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Le Matinal N° 4188 du 18/9/2013

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Formation universitaire au Bénin : L’école supérieure Esae bouscule et fait peur
Publié le mercredi 18 septembre 2013   |  Le Matinal


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Université d`Abomey-Calavi


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Celui qui entreprend une activité doit affronter trois oppositions farouches. Ceux qui font la même chose, ceux qui font le contraire et l’immense majorité, les fainéants, qui ne veulent absolument rien faire. L’Ecole supérieure d’administration et d’économie (Esae) subit depuis peu la furie de certains esprits tordus qui n’arrivent pas à comprendre comment une si jeune université privée puisse avoir le succès et la réussite faciles.


Pendant que parents, étudiants et chercheurs à l’université félicitent les responsables de l’école, certains dans les mêmes catégories préfèrent les attaques, menaces, invectives et intimidations de toutes sortes. Sous prétexte que Esae n’a pas le droit de partager la même formation que les universités ou écoles publiques spécialisées. Certains évoquent l’idée d’une concurrence qui ne les avantagerait pas. D’autres étudiants parlent de leur chance de réussir aux concours de la fonction publique complètement réduite. Mais ces arguties totalement obsolètes ignorent royalement le partenariat public-privé institué par le gouvernement, en marche dans tous les secteurs de la vie publique. L’école supérieure Esae, en tant qu’institution privée de formation universitaire autorisée par le ministère de l’Enseignement supérieur s’y est préparée depuis des années. Créée depuis 2001, l’Esae a très tôt marqué son territoire en asseyant une base très solide de formation universitaire fondée sur la rigueur et une méthodologie qui intègre l’étudiant au cœur du savoir, du savoir-faire et du savoir-être qu’on lui inculque. Les résultats sont très éloquents. Le Bts affiche presque complet aux examens et les étudiants toujours fiers de leurs enseignants. L’encadrement pédagogique assuré par une équipe d’universitaires de très haut niveau dirigée de main de maître par le professeur émérite Albert Nouhouayi. Cette équipe ne ménage pas son effort pour qu’Esae inscrive son nom en lettres d’or au panthéon des meilleures universités privées du Bénin. Depuis la rentrée académique 2010-2011, Esae a intégré une nouvelle dimension qui fait d’elle l’une des universités privées les mieux côtées au Bénin et à l’international. A titre d’exemple, son école de journalisme est la plus respectée, et ses étudiants, les meilleurs des rédactions de la presse écrite béninoise.

Mieux...

La cerise sur le gâteau, c’est l’autorisation dans les règles de l’art accordée pour Esae de former dans certains domaines comme l’administration générale et l’administration des finances qui étaient la chasse gardée de certaines grandes écoles publiques. C’est là que les grincements de dents ont commencé. Il est clair aujourd’hui que l’université publique ne peut plus répondre favorablement à elle seule aux demandes sans cesse accrues de la formation diplômante. Le privé y joue et jouera un rôle de premier ordre pour aider les parents à assurer pleinement l’éducation des enfants. Et c’est là qu’il faut féliciter le ministre d’Etat François Abiola dont les réformes depuis 2010 permettent de savoir quelles sont les écoles qui remplissent les conditions pour que les diplômes soient cosignés par l’Etat. Et la première évaluation de 2012-2013 n’a retenu que 23 universités privées dont fait partie en bonne place Esae. Les parents peuvent savoir dans quelles universités privées faire former leurs enfants parce qu’ils ont les moyens de vérifier la crédibilité de chacune d’elles et sur ce plan Esae s’efforce d’être au top pour mériter la confiance des parents. C’est ce qui fait d’elle l’une des universités privées les mieux cotées. Des écoles comme Eneam, l’Epac voient tous les jours leurs formations exécutées par les privés mais pour autant elles n’ont pas crié haro sur le baudet ; au contraire elles sont toujours restées leaders dans leur domaine de formation respectif. C’est un exemple à suivre au lieu de jalouser les privés qui sont plutôt des partenaires privilégiés. C’est le lieu de reconnaître le travail qu’abat le recteur Brice Sinsin qui, loin de s’inscrire dans cette sournoiserie typiquement béninoise, propose des contrats de partenariat très enrichissants aux privés dans le but de renforcer le dynamisme d’un partenariat public privé dans le cadre de la formation universitaire.

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