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L’enseignement des langues nationales suscite des polémiques dans le Nord
Publié le mardi 10 septembre 2013   |  24 heures au Bénin




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La commission nationale linguistique Boo s’oppose à l’enseignement du baatonu dans les localités Boo tel que décidé par le gouvernement dans sa politique d’insertion des langues maternelles dans le système éducatif formel à compter de la rentrée scolaire 2013-2014. Elle l’a fait aux détours d’une déclaration rendue publique à l’issue d’une réunion tenue ce week-end à Parakou. Au nombre des points inscrits à l’ordre du jour de cette réunion élargie aux députés et cadres Boo figure la question de l’introduction des langues maternelles dans le système éducatif formel à compter de la prochaine rentrée scolaire. Sur la question et dans la déclaration lue par le porte-parole Idrissou Piami, « la communauté Boo rattachée à son histoire refuse que sa langue soit considérée comme apparentée à la langue baatonu. »
Selon leurs explications, le Boo et le baatonu n’aurait aucune affinité linguistique et le Boo ne saurait être assimilé au baatonu aux fins de proposer cette langue pour être enseignée dans les communes de Ségbana et de Kalalé respectivement peuplées de 75 % et 30% de boo et dans les localités boo des autres communes.

De même dans ces deux communes il n’existerait aucune localité où le baatonu est parlé. Face à cette situation, « le peuple boo ne saurait accepter l’enseignement de la langue baatonu dans les localités boo » précise la déclaration qui poursuit « nous refusons de voir notre calvaire lié au non bitumage de la route Kandi-Ségban et Nikki-Kalalé-Ségbana aggravés par des calculs politiciens ».
Néanmoins tout en soutenant l’introduction de l’enseignement des langues nationales dans les établissements maternel et primaire, le peuple boo souhaite que le boo et le peulh soient retenus dans les communes de Ségbana et Kalalé, rejette « catégoriquement » ce qu’il appelle « le phagocytage de sa langue » et demande aux initiateurs de revoir leur copie. Notons que la commission nationale linguistique boo est présidé par Samari Bani et au nombre des cadres présents à la rencontre de Parakou figure l’honorable Gounou Kora Zimé.

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