Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



La Presse du Jour N° 1969 du 12/9/2013

Voir la Titrologie

  Sondage



 Autres articles



Comment

Politique

Pour une rentrée scolaire apaisée : A quand la reprise des négociations gouvernement-syndicats ?
Publié le vendredi 13 septembre 2013   |  La Presse du Jour




 Vos outils




La rentrée scolaire est pour très bientôt. Elle s’annonce mouvementée, à en croire le Front des syndicats des trois ordres de l’enseignement. Ce vendredi 13 septembre 2013 à partir de 8 heures précises, plusieurs centrales et confédérations syndicales ont appelé leurs syndiqués à la Bourse du travail.

Objectif : «tenir un géant meeting le (…) pour éclairer les travailleurs et retraités des secteurs public, privé et parapublic, de l’informel, les chômeurs et les diplômés sans emploi sur des sujets brûlants de l’heure… ». Parmi ces sujets sont placés en bonne place « la situation du dialogue social dans notre pays » et «les menaces sur la rentrée scolaire 2013-2014». Les responsables de centrales et confédérations syndicales entendent défendre les intérêts matériels, moraux et professionnels des travailleurs. La seule manière de les apaiser est de les écouter et de trouver une issue aux différentes revendications.

Et cela, le gouvernement de Boni Yayi le sait. Seulement, rien n’est entrepris par ce même gouvernement dans le sens d’un apaisement des mouvements. Le dialogue social est au point mort. Certains responsables syndicaux craignent même que ce dialogue ne prenne un coup fatal après le départ de Pascal Irénée Koupaki.

N’empêche ! L’Etat est une continuité. Il y a bien des gens dans l’Exécutif capables de reprendre langue avec les syndicats du système éducatif. Seule solution pour que la prochaine rentrée scolaire se tienne effectivement et soit apisée. On le sait, le Chef de l’Etat, ces derniers jours, est sur plusieurs fronts. Yayi sait aussi écouter et apaiser ses compatriotes fâchés contre lui. Mais le temps presse. Il va falloir faire vite.

Euloge Bafou

 Commentaires