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5ème édition du circuit junior Itf : le Bénin poursuit son ascension
Publié le jeudi 12 septembre 2013   |  24 heures au Bénin


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© Autre presse par DR
5ème édition du circuit junior Itf : le Bénin poursuit son ascension


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Malgré sa volonté et sa détermination, Espérance Follykoué a échoué dans sa finale en clôture de la 5ème édition du circuit junior Itf de l’Afrique de l’Ouest et du Centre que Cotonou a abrité la semaine écoulée.

Soutenu par le public de Kouhounou, la Béninoise n’y parvient pas à damer le pion à l’indienne, Pareira Rikeetha, son adversaire de la soirée. Le match a démarré à 14 H 40 mn sous un soleil de plomb. Et pourtant ce soleil accablant n’a pas émoussé les ardeurs de l’Indienne. Et pour cause, sur son premier service, la Béninoise a été obligée de céder sous ses lourdes frappes. Elle a mis ainsi son rouleau compresseur en marche. En moins d’un quart d’heure, elle a gagné les trois premiers jeux.

A trois zéro au premier set, la confiance s’est installée. Mais son double faute au quatrième jeu permettra à Espérance Follykoué de se rendre compte qu’à travers sa ruse, elle peut arrêter l’offensive. Evidemment, ses balles bombées n’ont pas facilité la tâche à Pereira dont le jeu est axé sur les frappes en profondeur. Lentement et sûrement, elle est parvenue à combler le retard.

A quatre partout le match était relancé. Mais très déterminée, l’indienne y arrivée en lui prenant les deux jeux de suite. Elle gagne le set (6/4). Le second set a été très disputé. Consciente du retard, la Béninoise, a pris le devant.

Elle menait trois zéro quand l’adversaire a retrouvé un second souffle et la rattrape. A six jeux partout, il a fallu le tiebreak pour les départager. A ce propos, il fallait que Follykoué breake Pereira pour relancer le match ou le schéma contraire pour mettre fin à la partie. Au désarroi du grand public, Rekeetha Pereira y arriva au bout d’une heure 10 mn. Elle gagne ainsi le circuit, étape de Cotonou au mérite en 01 heure 50mn (6/4 ; 7/6 (5). « Elle est plus régulière et physique », a déclaré plus tard la Béninoise Peut-être s’armera de courage pour lui damer le pion à la seconde étape qui démarre ce matin à Lomé. Ce circuit, destiné aux régions ouest et centre de l’Afrique offre par ailleurs l’opportunité aux Européens, Asiatiques, Américains… qui viennent grappiller des points afin d’améliorer leur position dans le classement de l’Itf (Fédération internationale de tennis). C’est pour cette raison qu’ils étaient nombreux les pays qui ont pris part à l’étape de Cotonou.

Les autres finales. Chez les garçons, Seydou Diallo du Mali a battu Médard Joël de la Côte d’Ivoire 6/4, 6/0. En double messieurs, Diallo Seydou (Mali) et Benjamin Fumi (Ghana) ont battu Bulbul Etekan (Turquie) etChetty Joshua (Afrique du Sud) 3/6, 6/0, 10(7). Enfin en double dames, la paire Ahounou Anicette/Follykoué Esopérance (Bénin) a été battue par Friedrich Diane (Allemagne)/Mdluwa Warona (Afrique du Sud) 6/2, 4/6 (10 – 3).

Le président Jean Claude Talon fait le bilan

Dans l’ensemble, nous avons assisté à un beau match. Malgré sa détermination, la béninoise est tombée sur plus forte qu’elle.

Etes-vous satisfait cependant ?

Vous savez que quand on perd une finale, on n’est pas satisfait. Il arrive parfois que lorsqu’on gagne en ce qui nous concerne, nous ne sommes pas satisfaits. Je crois que c’est une épreuve à laquelle nous tenons. C’est la 5ème fois de suite que nous organisons ce tournoi de la Fédération internationale de tennis, parrainé par la confédération africaine. Ce que nous observons, c’est que notre capacité à organiser cet événement est malheureusement de moins en moins renforcée. Je dirais même qu’elle diminue puisqu’elle est faite difficilement. C’est l’une des raisons pour les quelles l’officier de développement a tenu publiquement à nous féliciter pour avoir une fois de suite fait aboutir cette organisation. Bien qu’il y ait eu huit participations avec deux jeunes filles qui se sont hissées en demi-finale, nous ne sommes pas si satisfaits du niveau que nous atteignons aujourd’hui. A titre personnel, j’ai l’impression que le niveau général dans la sous-région ne progresse pas. Dons je ne peux pas faire de l’autosatisfaction pour dire que tout va bien. Cependant, c’est une satisfaction que d’avoir organisé un tel événement que regroupe une vingtaine de nations.

Vous partagez l’avis de ceux qui pensent que le passage de témoin entre la génération de Tundé Sègodo et celle qui monte actuellement ne s’est pas fait dans la douceur ?

C’est vrai certes, mais il y a quand même un changement qui est en train de s’opérer. A la Confédération, le lieu d’élite où sont formés les joueurs était le centre de Dakar qui vient d’être transféré au Maroc suite à la décision prise lors de la dernière assemblée à Nairobi. Au Maroc où il y a une grande proximité de tournois. Le Maroc à lui seul compte plus de tournois que le reste de l’Afrique réuni sans compter aussi que le Maroc se trouve à côté de l’Espagne, du Sud de la France, de l’Italie sur lesquels nous pouvons miser pour la pratique du tennis par nos jeunes. Pour qu’un jeune soit compétitif au plan mondial, il faut 60 à 80 matches par an. Or, le nombre de compétitions dans notre sous-région est négligeable. N’osons même pas parler de nos pays respectifs. Don ce transfert du centre de Dakar au Maroc est une très bonne chose. Donc pour en venir à votre question, pour qu’un jeune puisse prendre convenablement le relai de Tundé Sègodo ou Stéphanie N’Tcha (USA), il faut qu’il soit dans l’environnement de Casablanca. Et pour aller là, il faut le mériter. C’est pourquoi j’en profite pour lancer un appel à l’endroit de nos autorités. A propos nous demandons à notre nouveau ministre des sports de nous soutenir pour notre participation régulière aux plus grands nombres d’épreuves avec l’aide du ministère qui nous fait un peu défaut pour le moment. Une seule hirondelle ne fait pas le printemps. Ce n’est pas parce qu’on nous a soutenu pour notre participation à la coupe Davis à Lisbonne et Chypres que notre crédit soit épuisé et que nous n’ayons plus rien. Il y a encore le championnat à organiser. Nous avons aussi un grand tournoi en fin d’année avec le partenaire de l’année dernière qui ne s’est pas encore rapproché de nous. Pour ces diverses raisons, nous pouvons avoir encore espoir et il nous reste du travail à faire.

Qu’en est-il de la coupe Davis ?

Nous avons une ambition pour la coupe Davis que je ne vais pas expliquer publiquement ici. Madame le ministre vient de prendre fonction nouvellement et il y a d’autres dossiers qui l’attendent. Je vais me rapprocher d’elle bientôt pour lui expliquer nos ambitions pour la coupe Davis avant de me permettre d’en parler publiquement. Mais notre ambition, c’est de retourner au groupe II. Ce qui passe par une nouvelle qualification. Nous sollicitons pour cela les autorités à divers niveaux, les acteurs du tennis, les sponsors j’espère afin que nous mettions en œuvre cette ambition.


Propos recuellis par E. G

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