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Présidentielle de 2016 : Cotiakou, le symbole de la Nouvelle Conscience de Pik
Publié le lundi 12 octobre 2015  |  La Presse du Jour




Le Bénin nouveau dont nous rêvons tous a besoin d’un homme nouveau. Cet homme, pour les valeurs qu’il incarne n’est rien d’autre que Makandjou Pascal I. Koupaki. Il se démarque des autres candidats à la Présidentielle du 28 février 2015 par un style qui lui est particulier. Pour cet ancien cadre de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest, chaque partie ou région compte. C’est le cas de Cotiakou qui, selon lui, est le symbole de la «Nouvelle Conscience», le concept dont il est par ailleurs le chantre et qu’il veut que tous les Béninois s’approprient. Lisez ci-dessous ce que pense Makandjou Pascal I Koupaki de Cotiakou.
Les compagnons enracinent la Nouvelle Conscience (Cotiakou, le samedi 06 juin 2015)
1- Cotiakou. Arrondissement de Tanguiéta. C’est sur cette altitude de 658 mètres, point culminant du Bénin, dans le département de l’Atacora, que Makandjou Pascal I. Koupaki et une trentaine de ses compagnons se sont donné rendez-vous ce samedi 06 juin 2015 pour une cérémonie singulière : enraciner la Nouvelle Conscience.
2- Tel des pèlerins en procession vers un objectif sacré, ils se sont déployés vers le site retenu, à l’effet d’y poser une série d’actes symboliques de la bataille qu’ils entendent mener pour gravir et faire gravir à notre pays et nos concitoyens, les difficiles, mais nécessaires marches qu’impose la Nouvelle Conscience.
3- Une rencontre de ressourcement et d’immersion, mais également de consécration de la Nouvelle Conscience, qui a rassemblé compagnons, apôtres, disciples, pèlerins, ambassadeurs, ouvriers, artisans, pionniers, volontaires engagés, soldats, serviteurs de la Nouvelle Conscience, hommes, femmes, et jeunes, le temps d’une cérémonie solennelle.
Planter l’arbre de la Nouvelle Conscience
4- Un site. Un espace de plus d’un hectare acquis à Cotiakou, dans la commune de Tanguiéta. Entouré de ses compagnons, Pascal I. Koupaki pose l’acte inaugural : la mise en terre de l’Arbre de la Nouvelle Conscience. Un geste symbolique qui vient à point, tant il se produit dans la semaine même de la célébration de la journée nationale de l’Arbre. Un double symbole aussi, car tout en révélant un engagement citoyen en faveur du développement durable, il rappelle que notre société est devenue un désert où plus aucune norme, plus aucune valeur n’a droit de cité.
5- Planter l’arbre de la Nouvelle Conscience revenait donc ainsi à mettre en terre la semence des valeurs cardinales, morales et sociales sur lesquelles doit s’enraciner le Bénin nouveau. Un rituel qui a tout l’air d’un engagement collectif, d’autant qu’à la suite de leur leader, les apôtres de la Nouvelle Conscience vont planter deux rangées de Caïlcédrats, symbolisant un boulevard dédié à la Nouvelle Conscience.
Le Boulevard de la Nouvelle Conscience
6- Le boulevard de la Nouvelle Conscience vient ainsi d’être balisé, comme un appel à emprunter un autre chemin, une nouvelle route, pour atteindre une nouvelle destination, faite d’unité, de fraternité, de justice et de travail, selon l’appel historique de notre devise nationale. Contre l’avancée du désert morale qui altère les valeurs, le pari est tout simple et s’impose aux pèlerins venus nouer un autre contrat social : Œuvrer avec ardeur, pour être acteurs et témoins du nouvel itinéraire du développement.
7- En mettant en terre ces 30 pieds de caïlcédrats, les compagnons devront donc prendre la mesure de l’enjeu, à savoir, agir comme une boussole, à l’image de ces plants de caïlcédrats dont les troncs énormes jadis, même de loin, pouvaient servir de repères. Somme toute, un engagement à servir de modèle, pour réhabiliter les valeurs traditionnelles en voie de disparition, et dessoucher l’ivraie, l’arbre de la mal-gouvernance qui ensauvage le paysage politique.
La pierre de la Nouvelle Conscience
8- Pour un tel événement, il fallait prendre date. Tel un serment, le rituel du 06 juin sur le toit national, est rapidement apparu dans l’esprit des pèlerins, tel qu’en lui-même, à savoir un acte fondateur immortalisé par l’implantation de la Pierre de la Nouvelle Conscience.
9- Une pierre sur la montagne de la victoire, victoire rêvée du Bénin des valeurs sur celui de l’ancienne conscience, mais aussi un appel à s’élever au-dessus de la mêlée, à prendre de l’altitude, et déployer ses ailes, comme une colonie d’hirondelles en campagne pour entraîner, dans son courant d’air, un peuple qui rêve du meilleur, et qui a souvent récolté la désillusion.
L’étendard de la Nouvelle Conscience
10- Depuis ce 06 juin donc, l’étendard de la Nouvelle Conscience flotte à Cotiakou, frappé du logo de la Nouvelle Conscience. Ce logo, symbolisé par un trône sur lequel repose la carte du Bénin surmontée de deux plumes nouées en sautoir, met en évidence les couleurs nationales triomphalement debout dans un disque solaire, symbole du planisphère, pour soutenir que le Bénin de demain sera une nation enracinée dans sa culture, et fière d’apporter sa différence et son influence, dans le concert des Nations. Un idéal qui rappelle le «quartier latin de l’Afrique» que nous fûmes, et dresse devant nous un autre rêve, celui d’une nation portée sur le chantier de la renaissance économique, sociale et politique, par la Nouvelle Conscience.
La Chaine de fraternité
11- La cérémonie du 06 juin est aussi l’expression du vouloir-vivre ensemble qui fonde les nations. A travers le dernier symbole de la Chaine de fraternité, elle rappelle que nous sommes 10.000.000 de frères et sœurs. Constitués en cercle et se tenant par la main, à Cotiakou, PIK et ses compagnons passent un moment de recueillement ponctué par la lecture de l’hymne et des dix commandements de la Nouvelle Conscience.
12- Si chacun des maillons de cette ceinture de mains fraternelles se tenait fidèle au serment, il y a manifestement une révolution culturelle qui vient de s’enclencher, quelque part en Afrique de l’Ouest, dans un pays, le Bénin, qui a parfois tremblé, mais toujours su se relever.
L’Atacora ou la montagne de l’enracinement de la Nouvelle Conscience
13- En prenant de la hauteur, nous appréhendons plusieurs dimensions de la réalité et surtout la complexité des choses qui fonde l’existence de la vie humaine. C’est par cette élévation que nous découvrons la nécessité de dédramatiser les obstacles, les situations conflictuelles, et l’obligation d’opérer le dépassement de nos évidences et méfiances pour nous ouvrir à l’autre afin de construire une réalité humaine de confiance, d’amour, de paix et de partage.
14- L’élévation par ces valeurs met notre esprit en altitude, en nous appelant au devoir de sagesse et de vérité en toute chose. L’altitude traduit une hauteur d’esprit qui fortifie et élève la conscience par laquelle nous projetons une certaine image de nous-mêmes, de notre environnement social et physique et de notre pays. C’est par cette altitude que nous mettons en mouvement nos relations entre la vie terrestre et le monde céleste.
15- Temple de notre histoire, de nos rêves et de nos vérités enfouis, la chaine de l’Atacora, haute de ses 658m, est un univers de ressourcement qui nous permet de faire le chemin de retour d’où nous repartirons pour bâtir pas à pas notre société de vertus et d’abondance. Parce que cette chaine de montagnes est imposante, elle nous effraie mais nous l’aimons car elle est notre château d’eau vive du nord au sud, le ferment de notre unité nationale et de notre diversité culturelle. Plus qu’une chaine de montagnes, cette merveille de la nature nous oriente vers l’ouest, un peu pour nous rappeler en devoir quotidien de suivre la trajectoire du soleil en nous révélant notre devoir de bâtisseurs de l’unité entre le sud et le nord.
16- Génératrice d’inspirations, l’Atacora est pour nous le sommet spirituel où le ciel et la terre se donnent rendez-vous pour rayonner sur notre pays. Nous devons admettre que toute ascension culmine en efforts, sacrifices, patience, et enthousiasme. Toute descente révèle un manque de solidité, un déficit de foi et un appel à la résilience. Le Bénin montera au sommet, il brillera et ne sera pas décadent car il remontera par le fruit de la foi, le travail productif et la bonne gouvernance. Par les leviers solides que nous aurons ancrés dans la terre de nos ancêtres, nous saurons remonter la pente sans tomber. Nous aspirons à la grandeur pour que rayonne notre pays, mais la grandeur est au prix de la qualité de nos démarches et œuvres.
17- La montagne de l’Atacora doit nous rappeler que la solidité de la fondation est le point de départ de la durabilité de nos œuvres quel que soit le secteur considéré. La qualité de l’œuvre, ce sont les soins apportés à tout ce qui fait l’œuvre pour la mettre en capacité de traverser les époques et les épisodes. Chaque citoyen béninois doit avoir à cœur l’exigence de la qualité en toute chose car c’est la qualité profonde qui fait l’image désirée et l’héritage durable.

18- Donc, les actes que nous posons doivent être des actes de qualité qui honorent l’homme, la société et la nature car nos œuvres doivent concourir à enrichir les merveilles de la nature. Si la qualité humaine est l’expression de notre élévation d’esprit, la hauteur que nous prenons en toute chose est une attitude d’espérance, une audace face à l’obstacle et à l’échec.

19- En parcourant les pentes, les sommets, les vallées et les grottes de l’Atacora, nous parcourons un monde d’abord mental, spirituel et physique qui nous rappelle que tout dans la vie est une succession : succession des hauts et des bas, succession du difficile et du facile, succession des temps et températures, succession des étages ou des strates et, tout ceci, pour rappeler à nos consciences individuelles que la résilience doit être le maitre-mot de l’existence humaine, car nous pouvons puiser en nous et en tout temps l’énergie nécessaire pour rebondir. C’est cette renaissance par l’espérance que cache l’Atacora qui doit nous rassurer que le Bénin aspire à un monde meilleur et cette aspiration doit être portée par la persévérance, la vérité, la détermination et le respect de nos engagements car c’est là l’être spirituel.

20- Cette chaine de montagnes nous révèle le secret de notre chaine alimentaire et de notre chaine de solidarité pour l’unité nationale, la paix et le développement. En même temps, l’Atacora par sa masse imposante nous rappelle la patience, l’endurance et la sagesse car la grandeur et la réputation se construisent avec le temps.

21- Par l’élévation de nos espérances jusqu’au sommet de cette montagne, nous allons faire occuper à notre pays une nouvelle position et le faire entrer dans une nouvelle ère qui le fera briller et rayonner dans un monde, malgré sa modeste taille physique. Ce n’est pas descendre des pentes de la montagne qui sera désormais le problème à résoudre, mais comment faire pour rebondir et remonter jusqu’au sommet. C’est cette capacité de résilience que nous aurons à construire et tenant lieu de notre révolution culturelle et spirituelle pour fertiliser durablement par la Nouvelle Conscience la terre de nos ancêtres.
22- L’architecte idéologique de cette grandeur que nous voulons pour notre pays exige de voir loin pour bien nous projeter. Pour cela, croyons en nos capacités, cultivons l’humilité car personne n’est suffisamment fort pour tout réussir tout seul. Donnons-nous la main comme ces monts enchainés et ensoleillés. Par notre travail acharné et persévérant, tous les trésors cachés descendront en cascades comme des bénédictions.
23- Que le Bénin devienne un édifice fort et imposant qui charpente monts et vallées, et suffisamment résistant pour traverser des générations et affronter les obstacles à son développement ! Ensemble, nous pouvons le construire. Commençons par remonter l’Atacora pour y fixer l’étendard de la Nouvelle Conscience.
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