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Le Matinal N° 4188 du 18/9/2013

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Maurice Ahanhanzo-Glèlè à propos du projet de révision de la Constitution : « Tous les pouvoirs sont entre les mains de l’Exécutif »
Publié le jeudi 19 septembre 2013   |  Le Matinal


Maurice
© Autre presse par DR
Maurice Ahanhanzo Glèlè, l’un des pères fondateurs de la Constitution béninoise du 11 décembre 1990


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Invité par l’Ong Alcrer à présenter une communication à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la démocratie, le 17 décembre 2013, le Professeur Maurice Ahanhanzo-Glèlè a longuement critiqué le Pouvoir en place pour ses violations des libertés fondamentales. Le constitutionnaliste est revenu sur le projet de révision de la Constitution du chef de l’Etat. Il n’a pas mâché ses mots sur les dangers qui guettent la démocratie béninoise si le texte envoyé à l’Assemblée venait à être voté.


Fidèle à ses habitudes, le Constitutionnaliste Maurice Ahanhanzo-Glèlè a fait part de ses réserves et commentaires sur le projet de révision de la Constitution. Il n’a pas manqué de dénoncer les dérives du pourvoir actuel, mais surtout les entorses portées à l’édifice démocratique béninois. Par exemple, le Professeur Ahanhanzo-Glèlè a fait remarquer que dans le projet de révision envoyé au Parlement, le président de la Cour des comptes sera nommé par le président de la République. Selon lui, c’est un excès de plus. Un excès qui dénote de la volonté de l’Exécutif d’asseoir une suprématie sur le reste des institutions. Ce qui est contraire au principe de séparation des pouvoirs. « Ce n’est pas cela l’Etat de droit. Tous les pouvoirs sont entre les mains de l’Exécutif », a-t-il dénoncé. Pour sa part, le Professeur Victor Topanou a mis en exergue le « cercle vicieux » dans lequel la démocratie s’enferme dangereusement au Bénin. Cet enfermement est créé par le rôle de l’argent dans les élections, mais aussi par la corruption instaurée et entretenue par le pouvoir politique. « Dans notre société, plus personne ne croit en la démocratie. Je suis un peu désespéré », a confié Victor Topanou. L’ancien ministre de la Justice a ensuite invité la jeunesse à prendre ses responsabilités, pour « mériter l’héritage démocratique » construit par les aînés.

Wilfrid Noubadan

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