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Rentrée scolaire 2015-2016: Une effectivité conditionnelle
Publié le jeudi 1 octobre 2015  |  La Nation
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A cinq jours de la rentrée scolaire 2015-2016, Dieudonné Lokossou, secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes (CSA-Bénin) et Noël Chadaré, secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales indépendantes (COSI-Bénin), rassurent et confirment son effectivité. Cependant, ils invitent le gouvernement à respecter ses engagements en vue d’une année académique apaisée.

Pour le secrétaire général de la CSA-Bénin, Dieudonné Lokossou, les responsables syndicaux sont aussi des parents d’élèves et une année scolaire paralysée voudra dire que ce sont les efforts fournis par les parents d’élèves et les enseignants pour préparer la rentrée scolaire ou académique qui s’effritent. Au niveau des enseignants, il existe encore des revendications que le gouvernement s’est engagé à satisfaire pour éviter tous les problèmes qui peuvent perturber la rentrée. Il s’agit par exemple des statuts particuliers qu’on doit préparer et adopter avant la rentrée. A sa connaissance, ceux des enseignants du secondaire sont déjà prêts, il ne reste que pour ceux du primaire et de la maternelle. S’agissant de la prime de 10 mille francs qui constitue une avance sur les 25% octroyés aux travailleurs et pour laquelle les enseignants ont été arbitrairement exclus, le gouvernement s’est aussi engagé à résoudre ce problème, a-t-il poursuivi. «Je n’ai pas d’inquiétudes car les syndicats affiliés à la CSA-Bénin sont des syndicats responsables», rassure-t-il. «Il ne faut pas créer des problèmes pour les créer», soutient Dieudonné Lokossou qui souhaite que le gouvernement respecte scrupuleusement les engagements pris sur l’honneur au cours des différentes négociations. «Tout dépend du gouvernement, si la rentrée va être apaisée ou pas, car nous au niveau de la Confédération des syndicats autonomes, nous avons déjà joué notre partition», a-t-il ajouté.

Comme lui, le secrétaire général de la COSI-Bénin, Noël Chadaré estime aussi que tout dépend de l’Etat qui a pris des engagements avec les Confédérations et autres Centrales syndicales aux dernières négociations, à l’issue desquelles, il y a eu des accords.
Au nombre de ces accords, énonce-t-il il y a les 10 mille francs de prime transitoire, l’élaboration et l’adoption des statuts particuliers du personnel de l’enseignement maternelle, primaire et secondaire au plus tard le 30 septembre 2015. «L’Etat a accepté ces engagements et s’il les respecte, il aura bel et bien rentrée, et elle ne connaîtra pas de perturbations. Mais si ce n’était pas le cas et que rien n’était fait dans le sens de satisfaire les revendications des enseignants, il y aurait problème. Le gouvernement serait en train de s’atteler à faire adopter les statuts particuliers et le Comité paritaire de la Fonction publique est en session pour ce qui concerne le primaire, le secondaire étant déjà terminé. Si tout cela est fait normalement, il ne devrait pas avoir de problèmes. Mais il y a d’autres situations que sa confédération souhaite résoudre à savoir la situation des enseignants vacataires qui sont dans la précarité totale» a-t-il déclaré. Il énumère ensuite d’autres problèmes d’ordres administratifs. Selon lui, il y a parmi les enseignants, certains qui n’ont pas de contrat. C'est le cas, dit-il, des enseignants de la maternelle qui ont travaillé tout une année et qui n’ont pas encore leur contrat. Néanmoins, il reconnaît que des efforts sont en train d’être faits dans ce sens. Si les procédures s’accélèrent et les actes administratifs qui doivent être pris deviennent fonctionnels, il pense que normalement on ne devrait plus avoir de problèmes. Noël Chadaré estime qu'il revient au gouvernement d’accélérer les procédures pour que les statuts particuliers et les actes administratifs sortent. Le même gouvernement devra aussi, selon ses explications, montrer sa bonne foi à régler les problèmes des enseignants et aller dans le sens pris par les décrets concernant les statuts particuliers, renchérit-il. «Je puis vous dire que c’est une rentrée conditionnelle, a-t-il confessé pour finir.


Esther TOFFOUN (Stag)
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