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La Presse du Jour N° 1962 du 3/9/2013

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Ministère de la communication : Koutché prend à bras le corps les problèmes de la presse béninoise
Publié le mercredi 4 septembre 2013   |  La Presse du Jour


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© Autre presse par DR
Le Ministre de la communication, Komi Koutché


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Le ministre chargé de la communication Komi Koutché a rencontré hier, 3 septembre 2013, les responsables des Associations professionnelles des médias du Bénin (Cnpa, Upmb et Odem) et les correspondants des médias étrangers au Bénin. Cette rencontre qui s’est déroulée en deux phases a permis, d’une part, au ministre Koutché de s’imprégner des difficultés que rencontrent les acteurs de ces différentes structures et d’autre part, de sceller un partenariat qui gagne.

Ce sont les Présidents Malick Gomina du Cnpa, Franck Kpotchémè de l’Upmb et Guy Constant Ehoumi de l’Odem qui ont porté à la connaissance du ministre Komi Koutché les grandes difficultés que rencontrent les entreprises de presse au Bénin. Les dossiers majeurs qu’ils ont évoqués ont rapport au retard qu’accuse le vote du Code de l’information et de la communication actuellement bloqué à la Cour Suprême, à la non effectivité des avantages liés à la carte de presse, aux difficultés liées à la mise en place de la commission chargée d’organiser le passage de l’analogique au numérique d’ici juin 2015, à l’existence d’une fiscalité qui handicape fortement le développement de l’entreprise de presse, à l’assainissement de la profession de journaliste au Bénin, à l’insuffisance de l’aide de l’Etat à la presse privée et de l’enveloppe financière allouée dans le cadre de l’organisation des élections à la Haac,…

Sur chacun de ces dossiers, le ministre Komi Koutché a mis l’accent sur le fait que les Associations professionnelles des médias, qui constituent des partenaires privilégiés, et le Ministère de la communication et des TIC doivent se donner la main pour faire un travail qui crédibilise la presse béninoise. Et l’urgence aujourd’hui, selon lui, c’est de protéger la profession contre les brebis galeuses et s’attaquer aux grands défis à relever. Pour apporter la preuve de sa détermination à aider la presse béninoise à émerger, le ministre Komi Koutché a été on ne peut plus pragmatique. Il a invité les responsables des Associations professionnelles des médias à se concerter, en collaboration avec certains cadres de son ministère, pour lui déposer d’ici 72 heures un mémorandum qui fait le point des difficultés énumérées et propose des solutions concrètes pour pouvoir régler les grands chantiers de la presse. Et au nombre de ces grands chantiers se trouve le passage de l’analogique au numérique. Sur ce dossier, c’est déjà heureux de savoir que le ministre Komi Koutché a réussi à avoir l’adhésion des professionnels des médias qui posaient un problème de représentativité. Depuis hier en effet, les responsables des médias ont fini par désigner leurs représentants au sein de la commission qui doit conduire cet important chantier de la presse béninoise.

D’un acteur à un autre

Après les Associations professionnelles des médias, le ministre de la communication a rencontré les correspondants des médias étrangers au Bénin. Les problèmes évoqués par ces derniers sont liés aux difficultés qu’ils rencontrent dans l’exercice de leur fonction. En dehors des difficultés liées à la disponibilité en temps utile de la connexion Internet, les correspondants des médias internationaux se sont plaints des déboires qu’ils rencontrent dans le cadre de la couverture des activités du Palais de la République. Ils ont également posé la question de l’accès aux sources officielles d’information. « Nous voulons qu’on nous considère, qu’on sache que nous sommes là et qu’on nous fasse l’amitié de nous convier aux manifestations officielles », a dit par exemple M. Fidel Ayikué, Chef du bureau de la chaîne de télévision panafricaine Africable au Bénin.
Comme cela a été le cas avec les responsables des Associations professionnelles, le ministre Komi Koutché a exhorté les correspondants des médias étrangers à une meilleure organisation afin que les problèmes évoqués puissent trouver les solutions qu’il faut dans un délai raisonnable. Ici aussi, il a été demandé de mettre en place une équipe composée de gens représentatifs qui travaillera, de concert avec des cadres du ministère, à l’élaboration d’un mémorandum qui permettra d’organiser, mieux que par le passé, le fonctionnement de la presse étrangère présente au Bénin.
L’image du Bénin à l’extérieur
Au cours des échanges, le ministre Komi Koutché a attiré l’attention des hommes des médias, surtout la presse étrangère présente au Bénin, sur l’impérieuse nécessité de faire attention à l’image de notre pays qu’ils projettent à l’extérieur. « Je souhaite que la presse étrangère présente au Bénin soit utile pour le développement de notre pays. Cela suppose que nous devons mettre en place un mécanisme qui privilégie la concertation, la collaboration sincère orientée vers un partenariat qui gagne. Mon département ministériel et moi prenons toute la mesure de la responsabilité qui est la nôtre de mettre en place les conditions qu’il faut pour aider la presse, qu’elle soit nationale et étrangère, à mieux faire son travail. C’est une chance extraordinaire pour le Bénin que les correspondants des médias étrangers ici présents soient tous Béninois. Cette opportunité doit être exploitée à fond, pas pour amener les correspondants des médias étrangers à faire un travail qui ne respecte pas les principes en matière d’éthique et de déontologie, mais pour un travail qui amènera à ne projeter de notre pays que l’image du Bénin dont nous rêvons. Il y a beaucoup de choses qui se disent de notre pays à l’extérieur et je me pose la question de savoir si les auteurs de ces choses font la différence entre l’image du Bénin et l’image d’un homme. Nous sommes aujourd’hui dans un train dans lequel le Président Boni Yayi n’est qu’un passager. La prochaine destination de ce train est 2016. Il faut le retenir de façon ferme. Si parce que nous confondons l’image de notre pays à celle de Boni Yayi et nous pensons qu’en envoyant des informations qui ternissent l’image du Bénin, nous portons un coup à Boni Yayi, quand il va arriver à sa destination en 2016, ce serait trop tard pour rattraper tous les dégâts que avons causés. C’est très compliqué et j’en appelle vraiment à l’esprit de responsabilité de chacun », a dit le ministre Komi Koutché qui tient à l’image du Bénin à l’extérieur.

Affissou Anonrin

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