Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Autres articles



Comment

Politique

Les forces politiques de la majorité présidentielle de l’Ouémé-plateau donnent CARTE BLANCHE à Boni Yayi
Publié le lundi 16 septembre 2013   |  24 heures au Bénin


Le
© Autre presse par DR
Le President Béninois Boni Yayi


 Vos outils




Ils étaient environs 5000 âmes venues de toutes les communes et arrondissement de l’Ouémé et du plateau à répondre à l’appel de leurs dignes fils, le ministre François Houessou et le préfet Moukaram Badarou qui ont connu des ascensions politiques majeures à la faveur du dernier remaniement ministériel. Ils étaient à l’occasion soutenus par les maires membres de la majorité présidentielle de l’Ouémé et du Plateau. A noter la présence de Dominique Tagbodji, Julien Toviessi du représentant de l’honorable Sofiatou SCHANOU et bien d’autres grands noms de la mouvance de ce département.

Ils sont venus comme un seul homme communier avec eux pour dire merci à Dieu et au président de la république qui a bien voulu placer sa confiance en leurs modestes personnes.
Cette rencontre a également permis à ces acteurs politiques de clarifier la position qui est la leur ainsi que celle de leurs militants au sujet de la révision de la constitution.
Ainsi, Tour à tour, avec beaucoup de conviction, de doigté, de foi et d’engagement, élus locaux, chefs de partis, députés à l’assemblée nationale, préfet et ministres sont passés au pupitre pour dire et expliquer la nécessité du projet de révision de la constitution. Que ce soit pour renseigner sur les dispositions de la loi fondamentale qui la prévoient, soit pour montrer quelques insuffisances dont elle regorge, soit encore pour dénoncer le vaste complot de blocage du projet de la révision de la constitution ou pour dire leurs pleines adhésions, chacun de ces dignes filles et fils de l’Ouémé et du plateau ont avec beaucoup de manière rallié leurs militants à la noble cause du chef de l’Etat.
A ce rendez-vous, le président du comité des sages de Porto-Novo,
Karim Da-Silva, avec énormément d’émotion a laissé parler son cœur. Il est temps selon lui que Porto-Novo comprenne que le cheval sur lequel il a misé depuis 21 ans n’est pas le gagnant et qu’il n’est pas trop tard pour changer de fusils d’épaule.
Tous ces comportements sont à son avis de nature à remettre en cause le développement de Porto-Novo. C’est Dieu qui élit le président de la république, a-t-il attesté. Il a salué la clairvoyance du chef de l’Etat qui en dépit de tout n’a pas cessé de faire la promotion des enfants de l’Ouémé et du Plateau.
« Je voudrais signaler encore une fois que la constitution n’est pas
la bible ni le coran. Elle s’adapte à l’aire du temps pour s’accommoder aux besoins d’un pays et à ceux de la population. C’est d’ailleurs pourquoi le titre 10 et les articles 154, 155 et 156 de la même constitution préviennent sur les normes de sa révision. » A tenu à mettre au point le préfet Moukaram Badarou avant de poursuivre « ceux qui ont rédigé la constitution en vigueur, sont les mêmes et renforcés cette fois-ci par d’autres qui ont procédé à sa relecture qui s’opposent à sa révision. » Pour Moukaram Badarou, par ailleurs président du parti conscience citoyenne, il faut donner carte blanche au président de la république de continuer à traduire dans les faits le programme à partir duquel il a été élu par le peuple Béninois.


La révision de la constitution selon le ministre François Houessou n’est pas un luxe pour le Bénin mais une nécessité, une exigence qui
remonte à plusieurs années notamment à l’élection présidentielle de 2006 avec les désistements successifs qui ont failli plonger la démocratie dans une nuit profonde. La plus part des lois soutient-t-il, est à améliorer afin de les adapter aux exigences sociopolitiques, économiques et culturelles du moment. Il s’est alors demandé comment des démocrates peuvent contester la nécessité de créer
la cour des comptes, de rendre constitutionnelle la CENA et l’imprescriptibilité des crimes économiques. François Houessou est également revenu sur la nécessité de lutter contre l’essence de contrebande, les bienfaits des choix économiques du gouvernement, le Ramu, la promotion agricole, l’emploi des jeunes et la question de la sécurité des personnes et des biens.Il les a invités à être porteurs de la bonne nouvelle.La liesse populaire qui a clôturé la manifestation a été la preuve que le message est passé.

 Commentaires