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Organisation du Hadj 2013 : El Hadj Nassirou Bako-Arifari innove et s’attache au suivi des recommandations du Chef de l’Etat
Publié le lundi 16 septembre 2013   |  L`événement Précis


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© Autre presse par DR
Le Ministre des Affaires étrangères Nassirou Bako-Arifari


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Les problèmes auxquels font face les groupes de convoyage des pèlerins, les solutions à envisager, les informations à partager, les dispositions à prendre par le comité technique du Hadj et l’ensemble des groupes de convoyage de pèlerins, tels sont les points qui ont été au centre des échanges entre le Coordonateur national du Hadj et toutes les parties prenantes dans l’organisation du 5ème pilier de l’islam au Bénin. C’était vendredi dernier, à l’occasion d’un point de presse animé par El Hadj Nassirou BAKO-ARIFARI, Coordonateur national du Hadj, dans la salle du Fleuve jaune du Ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine, de la Francophonie et des Béninois de l’extérieur.

« Il n’y aura pas de prorogation si le site d’enregistrement des visas venait à être fermé par les autorités saoudiennes. Si le quota de 3 200 pèlerins accordé au Bénin, cette année, n’a pas pu être enregistré avant le 15 septembre, la fermeture de la plateforme est irrémédiable ». En donnant l’alerte à l’ensemble de la communauté musulmane, El Hadj Nassirou BAKO-ARIFARI, Coordonateur national du Hadj, applique ainsi le principe de prévention. En s’exprimant à l’occasion d’un point de presse, vendredi dernier, en présence des membres du Comité technique du Hadj, de l’ensemble des groupes de convoyage de pèlerins membres du Conseil national des convoyeurs du Hadj, des représentants de ministères sectoriels, des représentants d’Ecobank, et d’un opérateur saoudien, le Chef de la diplomatie béninoise tenait à faire le point des avancées obtenues depuis qu’il a plu au Chef de l’Etat, Dr Boni YAYI, de lui confier la lourde mission de coordonner l’organisation du Hadj, au nom de l’Etat béninois. Après un tour d’horizon des points essentiels de l’organisation, El Hadj Nassirou BAKO-ARIFARI a tenu à s’assurer que toutes les parties intervenant dans l’organisation du Hadj jouent leur partition afin que l’édition 2013 du Hadj se déroule dans les meilleures conditions. « Au niveau du CONACO, tout se passe bien. Les candidats au pèlerinage s’inscrivent effectivement et les convoyeurs font régulièrement les versements à Ecobank. Par ailleurs, nous bénéficions des diligences nécessaires des services de l’immigration pour que nous soyons en possession de tous les passeports déposés dans le cadre du Hadj. (…) Il n’y a pas de problème majeur donc », rassure El Hadj Hamidou OURO DJERI, Président du Conseil national des Convoyeurs du Hadj au Bénin. Au moment où nous mettons sous presse, 2778 pèlerins ont pu être inscrits en ligne, soit un taux de 86,81%, et 2010 candidats ont déjà entièrement versés les frais du Hadj, soit 62,50%. La tendance est à la hausse, de quoi réjouir le secrétaire permanent du Comité technique, l’ambassadeur Issiradjou GOMINA. « Nous mettrons tout en œuvre pour que le Hadj de cette année soit meilleur à celui de l’année dernière », formule le diplomate. Le premier responsable de la Direction de l’Informatique, du Pré-archivage et de la Documentation diplomatique du Ministère des Affaires étrangères, ne dit pas autre chose. « Nous pouvons raisonnablement atteindre le quota de 3200 pèlerins accordés au Bénin dans la journée du lundi (NDLR : ce jour) vu le cours accéléré des versements ces dernières heures », complète Dr Aziz CHABI-IMOROU, non sans un brin de satisfaction.

Les innovations dans l’organisation du Hadj 2013
Dans la gestion des passeports et visas, la Direction de l’Informatique, du Pré-archivage et de la Documentation diplomatique du Ministère des Affaires étrangères que dirige Dr Aziz CHABI-IMOROU a pris des initiatives intéressantes et innovantes. Ces nouvelles mesures sont de quatre ordres, à savoir, la possibilité d’établir beaucoup plus tôt un projet-type de liste de chaque vol avant même la date prévue pour le premier vol, le système d’alerte qui indique qu’un groupe de convoyage a atteint le quota qui lui est attribué, la manipulation minimale des passeports physiques et l’achat sur place à Cotonou des taxes saoudiennes. En effet, la programmation des différents vols se fait selon l’ordre de versement des frais du Hadj à la banque partenaire qu’est Ecobank. L’existence d’un système de banque par Internet permet de signaler instantanément aux services des Affaires étrangères le versement effectué par un convoyeur au nom de son pèlerin. Les versements sont nominatifs, contrairement à l’année dernière où le convoyeur faisait des versements à la banque par groupe de pèlerins. Ici, la responsabilité du convoyeur est grande puisque ce dernier peut pénaliser le pèlerin en retardant le versement de ses frais de Hadj. Cet état de chose conduit généralement à des cas désespérés lorsque le convoyeur garde, par devers lui, l’argent déjà payé par le candidat au pèlerinage. Le système est transparent et la programmation des vols se fait selon l’ordre de versement. Ainsi, il est possible de situer facilement les responsabilités à l’évaluation. A la date d’aujourd’hui, on peut déjà programmer les 2010 pèlerins qui ont déjà payé. Ce qui fait l’équivalent de 6 vols sur les 10 à programmer. Au finish, il est possible pour chaque candidat de savoir, à l’avance, quel est son vol, la date de son départ et de son retour avec l’heure exacte de l’embarquement tant à l’aller qu’au retour. En ce qui concerne le système d’alerte, dès qu’un pèlerin dépasse le quota qui lui est attribué, un logiciel dénommé GESTION DE HADJ, spécialement conçu par la Direction Informatique pour gérer les bases de données, détecte l’anomalie et le signale. L’année dernière, l’un des problèmes auxquels faisaient face les services techniques, c’étaient les méprises dans l’enregistrement des candidats plus connus par leur surnom que par les noms qui figurent exactement sur leur état civil. Les convoyeurs ayant communiqué par mégarde le surnom, on a souvent assisté à un capharnaüm (cafouillage) terrible à la phase de retrait des passeports physiques. Pour remédier à ce problème, l’enregistrement électronique est dorénavant beaucoup plus strict. « Tout ce qui entre dans notre base comme passeport est enregistré avec 6 identifiants essentiels : le nom du pèlerin, son prénom, son sexe, son âge, son numéro de passeport, et le nom de son convoyeur. De sorte que dès qu’on tape un nom dans notre moteur de recherche, nous avons toutes ces données », révèle M. Aziz CHABI-IMOROU. L’intérêt d’un tel système, c’est qu’il a permis, par exemple, de détecter des passeports identiques. La manipulation physique des passeports est réduite. Ce qui permet de limiter les cas de perte de passeport. Enfin, l’une des grandes innovations, c’est la possibilité pour les convoyeurs d’acheter les taxes saoudiennes à Cotonou. Un opérateur saoudien est venu à Cotonou mettre à la disposition des Béninois 3000 feuillets des taxes appelées Tanazzoul. L’année dernière, c’est l’absence des feuillets de ces taxes dans deux vols qui a pénalisé quelques pèlerins qui ont passé la nuit à la belle étoile à l’aéroport de Djeddah. Des désagréments qui, promet-on, ne seront bientôt qu’un lointain souvenir.
Djibril BOUSSOU

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