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Message de Alexandre Hountondji, président parti ‘’Nouvelle marche’’
Publié le mercredi 30 septembre 2015  |  Visages du Benin
Jean
© aCotonou.com par DR
Jean Alexandre Hountondji, ancien Conseiller politique du Chef de l’Etat Thomas Boni Yayi




« Le groupe des partis politiques des mouvements personnalités y compris l’Acc dont je suis le porte-parole saisit l’opportunité que lui donne la tenue effective du 2ème congrès ordinaire de votre parti, le Front républicain pour une alternative républicaine (Frap) pour adresser ses vives félicitations à monsieur le président, l’Honorable Marcel de Souza, aux hauts dirigeants et aux militants de votre grand parti politique.

Ce congrès coïncide avec la période post-électorale, en ce qui concerne les élections locales, communales et législatives en même temps qu’il se tient à un moment où les dispositions sont déjà en train prises par toutes les obédiences politiques pour aller à la conquête du fauteuil du Président de la République du Bénin. Il vient donc à point nommé pour engager des réflexions sur nos chances réelles de gagner cette confrontation nationale.

Cet important événement se tient à un moment où notre famille politique Fcbe connaît une crise sans précédent, provoquée par l’échec cuisant aux dernières élections législatives, à l’issue desquelles nous avons perdu la direction de cette importante institution de la République qu’est l’Assemblée nationale que nous dirigions depuis l’année 2007. Cette situation interpelle non seulement les leaders de Fcbe sur la qualité de la gouvernance actuelle de notre famille politique, mais également les militants des forces politiques alliées sur les vertus cardinales du militantisme et sur les principes organisationnels qui fondent notre alliance politique.

La direction de Fcbe connaît, en effet, de graves insuffisances identifiées lors du dernier Conseil national mais demeurées non résolues et qui font le lit aux nombreuses distorsions et dysfonctionnements qui déchirent les forces politiques et provoquent les dangereuses remises en cause contrariant les légitimes aspirations des militants de nos formations politiques. En cette période de difficultés majeures pour la plupart des partis politiques membres membre de l’alliance Fcbe désormais totalement instrumentalisée, on peut évoquer deux constats essentiels :

-Les forces politiques et les personnalités sont écartées arbitrairement de leurs prérogatives statutaires et soumises à la brutalité dictatoriale d’une minorité prédatrice arrogante, devenue trop riche, trop vite et donc insolente, qui s’est emparée illégalement, à la veille du congrès extraordinaire de février, de la direction de la coordination nationale de Fcbe. Ce putsch a été dicté par l’impatience petite bourgeoise de cette minorité et la nécessité pour les pilleurs des deniers publics du groupuscule d’assurer leurs arrières.
Dans ce honteux dessein, ils se sont arrogés la confection de la liste scélérate dite de Fcbe aux élections législatives d’avril au grand mépris des décisions du congrès extraordinaire de février. Cette escroquerie politique avait pour but d’obtenir l’immunité parlementaire pour certains d’entre eux qui en ont vraiment besoin et par ailleurs, la volonté d’assurer la haute mainmise de la minorité sur le Pouvoir d’Etat. Votre parti politique et l’alliance Convergence cauris aux côtés d’autres forces et personnalités politiques, nous avons pris l’initiative de la création de Fcbe en 2006 pour réunir les forces politiques soutenant la pensée et l’action politiques du Président de la République autour des valeurs démocratiques et morales et des principes du changement pour l’émergence de notre pays.

J’affirme haut et fort que nous ne sommes ni une association de malfaiteurs, ni des prédateurs des deniers publics. Au contraire, nous sommes des militants de la cause du Bénin, en faction permanente contre les détournements de deniers publics, la corruption et l’impunité, les trafics d’influence, la mal gouvernance et les autres mauvaises pratiques.

La brutalité de cette minorité vorace qui s’est emparée illégalement de la direction de notre famille politique et qui use de régionalisme, de tribalisme, de corruption massive et de mensonges pour déstabiliser les forces politiques membres fondateurs de Fcbe ne doit pas freiner notre zèle pour l’émergence de notre pays. Le regroupement des forces et personnalités y compris l’Acc dont je suis le porte-parole, par ma voix, a dénoncé avec la dernière rigueur de tels agissements et je m’en glorifie. Nous sommes fiers de ce qu’après nous, le Frap, par la voix du président de Souza ait dit non à la bêtise et l’infantilisme des ouvriers de la vincinquième heure qui rêvent de nous voler notre outil politique commun pour s’emparer de l’appareil d’Etat. Ils n’ont pas compté avec les gardiens du temple qui ont fondé Fcbe. Ils ont osé mépriser les dirigeants élus et les partis politiques et mal leur en a pris. Ils ont par leur naïveté fait perdre à notre famille politique, la direction de la grande institution parlementaire du Bénin. Et, ils cherchent un bouc émissaire pour justifier l’échec de leur entreprise naïve, de leur forfaiture. Jamais, les Fcbe n’ont enregistré de si piètres résultats à une consultation électorale et dans la diplomatie politique depuis leur création. Le plus lamentable et préoccupant, c’est qu’ils ne sont pas prêts à faire leur autocritique après un échec aussi lamentable et à rentrer sagement dans les rangs. Ils se sont lancés dans un activisme débordé pour imposer un candidat de la tricherie qui perdra également à coup sûr le Pouvoir d’Etat que vous et nous avons gagné au prix de nombreux sacrifices. Ils ne savent que perdre, puisqu’ils n’ont jamais appris à gagner. Face à cette situation grave, il est impérieux en cette veille de l’élection présidentielle que toutes les forces politiques désireuses de conserver le Pouvoir d’Etat au sein de la majorité actuelle, après l’élection du 28 février et le départ du Pouvoir du Président actuel, se donnent la main pour construire le plus grand cadre organique d’où sortira le prochain Président dans un esprit consensuel, inclusif, démocratique et patriotique. Vous et nous saurons gagner et gagnerons tant que nous sommes ensemble. C’est pourquoi, je lance un appel cordial aux partis politiques, aux mouvements et personnalités de la majorité présidentielle actuel, afin qu’ils se joignent à nous pour sauver notre idéal républicain d’émergence du Bénin en 2025 en donnant un Président compétent et pétri d’expérience, intègre au peuple béninois. Nous devons éviter que ce groupuscule d’opportunistes, atteints d’impatience petite bourgeoise vorace, manquant d’humilité, d’expérience ne nous conduise au chaos… »
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