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Début timide des cours une semaine après la rentrée scolaire au Bénin
Publié le mardi 13 octobre 2015  |  24 heures au Bénin
Rentrée
© 24 heures au Bénin par Pintos GNANGNON.
Rentrée scolaire 2014-2015




Sept jours après le début de la rentrée, le secteur de l’éducation au Bénin est certes animé. Mais, on constate que contrairement dans le secteur privé, les élèves attendent encore le début des cours alors que la plupart des enseignants vaquent à d’autres occupations.

Parties de football sur les terrains de sport, jeux, flâneries et bavardages dans la cour des collèges et écoles, dans les classes et leurs abords. Jeux électroniques attrayants et payants en ville. Bref, dans les établissements scolaires publics au Bénin, sept jours après le début de la rentrée des classes, force est de constater que concernant les cours, les élèves sont désœuvrés. « Nous nous sommes prêts mais les professeurs, non », a confié hier matin, Gauthier, élève en classe de 3ème dans un collège public de Cotonou. Toujours dans la même ville, alors que dans les établissements scolaires privés on travaille à fond depuis lors, dans la totalités des collèges marqués par l’insalubrité des lieux, l’heure est à l’inscription des transférés après celui des inscrits en classe de sixième abondamment admis l’année dernière au Certificat d’études primaires (CEP).

Parallèlement, au niveau des censorats, on continue de donner les emplois du temps des enseignants retardataires. Approché, un directeur nous a confié que compte tenu des affectations opérées ces derniers temps par le ministère des enseignements secondaire et de la formation technique et professionnelle, on attend les remplacés pour combler le vide laissé par les partants. A tout cela, les chefs d’établissements, ont évoqué l’attente des fameuses subventions de l’Etat indispensables pour les besoins matériels et financiers.

Mais on peut dire à juste titre dire que ce retard dans le démarrage des cours s’explique par les menaces de grève brandies par le front des syndicats des trois ordres d’enseignement pour amener le gouvernement à satisfaire diverses revendications toujours pas résolues depuis des années scolaires précédentes. « Les autorités de ce pays sont dures d’oreilles et s’amusent avec l’avenir des enfants », dit tristement Youssouf Sadikou, enseignant et leader syndical qui a par ailleurs ajouté que la semaine à venir à de fortes chances de voir le secteur éducatif paralysé par une grève. Pour l’instant, on retient que le vrai travail n’a pas encore commencé dans l’enseignement public au Bénin.
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