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Le Matinal N° 4178 du 4/9/2013

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Crise sociopolitique au Bénin: Des citoyens alertent la Première dame
Publié le mercredi 4 septembre 2013   |  Le Matinal




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Difficultés socio-économiques, silence autour de l’affaire Icc-services, conflit autour de la révision de la Constitution du Bénin, affaires tentatives d’empoisonnement et de coup d’Etat au Bénin sont autant de maux qui menacent actuellement la paix sociale et la démocratie béninoise... Face à cette situation préoccupante et la prise de position du Président de la République, des citoyens lancent un appel à son épouse Chantal Yayi dans l’espoir qu’elle plaidera pour leur cause : convaincre le chef de l’Etat de modérer sa position, de faire des concessions et de pardonner ses adversaires ou ennemis.
La situation sociopolitique et économique se dégrade de jour en jour au Bénin mais le pouvoir en place et ses adversaires ne manifestent pas la volonté de dialoguer ou de faire des concessions pour une sortie de crise. Dans cette ambiance de suspicion et de tension, les Béninois estiment que le Président de la République devrait rester au-dessus de la mêlée et faire preuve d’ouverture ou de concession pour faciliter la résolution des problèmes. Mais le chef de l’Etat, reste inflexible sur certaines questions comme les affaires tentatives d’empoisonnement et de coup d’Etat et la révision de la Constitution pour ne citer que ces évènements qui agitent la nation.
Les adversaires de Boni Yayi sont aussi déterminés à l’affronter et à l’empêcher d’aller au bout de ses objectifs. Face à ce conflit qui pourrait avoir des conséquences fâcheuses pour le pays, des voix s’élèvent déjà pour inviter les protagonistes à la tolérance, au dialogue et au pardon sans lesquels le Bénin coure le risque de basculer dans la violence et connaîtra des crises inutiles qui peuvent le conduire à la dérive. Plusieurs appels sont tombés dans des oreilles de sourds puisque le conflit se poursuit.
Des Béninois préoccupés par cette situation critique que traverse le Bénin ont décidé, depuis quelques temps, de donner l’alerte. Les regards sont désormais tournés vers la Première dame Chantal Yayi.
Elle est de plus en plus sollicitée pour calmer la tension en faisant l’effort de convaincre le chef de l’Etat pour qu’il accepte de renoncer à la révision de la Constitution, source de conflit et de tension sociale, qu’il accepte de faire table rase des affaires tentatives d’empoisonnement et de coup d’Etat, de pardonner ceux qu’il accuse ou soupçonne dans ces différentes affaires, d’ordonner la libération de ceux qui sont arrêtés et mis en prison et de se réconcilier avec ceux qui craignent des représailles et qui ont fui et sont en exile.
Des citoyens attendent aussi de la Première dame, qu’elle parle au Président de la République pour qu’il accepte de s’impliquer davantage dans l’affaire Icc-services et consorts pour faire en sorte que des solutions soient trouvées aux victimes actuellement laissées pour compte.

A cœur vaillant, rien d’impossible

C’est une mission difficile. Et il faut que Chantal Yayi soit d’abord convaincue que ce que demandent ces Béninois, c’est pour la bonne cause, ce qu’il faut pour la stabilité, la paix et le développement du Bénin. Il faut qu’elle accepte ensuite de plaider cela pour emmener le Président de la République à revoir sa position. Il faut que la Première dame se donne les moyens et trouve les meilleures stratégies pour convaincre le chef de l’Etat. Ce dernier, s’il n’a pas changé d’avis ou de position jusque-là, c’est parce qu’il continue de croire que ce qu’il défend est juste et est pour l’intérêt de la nation. Chantal Yayi peut-elle réussir cette mission sans les membres de sa famille, ceux du Président de la République, ses proches, amis et collaborateurs qui eux-aussi ont leur avis à donner et peuvent influencer les décisions.
C’est difficile, c’est compliqué. Mais on dit souvent, « A cœur vaillant, rien d’impossible ». Si la première dame, croit vraiment qu’elle peut-être utile à quelque chose et que c’est dans l’intérieur supérieur de la nation, le devoir lui impose d’accepter cette mission au prix de tous les sacrifices. Pas pour satisfaire les intérêts égoïstes et inavoués de certains politiciens. Mais elle devra réussir pour contribuer à l’instauration d’une paix véritable et durable et pour que la démocratie béninoise se poursuive et se consolide.

Euloge R. GANDAHO

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