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Etudiants pléthoriques, enseignants en nombre réduit : L’avenir de l’enseignement supérieur en pointillés
Publié le jeudi 17 septembre 2015  |  La Presse du Jour
La
© aCotonou.com par CODIAS
La convergence d`action pour l`unité nationale a organisé une conférence publique sur le régionalisme, le microrégionalisme et l`ethnocentrisme sur le Campus d`Abomey Calavi
Mercredi 18 mars. Amphi Idriss Deby Itno, la CAUNAB a échangé avec les étudiants et un groupe de professeurs sur le mécanisme a mettre en place pour lutter contre le régionalisme a la veille des élections législatives




L’enseignement supérieur est devenu la première ouverture vers l’emploi. Mais aujourd’hui, il faut bien se demander quelle formation environ 200 enseignants peuvent donner à près de 50 milles étudiants ? Quelles solutions les prétendants au poste de président de la République peuvent apporter à l’enseignement supérieur ?

L’enseignement supérieur au Bénin est une bombe de fabrication de catastrophe à retardement que tout le monde observe. Le gouvernement actuel a fait l’option de création de centres spécialisés dans différents départements. Mais puisqu’il est en fin de mandat, il faut bien poser la question à ceux qui agitent le peuple qu’ils sont ou veulent être candidats pour occuper le fauteuil présidentiel.

Les aspirants à diriger le Bénin doivent franchement monter au créneau pour dire au peuple les solutions qu’ils proposent pour chaque domaine qui rythme la vie des citoyens.

Pour le moment, l’enseignement supérieur interpelle fortement parce que la situation y est dramatique. L’effectif pléthorique dans les amphithéâtres à Abomey-Calavi est aujourd’hui un sujet qui doit préoccuper les présidentiables, leurs partisans, les parents d’élèves et étudiants et les étudiants eux-mêmes. A la Faculté des lettres arts et sciences humaines par exemple, il y aurait environ 45.000 étudiants pour à peine 150 enseignants.


Que dire de la Faculté des sciences juridiques ? Quel résultat attendent les parents d’une telle formation ? Même si l’enseignant s’échine à dispenser le cours, vaille que vaille, comment peut-il évaluer les apprenants? Et que deviendront ces étudiants demain par rapport à la construction de ce pays ? Il y a-t-il là une performance ? Forme-t-on réellement des cadres pour demain ? Ou simplement, parents, enseignants et étudiants se trompent sur le chemin de l’éducation et de la formation des cadres ? Quelles sont alors les solutions à apporter à cette situation surtout que chaque année on organise le baccalauréat et de milliers de bacheliers entrent dans les universités ? Quelle adéquation formation-emploi proposent les candidats à la présidentielle de 2016 pour assurer un avenir aux enfants d’aujourd’hui et de demain? Quelles sont les formations et quelles sont les offres d’emploi ? Ce qui est donné aujourd’hui comme formation répond t-il aux emplois nouveaux ? Quels sont les moyens à mettre en œuvre avec quelle vision ? Voilà autant de questions qui interpellent les prétendants au poste de président de la république. A défaut, la bombe d’une génération de cas sociaux et cadres au rabais attend le pays et ce ne sera pas pour son bonheur.

Junior Fatongninougbo
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