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Braquage à Copargo Des femmes violées et de l’argent emporté
Publié le mardi 20 octobre 2015 | Autre presse
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© Autre presse par DR
Macaron de la police |
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Les braqueurs ont frappé les usagers de la route dans la Donga. Au cours de cet acte, d’importants objets de valeur de même qu’une somme importante d’argent ont été emportés. A cela s’ajoute les cas de viols des victimes.
Des jeunes filles violées, plusieurs blessés et plus de cinq cent (500) mille francs Cfa ont été emportés dans le braquage survenu ce week-end sur l’axe Djougou-Copargo à la hauteur du village Nalohou II. D’après les explications de l’une des victimes bastonnée et admise au centre de santé de Copargo, les braqueurs, armés de fusil artisanal et de coupe-coupe ont simulé un accident avec la moto. La scène a amené le chauffeur du mini bus venant de Tanguiéta à bord duquel se trouvent quatorze passagers dont plusieurs jeunes filles à s’arrêter. La même source informe qu’après une fouille minutieuse des passagers, toutes les jeunes filles ont été violées une à une, impuisante d’agir. Au terme de l’opération, le bus a ensuite servi de barrière pour simuler un accident. Dans ce traquenard, vint tomber un autre véhicule 10 tonnes en prévenance du Nigéria et avec à son bord cinq jeunes hommes et transportant de l’essence de contrebande communément appelée « Kpayo ». Les braqueurs, ont réussi à récupérer cinq cent (500) mille Cfa chez le conducteur après avoir tabassé tous les hommes. Deux véhicules, l’une venant de Djougou et l’autre de Natitingou, ont pu échapper à la ruse des braqueurs. Ce qui les a contraints à se volatiliser dans la forêt. Les blessés ont été admis à l’hôpital de Copargo et de sources sécuritaire, la brigade de gendarmerie de Copargo alertée aux environs de 08 heures ce dimanche a lancé les recherches qui se poursuivent, pour mettre la main sur les auteurs de ce braquage. Il faut constater que le braquage persiste sur les axes routiers à la veille de la fin d’année. Il revient aux usagers de la route de prendre leur disposition, pour éviter de tomber dans le piège des hors la loi.
A. M.
L’informateur
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