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Rencontre de négociation avec syndicats sur les revendications: Le Gouvernement prêt à signer les statuts des enseignants mardi, le Front toujours menaçant
Publié le vendredi 23 octobre 2015  |  L`événement Précis
Lionel
© Autre presse par DR
Lionel Zinsou nommé Premier ministre du nouveau gouvernement




Sur demande du Gouvernement, la Commission nationale permanente de concertations et de négociations collectives Gouvernement / Centrales et Confédérations syndicales s’est réunie hier, jeudi 22 octobre à la Bourse du Travail. L’ordre du jour consistait à échanger au sujet des décrets portant statuts particuliers des personnels enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire général, technique et professionnel. Au terme des échanges, où les deux parties ont passé en revue tout le processus d’élaboration et d’adoption des statuts, elles se sont accordées pour se revoir le mardi prochain pour la finalisation des documents à l’étude au Ministère des finances. Après environ 1 heure 30 minutes d’échanges, les secrétaires généraux ont exprimé leur indignation face à la lenteur dans la signature des documents. Pour Pascal Todjinou, ce qui est important est que les statuts sont totalement acquis et il ne reste que le coût dans la progression à étaler sur environ 10 ans pour voir l’évolution de la carrière des enseignants en relation avec les recettes nationales. « Ils ont dit qu’ils vont finir l’évaluation d’ici lundi prochain afin qu’on se revoit mardi », a confié le secrétaire général de la CGTB. Pour sa part, le vice premier ministre, François Abiola, a rassuré les partenaires sociaux de la volonté du Gouvernement de concrétiser sa promesse. A cet effet, il a justifié le retard accusé dans la signature des décrets prévus pour être finalisés le 30 septembre 2015 avant la rentrée des classes. A l’en croire, « les statuts sont en train d’être élaborés. Quand il y a des statuts, il y a des coûts et par rapport à cela, il y a des analyses qui se font actuellement au niveau du Ministère des finances qui vont nous proposer des scénarii ». Au regard de cette démarche, il a appelé les enseignants à la patience, car pour lui, le Gouvernement tiendra à ses engagements. Par ailleurs, les membres du Front d’action des syndicats de l’éducation qui ont aussi participé à la rencontre ont dit leur regret de voir le Gouvernement continuer dans le dilatoire.

Maxime Okoundé, porte-parole du Front
«Mardi, ils viendront dire qu’ils ont signé le papier et qu’on peut enclencher la phase de négociations »

«On n’est pas encore satisfait puisqu’on n’a pas encore ce qu’on cherche. Il y a un début de dialogue. Le Gouvernement est venu dire qu’il n’a pas fini ses calculs qui seront achevés mardi. Pour nous donc, le mouvement continue. Il faut comprendre que l’ouverture des négociations n’arrête pas le mouvement. La motion de la semaine prochaine, à savoir, mardi, mercredi et jeudi, est déjà déposée pour 72 heures. Le Gouvernement l’a déjà. Qu’il nous signe d’abord les documents et à la phase de mise en œuvre, on verra par où, eux, ils veulent commencer. L’Etat est une continuité. Nous n’avons jamais demandé de nous appliquer toutes les mesures d’un trait. On a vu comment ils ont fait avec les autres corps. Avec l’enseignement supérieur en 2010, cela a été fait autrement. La question du nombre qu’ils évoquent est un critère fallacieux. Nous attendons le mardi pour voir clair. J’espère qu’ils viendront dire qu’ils ont signé le papier et qu’on peut enclencher la phase de négociations. L’affaire d’incidence est un faux débat. Quand ils s’accordent sur les avantages dans leurs clubs politiques, est-ce qu’ils s’asseyent pour faire d’évaluation sur 10 ans ? Qu’on ne nous dise pas ce qui n’existe pas. C’est un Gouvernement responsable qui peut accepter sa promesse. On ne demande pas la lune. Et comme vous avez constaté, notre mouvement de 48 heures a été bien suivi. Toutes les poches de résistances qu’on craignait se sont rangées dans le mouvement. L’enjeu est capital. Nos statuts particuliers passent ou ça casse. Maintenant ou jamais ».

Emmanuel GBETO
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