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Tchaourou : La violence politique, menace pour la démocratie
Publié le vendredi 2 octobre 2015  |  Fraternité
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© AFP par STEPHANE DE SAKUTIN
Visite du president Thomas Boni Yayi en France
Paris, 18 août. Entretien entre Thomas Boni Yayi, président du Bénin et son homologue Français François Hollande




La politique, ce n’est pas la guerre. Tous les hommes censés le savent. Sauf, visiblement les partisans et les adversaires du maire de Tchaourou, Sounon Bouko Bio qui hier, se sont négativement illustrés avec une violence sans pareille. À cause de la politique, des parents sont devenus des antagonistes et n’ont pas hésité à en venir aux mains et à saccager des infrastructures. A Tchaourou, la triste réalité est là. Le tissu social est déchiré et il n’y a plus de temps à perdre pour le recoudre. Plus grave, à cinq mois d’une élection présidentielle capitale, ces violences politiques qui s’alignent sont de mauvais présages pour la démocratie.
En effet, avant Tchaourou, il y a eu Bassila et bien d’autres localités où l’intolérance politique a pris le pas sur la raison et sur ce qui est universellement admis à savoir que la sacrée règle du jeu démocratique, c’est le débat d’idées et la loi des urnes. Mais, si aujourd’hui, des partisans politiques d’un tel ou d’un autre en viennent régulièrement à en découdre pour un oui ou un non, personne ne devait s’en étonner. Les racines du mal ‘‘violence politique’’ sont profondes. Conséquence, il s’est étendu au point où il a accouché de ces violences bâtardes.
Aujourd’hui, ceux qui ont longtemps tenu des discours va-t-en guerre, bravés les lois de la République et fait l’apologie de la violence doivent se rendre à l’évidence qu’à force de tirer la corde, elle finit par se casser. Pis, non seulement personne n’est à l’abri mais aussi, nul ne sait quand et où la violence commence. Et donc, il est temps de comprendre que la paix n’est pas un vain mot.
La violence de Tchaourou doit être un déclic. Car, des mesures doivent être prises et des comportements adoptés pour que la campagne en vue de la présidentielle de 2016 ne tourne pas au vinaigre. Et pour que l’ambiance ne soit pas plus électrique qu’elle ne devait l’être, les bouches doivent professer la paix. Les actes mesurés. Tout ceci pour que la cohésion sociale ne soit pas un vain mot et que la traversée de février et mars 2016 se fasse en toute sérénité.

Angelo DOSSOUMOU
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