Meeting de la majorité présidentielle à Porto-Novo:Un fiasco ! Houngbédji était dans le viseur #aCotonou

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Meeting de la majorité présidentielle à Porto-Novo:Un fiasco ! Houngbédji était dans le viseur

Publié le lundi 16 septembre 2013 | Le Matinal

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Nouvel Porto-Novo : Me Adrien Houngbédji leader du parti du renouveau démocratique Prd

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- 18/7/2013

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Activités des partis politiques 2013

Les leaders politiques de la mouvance présidentielle dans les départements de l’Ouémé et du Plateau ont raté de s’affirmer lors du meeting organisé samedi 14 septembre 2013 au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo. Le ministre de l’Intérieur François Houessou et le préfet desdits départements, Moukaram Badarou, les principaux organisateurs, sont certainement dans le viseur de Yayi Boni pour n’avoir pas mobilisé du monde.

Les organisateurs du meeting du stade Charles de Gaulle de ce samedi n’ont pu mobiliser les députés Hélène Kèkè, Sofiath Schanou qui étaient annoncées dans le programme du jour pour intervenir. Il y avait également l’absence remarquée des leaders politiques Oloyé, Atao Sofiano et autres. Dans les coulisses, on tente de faire croire que l’une des élues du peuple est absente parce qu’elle est en mission. Mais des militants ont démenti. En réalité, ce meeting était voué d’avance à l’échec parce qu’organisé précipitamment pour répondre à Me Adrien Houngbédji qui a flanqué la semaine écoulée un carton rouge au président Yayi Boni. Selon les indiscrétions, le ministre de l’Intérieur François Houessou et le préfet des départements de l’Ouémé et du Plateau Moukaram Badarou ont voulu montrer au président de la République qu’ils contrôlent toute la région, en l’occurrence la ville de Porto-Novo. Sur les banderoles érigées çà et là, on pouvait lire tel ou tel parti ou mouvement donne carton blanc et carton vert à Yayi. Or sur les lieux, il y avait beaucoup plus de curieux que de militants.
Les populations ont boudé la révision de la Constitution
La plupart des militants sur les lieux ont boudé le ministre François Houessou qui a longuement évoqué le sujet de la révision de la Constitution. Plusieurs personnes qui ont requis l’anonymat ont déclaré : « c’est à cause de l’argent qu’on veut nous donner que nous sommes là. Nous, on ne connait rien de la révision de la Constitution, on a plutôt faim ». Ce samedi, les militants de Porto-Novo ont difficilement pu rentrer en possession de leurs sous. Même dans la nuit tardive, certains espéraient encore. Les populations venues de Sèmè-Podji quant à elles, ont été payées sur l’esplanade de l’Assemblée nationale. En réalité, c’était à un leader de cette localité qu’est revenu le soin de s’occuper de la mobilisation. Ceci révèle au grand jour la grotesque manipulation des populations qui ne savent en réalité pas le sens du combat pour la révision de la Constitution.

Cacophonie entrecinq maires

Mathias Gbèdan de Sèmè-Podji, Yaya Saka d’Adjarra, Raymond Fafoumi d’Ifangni, Gérard Adoussiba d’Adjohoun et Isidore Zinsou de Bonou. Ce sont les cinq maires qui ont répondu présent à ce meeting. Si les uns ont simplement dit leur soutien aux actions de développement de Yayi Boni, d’autres ont plaidé pour que le développement dans leur localité soit une réalité. « Nous ne pouvons pas faire tout ceci, et que notre localité soit toujours reléguée au dernier rang. Vous imaginez qu’il n’y a pas de laboratoire dans la Vallée, pas suffisamment d’école alors qu’elle est gratuite. Il faut que le gouvernement nous accompagne quant on le soutient », a déclaré le maire de Bonou, Isidore Zinsou. Ces collègues maires qui chuchotaient à voix basse, ont trouvé cette intervention inopportune car pour eux, il s’agit d’un meeting de soutien qui ne devrait pas se transfomer en une tribune de revendication et de désapprobation de la politique du gouvernement. Même le ministre de l’Intérieur François Houessou "s’est retourné dans son fauteuil".

Thobias Gnansounou Rufino
(Br Ouémé/Plateau)

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