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Droits Humains : Le Pcb dénonce des abus à Ségbana
Publié le jeudi 5 septembre 2013   |  24 heures au Bénin




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Dans un comuniqué parvenu à notre rédaction, le Parti Communiste du Bénin dénonce la violation des Droits Humains dont certains citoyens ont été victimes dans la Commune de Ségbana.

Selon les informations qui nous sont parvenues, dans la nuit du jeudi 22 août au vendredi 23 août 2013, aux environs de deux heures du matin, M. Souleman ASSOUMA, CB de son Etat a fait arrêter en leur domicile et garder à vue quatre mineurs. Il s’agit de : NOMA Sadabou, 15 ans, élève en classe de 4ème au CEG de Sokotondji ; NOMA Rabiou, 14 ans, élève en classe de 3ème, au CEG de Sokotondji ; BIO GBEZI Issiaka, 16 ans , élève en classe de 3ème, au CEG de Sokotindji ; BIO GBEZI Sourakou, 15 ans, jeune paysan, tous habitants de Sérékibè, village situé à trois kilomètres de Sokotondji. A ces quatre jeunes, le CB reproche d’être des braqueurs.

Ce qui est totalement faux. En réalité, ces jeunes étaient allés s’expliquer avec d’autres jeunes de Sokotondji qui avaient battu la veille l’un des leurs. La bagarre n’a même plus eu lieu et personne ne s’était plaint. Un peu avant le moment où le CB arrêtait ces jeunes innocents, un braquage massif avait eu lieu sur la route Libantè – Babana.
C’était un jour de marché de ce village nigérian, Babana. Habituellement les gens de la commune de Ségbana y vont en grand nombre. Plus d’une soixantaine de gens à motos ont été brutalisés et détroussés ce jour-là. Heureusement, de braves chasseurs ont pu mettre un terme à ce braquage en tuant quatre braqueurs et en arrêtant quatre autres qu’ils ont remis à la Gendarmerie de Ségbana. Mais qu’a fait notre CB ? Sur simple intervention d’un Peuhl qui se dit parrain de ces bandits, le CB Souleman ASSOUMA les a libérés aussitôt et sans autre forme de procès. Allez-y comprendre quelque chose ! Il suffit de rapprocher les deux positions du CB dans les deux situations pour constater une énorme incongruité que seul l’auteur des actes peut expliquer.
Dans un papier du 26 août 2013, l’ODB-PCB/Ségbana informait l’opinion publique de ces agissements du CB ci-dessus désigné. A la suite de la diffusion de ce papier, notre CB a réagi de la façon la plus violente possible. En effet, il a aussitôt fait arrêter un instituteur qui a porté ledit papier à la Brigade et le Surveillant Général du CEG de Ségbana qui a apporté à manger à ce dernier.

Le Surveillant Général n’a été libéré que le lendemain. Dans la nuit du 28 août, notre cher CB envoie ses détenus à Kandi. Et au lieu de les amener au Tribunal comme il le disait, il les a débarqués à la Brigade Territoriale de Kandi. Après avoir tenu les parents loin de leurs enfants, sans aucun contact, la Brigade de Kandi convoque les parents par personne interposée. N’est-ce pas pour les intimider ou les escroquer ? Attendons de voir. Et dans tout cela, le maire de la commune de Ségbana ne dit, ni ne fait rien pour défendre ses administrés. Comment doit-on interpréter ce mutisme du maire ? Est-il complice du CB (surtout que ce n’est pas la première fois que les CB à Ségbana agissent de cette façon) ? Ou bien est-il un incapable ? En tout cas, il va falloir qu’il fasse très tôt son bilan. L’ODB-PCB/Parakou fustige ces comportements du CB ASSOUMA.

Signé du Pcb

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