Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aCotonou.com NEWS
Comment

Accueil
News
Education
Article
Education

Les conférences budgétaires exercice 2016: Les ministres Eléonore Yayi et Allassane Soumanou ont planché hier
Publié le vendredi 4 septembre 2015  |  La Nation
Komi
© Ministère par DR
Komi Koutché, Ministre de la Communication






Le processus d’élaboration du budget général de l’Etat exercice 2016 suit son cours. Après les précédentes étapes, le ministère en charge de l’Economie et des Finances a démarré, hier jeudi 3 septembre, les conférences budgétaires. Ce sont Eléonore Yayi Ladékan, ministre des Enseignements maternel et primaire et Allassane Soumanou, ministre d’Etat chargé de l’Enseignement secondaire, de la Formation technique et professionnelle, de la Reconversion et de l’Insertion des Jeunes qui ont ouvert le bal pour défendre leurs budgets respectifs.

Après avoir planché devant Komi Koutché, son collègue chargé de l’Economie et des Finances, Eléonore Yayi Ladékan, ministre des Enseignements maternel et primaire, a indiqué que ses prévisions budgétaires pour la gestion 2016 sont évaluées à 105 125 782 000 FCFA contre 104 364 022 000 FCFA au titre de 2015. Ce qui ressort une augmentation de 761 760 000 FCFA, soit un taux d’accroissement de 0,73%. Dans ce budget, explique-t-elle, les dépenses ordinaires couvrent un montant de 97 344 469 000 F CFA, soit un taux de 92,60% du montant total contre un taux de 87,50% en 2015 correspondant à un montant de 91 318 453 000 FCFA pour un taux de 3,98%.
Quant au chapitre des dépenses en capital, a indiqué Eléonore Yayi Ladékan, il couvre un montant total de 7 781 313 000 FCFA, soit un taux de 7,40% du budget prévisionnel 2016. Pour le compte de 2015, les dépenses en capital étaient plus élevées avec 12,50% du budget et se chiffraient à 13 045 569 000 FCFA. Se livrant à d’autres analyses de son budget, elle a souligné que les dépenses de personnel sont évaluées à 73 444 911 000 FCFA pour 2015 soit 69,86% contre 67 035 331 000 FCFA soit 64,23% du budget 2015. Ces dépenses ont connu un taux d’accroissement de 9,56% correspondant à 6 406 580 000 FCFA.
Par ailleurs, le ministre des Enseignements maternel et primaire a fait observer que ses « propositions budgétaires sont restées dans le cadrage fixé ». Toutefois, certains problèmes du sous-secteur n’ont pu être pris entièrement en compte pour insuffisance de crédits alloués par nature de dépenses. C’est pourquoi elle a confié avoir soumis au ministre d’Etat chargé des Finances un programme additionnel concernant l’amélioration de l’accès et de la rétention des apprenants dans les écoles et l’amélioration des conditions de travail du personnel.
A son tour, Allassane Soumanou, ministre de l’Enseignement secondaire, de la Formation technique et professionnelle, de la Reconversion et de l’Insertion des Jeunes a soutenu son budget au titre de 2016. Il a estimé que l’enseignement technique et professionnel est une priorité pour le gouvernement. A ce titre, il a précisé que le budget de son département est de plus de 54 milliards de FCFA. Selon lui, cette enveloppe est insuffisante au regard des besoins. « J’ai près de 1000 collèges, près de 34 lycées techniques et centres de formation professionnelle à gérer avec l’exonération des jeunes filles jusqu’en classe de 3è, en plus des lycées à construire sur demande des populations », a-t-il entre autres détaillé. Il s’est toutefois réjoui de l’engagement du ministère de l’Economie et des Finances de l’accompagner à travers la mise à disposition des ressources nécessaires. A l’occasion, il ne s’est pas empêché de déplorer le faible taux de réussite à la dernière session du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) pour indiquer que cela pose le problème de la baisse de la qualité de la formation. A ce propos, Allassane Soumanou a envisagé comme solution la formation des enseignants du secondaire qui constitue une priorité pour son département. «Ils sont 47 000 vacataires à animer les cours dans les collèges», a-t-il signalé avant de souligner la nécessité de leur formation.

Alain ALLABI
Commentaires