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Idji Kolawolé : un état des lieux des forces politiques s’impose
Publié le lundi 19 octobre 2015  |  Fraternité
Antoine
© aCotonou.com par DR
Antoine Idji Kolawolé, ancien président de l`Assemblée nationale, députés Union fait la Nation a l`Assemblée Nationale.




C’est une occasion exceptionnelle d’avoir toutes ces forces vives de l’Union, qui viennent d’à peu près toutes les parties du pays. Ce qui fait la différence entre l’Un et un certain nombre de forces politiques qui ont peut être beaucoup d’élus mais concentrés dans une région ou dans quelques régions du pays. Je voudrais tenter un essai de présentation des rapports de forces politiques à l’intérieur du pays. Chacun de nous à vrai dire, depuis quelque temps, dit couramment la prochaine fois, nous ne voulons plus être dans l’opposition, parce que dix ans d’opposition, parfois beaucoup plus pour certains, ça suffit. Nous sommes nombreux à dire cela. Ce matin encore, j’ai entendu dire cela de plusieurs bouches. Mais, que veut dire ce slogan ? C’est une question qui se pose. Est-ce que ce slogan veut dire, peu importe le pouvoir qui va s’installer en 2016, nous serons dedans. Même si c’est ‘’après nous, c’est nous’’ ? C’est-à-dire si malgré tout, c’est Yayi Boni qui se réinstalle au pouvoir, pas lui-même, chose de plus en plus improbable, mais par personne interposée, même si c’est ça, nous serons dans ce pouvoir là pour continuer ce que nous avons dénoncé depuis de nombreuses années maintenant ? Est-ce que c’est ça, nous ne voulons plus faire de l’opposition ? Ça peut vouloir dire ça. Et si c’est ça, ça veut dire que nous aurons démissionné, renoncé à la lutte, nous aurons tourné le dos à ce pour quoi nous nous sommes battus, que nous avons consenti des sacrifices depuis aussi longtemps. Mais cela peut signifier autre chose. Par exemple, que nous voulons nous battre pour gagner en 2016. Que l’Union fait la nation gagne la présidentielle ou tout au moins que l’Union puisse participer à la gestion du pouvoir après 2016, et je crois que c’est ce que beaucoup veulent dire en disant nous ne voulons faire plus de l’opposition. Si c’est ça réellement ce que nous voulons dire, nous n’allons pas le dire de façon paresseuse, en rêvassant, en ne nous prenant pas au sérieux, en ne regardant pas l’état des forces dans le pays. Et l’état des forces, c’est quoi ? Pour faire l’état des forces, puisque ce sont les diverses communes du Bénin que nous avons représentées ici, je crois qu’on pourrait commencer à dire que chacun de nous se regarde. Quel est l’état des forces dans votre village ? Si l’élection était pour ce soir, qu’est-ce que dans votre village en particulier, nous pouvons avoir. Il me semble que c’est là une façon pratique et pragmatique de poser les problèmes. Dans votre arrondissement, dans votre commune, quel résultat aurions-nous si l’élection est pour ce soir ou pour demain ? L’élection est pour février. Le 28 février 2016, quels seront nos résultats dans votre commune ? Voilà une manière sérieuse de poser le problème des rapports de forces, de l’état des lieux politique actuel de notre pays. Il s’agit de chercher à mesurer sérieusement nos forces, pour savoir les choix à faire, les préparatifs à mener pour que nous puissions être assis là où nous serions pour faire le Bénin dont nous avions rêvé. Mais il ne suffira pas de rester là, à nous gargariser de mots en disant que de toutes les façons, les gens nous aiment nous allons gagner. Et si nous ne pouvons pas dire ça, commençons par examiner ce que nous avons été lors des dernières élections législatives, communales, locales.
La rédaction
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