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Pléthore de candidatures à la présidentielle de 2016 : les propositions de Daniel Tawéma pour arrêter la dérive
Publié le mercredi 21 octobre 2015  |  La Nouvelle Expression




A quatre mois de la présidentielle 2016, nombreux sont les Béninois qui sont effarés du fait du nombre pléthorique de candidatures annoncées et suscitées. C’est le cas de l’ancien ministre de l’Intérieur et ancien secrétaire général du Fard Alafia, Daniel Tawéma qui exprime sa désolation et fait des propositions pour améliorer à l’avenir le système partisan au Bénin.
Matini MARCOS
25 ans après l’avènement du renouveau démocratique, le Bénin vit son pire moment de la vie politique nationale à quatre mois de la présidentielle de février 2016. L’indécision et la confusion à désigner un candidat pour la présidentielle au sein de la majorité des partis et alliances de partis politiques. Comme si cela ne suffisait pas, on annonce plus d’une cinquantaine de candidatures, comme si la fonction présidentielle est reléguée à la fonction d’un chef de village. Mis à part un ou deux partis politiques qui ont annoncé déjà leur candidat, les 248 autres formations politiques disent attendre la direction du vent favorable avant de désigner leur candidat, sous prétexte qu’ils ne veulent pas vivre les misères faites aux opposants sous les tropiques. Dans ce climat d’opportunismes et de défaut de conviction, il urge pour la classe politique de faire un examen de conscience et de franchir la barrière des bonnes intentions et poser des actes concrets en vue d’améliorer le système partisan béninois.
Une caution de 100 millions pour forcer les regroupements
Approché, l'ancien ministre de l'Intérieur et homme politique redoutable, Daniel Tawéma, se dit attristé face au visage que présente aujourd'hui la classe politique, avec plus d'une cinquantaine de candidatures annoncées à la présidentielle de 2016. On se rappelle qu’au cours de la première législature (1991-1995), prévoyant, il avait proposé que chaque candidat à la présidentielle dépose une caution de 100 millions de FCFA. Ceci en vue de canaliser le pluralisme intégral inscrit dans la constitution. Ainsi, ce montant forcera, les partis politiques à se regrouper. Mais, hélas, la proposition n’a pas prospéré, car d’aucuns y voyaient une exclusion d’une frange de la population. Ironie du sort, ces hommes politiques, qui ont réfuté cette proposition à l’époque, sont les premiers aujourd’hui à déclarer qu’il faut revoir à la hausse, la caution et améliorer le système partisan. Une fois encore, face à la dérive constatée l’ancien ministre Daniel Tawéma réitère encore sa proposition de faire passer la caution de 15 millions à 100 millions de FCFA. Il urge donc que le prochain régime et les parlementaires explorent cette suggestion de cet homme politique averti.
Le financement des partis politiques
Il parle également de la nécessité de revoir le financement des partis politiques. Il revient à l’Etat d’appuyer les partis politiques par un financement selon des critères bien définis. Pour exemple, tout parti ou alliance de partis politiques qui obtient 5% ou 10% des suffrages exprimés peut prétendre bénéficier de ce financement. De plus, l’ancien secrétaire général du Fard Alafia exhorte les militants à cultiver l’habitude de la cotisation, afin d’avoir droit au chapitre. En laissant la plénitude du financement du parti à quelques-uns ou au seul chef de Parti politique, il est toujours difficile au militant d'avoir droit au chapitre. Autant de pistes à explorer par la classe politique. En attendant, on gère la confusion de 2016 en espérant qu’il y ait moins de casses.
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