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Des praticiens de droit et officiers de police judiciaire engagés pour la lutte contre la cybercriminalité
Publié le jeudi 19 septembre 2013   |  24 heures au Bénin


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© Autre presse par DR
Ecole nationale de la Police


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Quelques 25 praticiens de droit, officiers de police judiciaire, universitaires et journalistes béninois, se penchent depuis ce mercredi sur « la cybercriminalité : une nouvelle menace pour la vie privée, les entreprises, les banques et les administrations », sur le campus numérique de l’Agence universitaire de la Francophonie à Abomey- Calavi, ville située à environ une vingtaine kilomètres au Nord de Cotonou. « Cette rencontre permettra aux participants d’être outillé sur la répression de la cybercriminalité, la protection de la vie privée sur internet et les atteintes aux systèmes de traitement automatisé des données », a confié à Xinhua, le directeur de cabinet au ministère béninois de la communication et des nouvelles technologies de l’information et de la communication, M. Serge Martin.

Selon ce responsable politique du département des communications et des TIC, face à l’ampleur grandissant du phénomène de la cybercriminalité, avec des répercussions négatives sur tous les pans de la vie active, il urge de se donner la main, d’outiller et de sensibiliser pour endiguer ce mal, ou à défaut, réduire ses influences négatives. Selon une récente étude réalisée par des universitaires béninois, la cybercriminalité se caractérise essentiellement au Bénin, par des escroqueries qui sont commises par des internautes à partir de « cybercafés ». « Des offres de vente très diverses ( véhicules, appareils électroménagers, animaux, téléphones portables et métaux précieux), des propositions de prêts (voire des dons) sont diffusées sur des sites spécialisés à des conditions très avantageuses », souligne la même étude qui précise que les annonceurs sont contactés par des clients appâtés par la réalisation de bonnes affaires, auxquels il est demandé de transférer des sommes par des sociétés de transfert d’argent.

En l’état actuel des choses, déplore la même étude, les forces de sécurité béninoises ne sont pas en mesure de lutter efficacement contre ce type de délinquance, pour diverses raisons, notamment par l’absence de moyens de surveillance informatique et téléphonique, l’ inexistence du recensement des abonnés à la téléphonie mobile, pas d’office central, effectif insuffisant et manque d’enquêteurs spécialisés.

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