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L`événement Précis N° 1154 du 9/9/2013

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Audience au palais de la république sur les réformes du gouvernement : Raoul Gléssougbé et le plateau d’Abomey fidèles à la vision de Yayi
Publié le lundi 9 septembre 2013   |  L`événement Précis


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© aCotonou.com par DR
Premier Forum sur le Développement Rural en Afrique
Jeudi 02 Mai 2013, Cotonou. Le Président Béninois Boni Yayi lance le Forum sur le Développement Rural en Afrique


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Le président Boni Yayi a reçu, vendredi, une forte délégation du plateau d’Abomey constituée de cadres, de sages, de notables, de hauts dignitaires traditionnelles et des Imams venus partager, avec lui, leurs réflexion sur certains sujets d’actualité. Dans son intervention, le chef de la délégation, Raoul Glessougbé a abordé deux thématiques principales. Il a présenté, dans un premier temps, les sincères remerciements de la région d’Abomey au Chef de l’Etat pour avoir bouclé le financement de la voie Akassato-Bohicon. Il a fait observer que cette route a fait couler beaucoup d’encre et de salive au point de conduire certains à avoir un élan régionaliste, prétextant que cette voie était laissée pour compte au profit d’autres voies moins utiles, sans savoir que beaucoup de choses se font par le gouvernement pour mettre fin au calvaire de la population. C’est pourquoi, disait-il, « le parcours de mille pas commence toujours par un pas ». Le gouvernement a réalisé d’abord la voie Godomey – Arkonville, puis, Arkonville-Akassato, Akassato-Allada et enfin Allada-Bohicon dont le financement vient d’être bouclé. Dans un second temps, M. Glessougbé a tenu à rappeler que la révision de la constitution est une réforme républicaine à laquelle tout le monde doit pouvoir s’associer si l’on veut que demain, notre démocratie se porte mieux. Pour lui, la révision de la constitution ne doit pas être personnalisée au point d’être liée à la personne du chef de l’Etat qui a fait sa profession de foi en confiant, à plusieurs occasions, qu’il y ait révision de la constitution ou pas, qu’il a hâte de devenir ancien président de la république le 06 avril 2016. C’est alors une question qui est déjà vidée d’elle-même dès lors que tout le monde s’accorde à reconnaître les incohérences et les insuffisances de la constitution du 11 décembre 1990 alors que certains acteurs de la classe politique estiment que ce n’est pas au temps de Yayi Boni qu’il faudra réviser cette constitution. En définitive, M. Glessougbé pense que celui qui viendra en 2016 ne donnera aucune garantie pour qu’on se prévale de sa bonne foi au point de différer la révision de la constitution. Pour lui, il vaut mieux préférer le ‘’ mauvais connus ‘’ aujourd’hui au ‘’bon à connaître’’ demain.

Le Président Boni Yayi soutient toujours sa bonne foi

En réponse à la délégation conduite par Raoul Glessougbé sur les sujets sus mentionnés, le président Boni Yayi a confirmé les efforts du gouvernement dans le bouclage du financement de la voie Akassato-Bohicon. Il a parlé de ses voyages en Chine, et de tout le processus qui a abouti à cette fin heureuse. Pour la première autorité, il n’est pas question de prendre encore trois ans pour la réalisation de cette voie, disait-il aux Chinois qui ont, à leur tour, promis faire le maximum afin d’alléger les peines des populations béninoises le plus tôt possible. Pour ce qui est de la révision de la constitution, Boni Yayi a estimé avoir du respect pour la délégation, en répondant à cette question. Car, à l’entendre, après avoir introduit ce dossier à l’Assemblée nationale, il ne lui reste qu’à attendre la suite. Il dit être étonné des différentes réactions que suscite la question de la révision de la constitution puisque, selon lui, c’est le contrat de développement qu’il a signé avec le peuple béninois qui se poursuit à ce niveau. Il a passé en revue les points qui justifient la retouche de la loi fondamentale, à savoir, l’imprescriptibilité des crimes économiques, la cour des comptes, l’institutionnalisation de la Cena et autres. Il a, par ailleurs, réaffirmé sa foi de céder le fauteuil présidentiel le 06 avril 2016 à 00 heures au plus tard quelle que soit la situation. Le président Boni Yayi a dit poursuivre les consultations dans le bon sens par rapport à la révision de la constitution et voir si elle était acceptée ou pas avant d’abandonner son combat.
Yannick SOMALON

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