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Sécurité transfrontalière: Le Ministre AZANDE lance le Système d’Information Policière pour l’Afrique de l’Ouest (WAPIS – SIPAO)
Publié le mardi 15 septembre 2015  |  Visages du Benin
Placide
© Autre presse par DR
Placide Azandé, Préfet des Départements de l`Atlantique et du Littoral




Système d’Information Policière pour l’Afrique de l’Ouest, en abrégé, WAPIS – SIPAO. C’est le nom du programme conjoint lancé ce lundi 14 septembre 2015 par le Ministre Placide AZANDE au Centre de Documentation de Sécurité Publique du Bénin. Lutter de façon plus efficace contre la criminalité au plan national, régional et mondial, requiert entre autres, la mise en réseau de tous les services chargés de l’application de la loi dans un pays, et l’extension de ce réseau en fonction des besoins. C’est ce qu’ont compris les autorités du Bénin et des autres pays de la sous région ouest – africaine. Ainsi a commencé en 2011, un processus pluridimensionnel dont la première phase a consisté en l’identification des besoins. Elle a pris en compte quatre pays pilotes que sont le Bénin, le Ghana, le Mali et le Niger. La seconde phase qui est la phase opérationnelle, part d’octobre 2013 à octobre 2016 et se développe en plusieurs étapes. Il s’agit notamment de la création de comités nationaux WAPIS destinés à favoriser la coopération entre les divers services nationaux, l’installation du matériel de numérisation, la formation afin de passer de procédures papiers à des procédures numérisées et enfin la mise en place d’un centre de recueil et d’enregistrement des données dans les quatre pays pilotes. L’objectif principal de ce processus est la création d’un système d’information policière commun à toute l’Afrique de l’Ouest permettant d’échanger des informations et de renforcer la coopération entre les services chargés de l’application de la loi au plan national, régional et mondial. Au plan national, le système SIPAO va considérablement améliorer la gestion de l’information policière grâce à la numérisation des données de la police, de la gendarmerie, de la douane, des eaux et forêts, de l’immigration…


Au niveau régional, il va s’observer, grâce à ce programme, une nette évolution de l’échange d’information au sein de l’Afrique de l’Ouest. En ce qui concerne le niveau mondial, le programme WAPIS – SIPAO va booster la connectivité opérationnelle entre l’Afrique de l’Ouest et les 175 pays membres d’INTERPOL. Ce qui va renforcer les capacités des pays de la CEDEAO à lutter contre le crime organisé et le terrorisme. Le Bénin étant en tête du peloton des pays pilotes, depuis le début du projet, les travaux ont contribué à une mise à niveau de l’infrastructure existante. Ainsi, un logiciel de Police performant et facile d’utilisation a été développé. Des serveurs de dernière génération et du matériel de travail ont été acquis et installés au Centre de Documentation de Sécurité Publique du Bénin. Tout ceci a été possible grâce à la clairvoyance et à la gestion axée sur résultats des autorités béninoises. Ceci, selon Olivier BERTRAND, Chef du Programme de WAPIS, accorde au Bénin un succès indéniable.


Celui d’avoir « su mettre sur pied une véritable structure de coopération entre les différents services chargés de l’application de la loi ». Il n’a pas oublié d’ajouter que « beaucoup de pays auraient à apprendre de cet exemple ». Avant de procéder au lancement officiel du système WAPIS – SIPAO, le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et des Cultes a exprimé sa reconnaissance personnelle et celle du Bénin aux organismes internationaux qui ont œuvré à l’aboutissement du programme. Celui – ci a été en effet financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par Interpol, en collaboration avec la CEDEAO. Et pour que le programme porte les fruits escomptés, l’autorité a donné des recommandations à ses divers collaborateurs chargés de la sécurité publique. Il a exhorté les hauts responsables des forces de défense et de sécurité publique à mettre en commun leurs expériences, à mutualiser leurs moyens et à partager les informations. Ceci aussi bien dans notre pays, dans la sous- région ouest africaine et dans le monde entier, « afin de faire échec au crime organisé qui s’exporte aisément au delà des frontières « .
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