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La bousculade à Mina et le rétablissement de la transition burkinabé à la Une au Bénin
Publié le vendredi 25 septembre 2015  |  APA
Mecque,
© aCotonou.com par DR
Mecque, Des pèlerins musulmans tournent autour de la Kaaba, autour de laquelle a été construite la Grande Mosquée




La bousculade mortelle survenue jeudi matin à Mina, près de la Mecque, ainsi que le rétablissement des autorités de la transition au Burkina Faso après une semaine de négociation et de médiation de la CEDEAO suite au putsch du mercredi 16 septembre dernier, renversant le pouvoir de dirigé par le président Kafando, sont les sujets dominants dans les quotidiens béninois parus vendredi.

«Mouvement de foule meurtrier jeudi à Mina à La Mecque : Plusieurs victimes béninoises annoncées», affiche dans sa manchette La Presse du Jour, alors que Fraternité titre : «Situation des pèlerins béninois à la Mecque : Une dizaine de morts béninois, selon le Secrétaire général du gouvernement».

Ces deux quotidiens rappellent que dans l’accomplissement du hajj, l’un des cinq piliers de l’islam, au moins 717 pèlerins ont trouvé la mort jeudi matin dans une bousculade et au moins 863 autres personnes blessées à Mina, près de la Mecque.

«Le pèlerinage de la Mecque est à nouveau endeuillé, plus de 10 jours après l’effondrement d’une grue sur la Grande Mosquée de La Mecque qui avait fait 111 morts. Jeudi 24 septembre au matin, au premier jour de la fête de l’Adha, une bousculade survenue à Mina, au niveau d’un croisement entre deux rues, a fait au moins 717 morts et 863 blessés», rapportent La Presse du Jour et Fraternité.


De l’avis de La Presse du Jour, le Bénin, n’aurait pas malheureusement échappé à ce bilan.

«Intervenant sur le sujet jeudi soir à la télévision nationale, le Secrétaire général du gouvernement béninois a annoncé plusieurs victimes béninoises dans ce drame. D’autres sources précisent qu’il y aurait eu une trentaine de pèlerins béninois qui ont trouvé la mort dans ce mouvement de foule», écrit le journal.

De son côté, Fraternité souligne que le comité technique de coordination du hadj 2015, sous la présidence du secrétaire permanent du Hadj 2015, Abdoulaye Zimé, la famille des convoyeurs béninois avec l’appui du consulat général et des membres du consulat général du Benin à Djeddah, font le tour des hôpitaux pour faire le point au niveau des fidèles musulmans béninois blessés ainsi que des pertes en vies humaines.

«En attendant un point global de la situation, les officiels béninois sur place continuent les recherches. Invité de l’édition de 20h du journal télévisé du jeudi soir, le Secrétaire général du gouvernement, Alassani Tigri, a, au nom du Gouvernement de la République du Bénin, présenté les sincères condoléances du gouvernement, à toute la communauté musulmane du Bénin et fait remarquer sa consternation face à la situation dramatique», écrit le journal.

L’autre sujet qui a retenu l’attention des quotidiens béninois parus ce vendredi, est l’accord d’apaisement signé entre le RSP et les soldats loyalistes au Burkina.

Donnant «Les leçons d’une semaine folle au Burkina», La Nouvelle Tribune se demande : «Que retenir de cette semaine folle du mercredi 16 au mercredi 23 septembre 2015, où le Burkina a failli basculer dans le chaos ?».

Pour ce journal, les putschistes ont tout prévu sauf la détermination de tout le peuple burkinabè à s’opposer à leur aventure insensée.

«En octobre dernier le peuple s’est soulevé contre la volonté d’un homme de s’éterniser au pouvoir. Blaise Compaoré en tiré toutes les conséquences et a préféré prendre la route de l’exil. En ce mois de septembre c’est l’ensemble du peuple qui a encore dit non cette fois-ci au coup d’Etat qui remettait en cause la transition», rappelle La Nouvelle Tribune.

Le journal estime que contrairement à ce qui s’est passé au Burundi où la soldatesque en furie a maté les résistants, la mobilisation populaire au Burkina-Faso n’a pas faibli.

« Les travailleurs ont déclenché une grève illimitée, tandis que les manifestants occupaient les rues de toutes les provinces. Le président du CNT Chérif SY qui a échappé à la séquestration par les soldats du Rsp s’est autoproclamé chef d’Etat en l’absence du président Kafando. Pendant que les responsables du mouvement dit du balai citoyen appelaient ouvertement le peuple à la résistance», commentent nos confrères.

Mais selon Fraternité, c’est dans cette atmosphère surchauffée que les présidents Macky Sall du Sénégal et Boni Yayi du Bénin, tous deux médiateurs de la CEDEAO, ont réussi un exploit diplomatique en ramenant la paix au Burkina Faso.

«Un exploit diplomatique de plus pour le président Boni Yayi ! Même en fin de mandat, le président béninois continue d’aligner de bonnes actions en faveur de la paix dans la sous-région et de donner une image positive de son pays», estime le journal.

Il s’interroge : «Mais avec le recul, qui peut aujourd’hui s’imaginer ce qu’aurait été le dénouement de la crise au pays des hommes intègres s’il n’y avait pas eu des négociations de haute volée menées par les présidents béninois et sénégalais ? ».


MT/te/APA
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