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Etat de veille de l’Un contre l’exclusion: Bénin-Burkina Faso, même Combat !
Publié le mardi 22 septembre 2015  |  Actu Bénin




Il y a un peu moins d’un an, la victoire du peuple Burkinabè sur le régime Compaoré-Cdp faisait la fierté de toute l’Afrique et redonnait espoir et vigueur aux luttes du peuple béninois contre les visées opportunistes, révisionnistes et antidémocratiques du clan Yayi-Fcbe.


Le coup de force perpétré le 16 septembre 2015 par une faction de l’armée burkinabè menée par le Général Gilbert Diendéré, vient rappeler aux Africains, au peuple béninois en particulier, que la Démocratie est une conquête permanente, qu’elle n’est jamais définitivement acquise, et que les victoires remportées à chaque étape ont besoin d’être défendues et consolidées.
Le Général Diendéré, le chef du régiment de sécurité présidentielle, est un des soutiens les plus constants, les plus déterminés de Blaise Compaoré et du Cdp dans leur gouvernance autocratique et leurs manipulations constitutionnelles.
Le Général Diendéré, s’appuyant sur le Rsp, prend en otage les Responsables de la Transition, s’empare du pouvoir d’Etat et se proclame Chef d’un soi-disant « Conseil National pour la Démocratie ». Tout ceci, à quelques jours des élections prévues pour donner au pays des institutions légitimes, démocratiques, et stables.
Aujourd’hui, certains tentent de justifier ce coup d’arrêt lâche et brutal infligé par une faction de l’Armée contre un processus complexe, mais populaire et démocratique. Ces critiques prétendent que les autorités de la transition auraient commis des erreurs, qui ont rendu, selon eux, le coup de force inévitable. Les Autorités de la Transition seraient allées trop vite, qu’elles auraient procédé à trop d’exclusion.
Les avocats des dictatures n’ont jamais manqué ni d’arguments, ni d’éloquence.
Nous le savons, le combat des peuples africains pour la démocratie, le progrès économique et social connaîtra des arrêts et des revers. C’est pourquoi les démocrates doivent renforcer leur solidarité. Le peuple burkinabè subit en ce moment un revers douloureux, face à la tentative de revanche du clan Compaoré-Cdp et de leurs alliés.
C’est pourquoi, l’Union fait la Nation (Un) se tient fermement, aux cotés des démocrates et du peuple burkinabè en lutte. Dans ce sens, l’Un invite tous ses militants, tous ses sympathisants à soutenir, par tous les moyens à leurs dispositions, les luttes du peuple burkinabè. Car, ces luttes sont semblables aux nôtres. Ces luttes sont les nôtres. Les militants Un et tous les démocrates béninois doivent, dès à présent, se tenir prêts pour toute action de lutte et de solidarité, pour le Burkina Faso, mais aussi pour le Bénin, en cette période très délicate de notre histoire.
L’Un, les démocrates africains et ceux du monde ne peuvent se contenter de déclarations « vertueuses », passablement indifférentes et hypocrites.
La forfaiture perpétrée par le Général Diendéré et ses hommes ne doit pas prospérer. L’arrêt du processus de transition n’est pas irréversible. L’Afrique et les pays démocrates ont les moyens de faire échouer le Coup d’Etat et de faire redémarrer la transition.
Nous exigeons du gouvernement béninois, ici et maintenant , qu’il s’inscrive dans cette optique, et qu’il prenne, de concert avec les autres pays de la sous région, et d’autres partenaires de l’Afrique, toutes initiatives propres à faire reculer le faction Diendéré-Comparoé, et faire échouer leurs velléités de revanche et la régression qu’on tente d’imposer au peuple burkinabè.
Militants et sympathisants de l’Un, Démocrates de toutes sensibilités, peuple béninois, l’heure est grave, chez nous aussi !
Les Fcbe et leurs alliés n’ont pas renoncé à perpétuer leur mainmise sur le Bénin, malgré tous les dommages qu’ils ont causés au pays. Ils useront de tous les artifices pour conserver leur pouvoir.
C’est pourquoi, chaque citoyenne et chaque citoyen doit prendre la mesure de la fragilité de nos institutions et de la précarité de nos acquis démocratiques.
C’est pourquoi, toutes les forces du progrès doivent redoubler de vigilance. Au refus de dialogue politique véritable et à la propension à opposer les citoyens entre eux, les régions, les ethnies et les religions les unes aux autres, constamment prônés et pratiqués par Yayi Boni et ses affidés, aux appels à l’exclusion et à la haine gratuite, nous devons opposer une démarche de concertation et de compromis dynamique, mais sans compromission, pour donner la chance à notre peuple de vivre les prochains mois, des élections paisibles, transparentes et libres en vue de réaliser une véritable alternance démocratique à la tête de notre pays.
Vive l’Un !
Vive la démocratie !
Vive le Bénin ! !

Fait à Cotonou,
le 17 septembre 2015.
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