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Art et Culture

L’EITB a accueilli la première
Publié le dimanche 27 septembre 2015  |  Autre presse
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Lancement officiel du Festival international de Théâtre du Bénin édition 2014
Mardi 09 Decembre 2014, Palais des Congrès , cotonou : l`edition 2014 du Festival International de Théâtre du Bénin est officiellement ouverte par le ministre de la culture




Le mercredi 23 septembre 2015, l’Ecole Internationale de Théâtre du Bénin (EITB) a accueilli la première des quatre pièces de théâtre du troisième numéro du spectacle « Cahier d’histoires » du metteur en scène français Philippe Delaigue.

« Malgré les différentes spécificités de ces pièces, elles sont toutes jouées dans une école. C’est la vocation première des « Cahiers d’histoires #3» : Faire découvrir le regard des auteurs africains sur l’adolescence aux plus jeunes ». Si le décor et la scénographie de la première du spectacle « Cahier d’Histoires #3 » n’est pas suffisamment lisible pour la centaine de spectateurs présents ce 23 septembre à l’EITB, l’intervention du metteur en scène Philippe Delaigue est sans équivoque. Et tout au long de la représentation de chacune des 4 pièces d’auteurs africains qui constituent ce spectacle, les intermèdes et changement de décor aideront les spectateurs. Ainsi, « La déclaration » du Béninois José Pliya et « Le symbole » de la Sénégalaise Penda Diouf se déroulent dans la salle de classe devant des journalistes ; tandis que « Ou est passé le temps? » du togolais Gustave Akakpo et « Imagine » du congolais Julien Mabiala se jouent dans la cour.

Mais ce mercredi 23 septembre, tout le spectacle se déroule au studio – Théâtre de l’Ecole Internationale de Théâtre du Bénin (EITB). Et pour parfaire sa construction théâtrale, Philippe Delaigue va puiser dans les différentes cultures africaines de ces auteurs contemporains. Ainsi, dans ces pièces, on retrouve des détails purement africains : les langues parlées, les accoutrements, des noms et des appellations, des chants ; des interjections typiquement africains.

Lire aussi : Philippe Delaigue : « Si le théâtre s’approprie le lycée, les lycéens s’approprieront le théâtre »

Un travail qui selon lui a été facilité par la clarté des textes et la capacité des comédiens à retenir et à parler plusieurs langues à la fois outre leurs différentes langues maternelles. « Les auteurs qui ont été choisis pour ce projet ne sont pas des moindres, et les thématiques abordées puisent leurs originalités dans la culture africaine et en tant qu’africains, les comédiens se sont simplement bien appropriés les rôles » a confié le metteur en scène pour justifier la simplicité avec lesquels les comédiens jouaient leurs rôles et disaient leurs textes. « Il faut aussi dire que ces six comédiens n’ont rien à envier à ceux que j’encadre dans mon pays. Ils sont bilingues avec une grande capacité et une facilité à garder les textes » a assuré Philippe Delaigue.

Et pour les comédiens, au-delà de se mettre dans la peau d’un personnage, c’est une expérience enrichissante et pleine d’instruction. Que ce soit Fidèle Anato (La Déclaration et Le symbole), Pierrette Takara (La Déclaration et Imagine), Laure Guire (La Déclaration et Imagine) Jean- Louis Kédagni (Ou est passé le temps ? et Imagine), Nathalie Hounvo- Yékpé (Ou est passé le temps ? et Le symbole) et Jean-Yves Bagoudou (Ou est passé le temps ? et Imagine), tous ont apprécié de se retrouver pour ce spectacle. Eux qui sont tous des produits de l’EITB. Pour Jean Yves Bagoudou, « même si la première vocation du théâtre est de distraire, nous pouvons nous en servir pour donner des enseignements et éduquer. Et c’est ce que nous venons de faire à travers nos différents rôles ».

Après cette première, cap sera mis sur les lycées de l’Afrique de l’Ouest auxquels le spectacle est destiné. Avec, peut-être une escale à l’Institut français du Bénin.

Par Nina Tossou (Collaboration)
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