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16ème Séminaire régional Himo à Cotonou : Plusieurs pays africains apprennent de l’expérience béninoise (Les mérites du Bénin dans la pratique Himo reconnus et salués)
Publié le mercredi 28 octobre 2015  |  La Presse du Jour




La salle de conférence du Palais des congrès de Cotonou abrite depuis hier, les travaux du 16ème séminaire régional des praticiens de la méthode Himo (Haute intensité de main d’œuvre). Le Bénin devient ainsi le premier pays de l’Afrique de l’Ouest à accueillir l’organisation avec une participation de plusieurs pays africains. Les échanges se focalisent autour du thème : «approche Himo face aux défis du développement durable en milieu de décentralisation».

Ils sont plus de 300 participants venus des pays africains et d’Asie à prendre part au 16ème séminaire régional Himo qui se tient à Cotonou, capitale économique du Bénin. Prévus pour durer 5 jours, les travaux de ce séminaire ont été ouverts par le ministre d’Etat à la présidence de la République chargé des ODD, Géro Fulbert Amoussouga. Mais avant, plusieurs personnalités se sont succédé au pupitre pour annoncer les couleurs de ce 16ème séminaire à travers une cérémonie solennelle. A l’entame de cette cérémonie d’ouverture des travaux, le premier adjoint au maire de Cotonou, Isidore Gnonlonfoun a tenu à remercier l’Organisation internationale du Travail (Oit) et les pays africains pour le choix porté sur la ville de Cotonou pour abriter cette rencontre régionale. Pour lui, la méthode Himo est utilisée par l’équipe technique de la municipalité de Cotonou dans ses travaux quotidiens. Il rassure également les participants que les résultats issus des travaux de ce séminaire seront exploités à bon escient par la mairie de Cotonou. S’agissant du ministre des travaux publics et des transports, Gustave Sonon, il félicite les organisations internationales dont l’Oit, le Bit et tous les pays africains participants à la rencontre de Cotonou. Pour lui, le Bénin a une riche expérience en matière de promotion de la Himo. C’est ce qui justifie, selon ses propos, le choix porté sur ce pays à l’unanimité des délégués de la 15ème édition de Yaoundé pour accueillir les travaux du 16ème séminaire. Il souhaite que les praticiens de la méthode Himo réunis déjà dans la salle rouge du Palais des congrès, se penchent sur les modalités et mécanismes qui contribuent, dans un contexte de décentralisation, au développement durable. Les participants doivent donc aborder les questions institutionnelles et opérationnelles des approches Himo sous l’angle de la protection de l’environnement, de l’exploitation rationnelle des ressources naturelles et des matériaux locaux, de développement des technologies/ techniques alternatives de construction ou d’aménagement.

L’Organisation internationale du travail s’est fait également représentée au cours de ce séminaire par la directrice adjointe de l’Oit/ Région Afrique. Pour Madame Magniga, ce 16ème séminaire régional correspond aux 25 années de mise en pratique de l’Himo. L’Himo est devenue une approche internationale, a-t-elle précisé. Avant de faire un état des lieux du chômage et de l’impact de l’implication de la main d’œuvre dans la réalisation d’infrastructures, elle a affirmé que le Bénin est pionnier dans la méthode Himo. Elle cite en exemple, le pavage de plusieurs rues béninoises avec la méthode. Pour elle, l’approche Himo est l’un des projets du Bureau international du Travail (Bit). «Himo utilise la main d’œuvre sans pour autant agir sur la qualité des travaux effectués», renchérit-elle. Par ailleurs, le ministre d’Etat, Géro Fulbert Amoussouga, représentant le Chef de l’Etat, avant de présenter quelques caractéristiques de la méthode Himo et ses impacts sur le revenu des ménages, salue le Bit pour son attachement pour la mise en œuvre de l’approche Himo. Pour lui, trois grandes phases peuvent être identifiées dans le processus d’encrage institutionnel et opérationnel de la Himo au Bénin, notamment : l’utilisation des techniques Himo comme solution conjoncturelle ; l’utilisation des techniques Himo comme solution d’opportunité ; et l’utilisation des approches Himo comme une solution stratégique. Avant l’intervention du ministre d’Etat, le représentant du ministre camerounais des travaux publics a passé le témoin et le flambeau au ministre Gustave Sonon, qui assure désormais la présidence des travaux, jusqu’à la tenue d’une prochaine rencontre. Les travaux de ce 16ème séminaire régional prendront fin le vendredi 30 octobre prochain avec une déclaration qui sera rendue publique.
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