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Complot présumé au Bénin: la demande d’extradition de Patrice Talon examinée le 23 octobre
Publié le mercredi 18 septembre 2013   |  AFP


L’affaire
© Autre presse par DR
L’affaire Patrice Talon devant le Congrès américain


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PARIS - La cour d’appel de Paris a renvoyé mercredi au 23 octobre l’examen d’une demande d’extradition au Bénin de l’homme d’affaires Patrice Talon, arrêté à Paris en décembre 2012 et accusé par Cotonou d’un complot visant à empoisonner le président Thomas Boni Yayi.

Dans cette affaire, la chambre de l’instruction de la cour d’appel avait demandé le 22 mai "un complément d’information" au gouvernement béninois, notamment sur les faits reprochés à M. Talon, 55 ans, ainsi que sur son engagement à ne plus appliquer la peine de mort et les peines de remplacement encourues.

Mercredi, en présence de l’homme d’affaires et d’un de ses collaborateurs, Olivier Boko, lui aussi réclamé par le Bénin, la chambre a renvoyé l’examen du dossier au 23 octobre pour permettre aux parties de prendre connaissance du dossier transmis par Cotonou.

L’affaire, qui secoue ce petit Etat d’Afrique de l’Ouest réputé pour sa stabilité, avait démarré le 22 octobre 2012, avec l’arrestation de proches du président Boni Yayi, dont son médecin personnel et sa nièce, accusés de tentative d’empoisonnement.

Le pouvoir avait immédiatement désigné comme instigateur de ce complot présumé, et déjoué, M. Talon, un ancien allié de M. Boni Yayi, qui avait obtenu de nombreux contrats publics, mais qui était tombé depuis en disgrâce.

Objet d’un mandat d’arrêt international, M. Talon, qui se dit victime d’une machination orchestrée par le pouvoir, avait été arrêté à Paris puis remis en liberté sous contrôle judiciaire en décembre 2012. Outre MM. Talon et Boko, quatre autres personnes ont déjà été inculpées dans cette affaire. Mais en mai, le juge d’instruction chargé du dossier à Cotonou, Angelo Houssou, a rendu un non-lieu général, contre lequel les avocats du président Boni Yayi ont fait immédiatement appel.

Le 1er juillet, la cour d’appel de Cotonou a confirmé le non-lieu pour les quatre inculpés détenus au Bénin, qui ont mis en cause à des degrés divers Patrice Talon, mais elle a décidé de disjoindre les cas de l’homme d’affaires et de son collaborateur et a infirmé le non-lieu dont ils bénéficiaient.

Désormais, c’est à la cour de Cassation de se prononcer.

Début mars 2013, Patrice Talon a de nouveau été ciblé par les autorités béninoises, cette fois comme l’instigateur d’une tentative de coup d’Etat raté contre le président Boni Yayi, qui avait été élu en 2011 pour un deuxième mandat à la tête du Bénin.

arb/jac/fff/jmg

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