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Elections consulaires à la CCIB : « Bâtir ensemble une CCIB forte au service de l’économie béninoise » - Voici les sept défis de Jean-Baptiste SATCHIVI
Publié le vendredi 20 septembre 2013   |  Le Confrère de la Matinée


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© Autre presse par DR
Le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (CEC-CCIB) (au micro) procédant au lancement officiel de la campagne électorale consulaire


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A quarante-huit heures (48 heures ) de l’élection consulaire du dimanche 22 septembre 2013, Jean-Baptiste SATCHIVI fait ici le bilan de dix jours de campagne consacrés à aller à la rencontre et à l’écoute des chefs d’entreprise du nord au sud et de l’est à l’ouest en passant par le centre du Bénin. Le sémillant homme d’affaires dont le succès dans l’agro-alimentaire fait des émules aussi bien au plan national que dans la sous- région, livre dans cet entretien les raisons de son engagement et de son combat pour le renouveau de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (CCIB). A la tête d’une liste de rassemblement, Jean-Baptiste SATCHIVI compte mettre son immense expérience de Manager pour redorer de la CCIB et faire d’elle une institution moderne au service des entreprises et de la compétitivité économique au Bénin.


Jean Baptiste SATCHIVI, Vous êtes en campagne, depuis dix jours, pour les élections consulaires. Quel est le sens de votre combat ?
C’est celui d’un entrepreneur et d’un militant économique, en campagne depuis le lancement officiel pour rassembler tous les chefs d’entreprises béninois pour restaurer l’image de la CCIB et renforcer sa crédibilité auprès des partenaires. Chaque jour, auprès des chefs d’entreprise, je porte un discours de vérité, de responsabilité, de convictions et d’ambition pour la CCIB et pour les entreprises.

Vous êtes candidat à la présidence de la CCIB, Que pensez-vous pouvoir apporter à cette organisation ?

Une précision importante, je suis d’abord candidat pour être élu consulaire.
Cela fait plus de 26 ans que je suis militant économique et travaille sur des projets économiques et que je rencontre les chefs d’entreprises. Après avoir beaucoup écouté et dialogué avec la plupart des chefs d’entreprises et sur tout le territoire national ; après Ouidah et Abomey-Calavi dans l'Atlantique; Porto Novo et Pobê dans l'Ouémé-Plateau; Comè, Lokossa et Azovê dans le Mono-Couffo; Savè dans les Collines; je suis allé au contact des chefs d’entreprises de Parakou, Kandi et Malanville, Djougou à Natitingou, Savalou, Abomey, Bohicon.
J’ai acquis des convictions fortes. Notre projet, ce ne sont ni des incantations, ni des slogans. Il s’agit d’un projet rassembleur et ambitieux pour la CCIB. Ma seule préoccupation est de trouver des solutions concrètes pour rassembler et défendre l’intérêt de l’entreprise.
Créateur d’entreprises, je suis un homme pragmatique. Seule la recherche de l’efficacité guide mes décisions et rien d’autre. Mes responsabilités me confèrent une grande légitimité dans le dialogue avec les partenaires. Privilégier le dialogue social quand on peut obtenir un bon accord, je sais que cela reste le moyen le plus efficace pour trouver des solutions dans l’intérêt des entreprises. La crise que nous avons traversée à la CCIB est trop grave. Il faut à la tête de la CCIB un président capable de proposer des réponses concrètes.

Comment comptez-vous défendre les intérêts des Petites et moyennes entreprises (Pme) ?
Le président de la CCIB doit être le porte-parole de toutes les entreprises. Les sujets de préoccupation des entrepreneurs, que ce soit dans une entreprise familiale d’une personne au fin fond du Bénin ou une entreprise de plusieurs milliers de salariés à Cotonou, sont souvent les mêmes. Ce qui rassemble les entreprises est infiniment plus grand que ce qui les sépare.
Je demande aux opérateurs économiques de sortir massivement pour voter le 22 Septembre 2013 pour toutes les listes qui soutiennent notre action.

Ensemble et dans l’unité pour le renouveau de la CCIB.


En encadré

Les 7 défis de l’équipe Jean Baptiste SATCHIVI
pour Bâtir Ensemble une CCIB Forte au service de Tous



Renforcement du dialogue public-privé
Conformément à la mission de la CCIB, nous allons fédérer toutes les entreprises autour d’intérêts communs pour créer une synergie d’actions autour des acteurs économiques de divers secteurs pour un dialogue permanent avec l’Etat.

Amélioration de l'offre de services envers les entreprises
Nous créerons, entre autres, l’institut de mentorat entrepreneurial qui assurera le suivi, le coaching et le tutorat de jeunes entrepreneurs notamment par un système de parrainage jusqu’à la maturité du projet. Une pépinière d’entreprises sera créée servant de lieu de développement des compétences entrepreneuriales. Nous favoriserons la création d’outils de financement adaptés aux PME et PMI. Nous associerons tous les opérateurs économiques à la réalisation de nos projets communs. Nous nous engageons à mettre en œuvre une information régulière entre les opérateurs économiques. Ouvert à tous, cet outil sera le trait d’union entre tous les créateurs de richesses.

Consolidation de la sécurité du patrimoine
Le patrimoine immobilier, mobilier et intellectuel de la Chambre du Commerce et d’Industrie du Bénin est important et mérite d’être mis en valeur. Un programme de réhabilitation et de valorisation de ce patrimoine sera mis en œuvre sans délais. Les archives de la Chambre devront être mises en lumière comme patrimoine historique indispensable à notre mémoire économique commune, disponible pour la recherche. Nous dresserons ainsi un pont permanent entre nos universités formatrices des futurs décideurs et les opérateurs économiques ; la décentralisation des universités est d’avance un atout important pour le développement des régions économiques.

Amélioration de la performance organisationnelle
Pour tous les secteurs (industriels, tertiaires et primaires), l’amélioration des performances organisationnelles sera notre objectif permanent, tout particulièrement par la généralisation de la certification qualité ISO. Nous hâterons ainsi la levée des obstacles au développement de notre économie et mettrons l’efficacité et l’efficience au centre des indicateurs de qualité de nos outils de production.

Amélioration de la gestion financière
Les pratiques opérationnelles seront renforcées en vue de l’utilisation efficace et efficiente des ressources mises à notre disposition. Transparence et traçabilité des engagements gouverneront notre gestion.

Développement de partenariats durables avec l'extérieur
Notre collaboration avec l’Etat sera étroite et régulière, notamment pour l’assister et l’accompagner dans ses objectifs en vue d’une croissance solide et durable. L’Afrique et le monde doivent être notre espace commercial. Un partenariat privilégié sera développé avec notre voisin le Nigéria. Nous accompagnerons nos entreprises et nos industries pour consolider leurs positions sur les marchés existants et conquérir des marchés nouveaux grâce à la qualité de nos produits et services. La qualité nous y aidera en nous amenant à respecter les normes et standards internationaux.

Valorisation des ressources humaines
Au même titre que les investissements financiers, nos ressources humaines constituent la matière la plus stratégique de nos entreprises. Encore majoritairement de main d’œuvre, nos industries et services ont besoin de collaborateurs compétents pour leur développement. Leur valorisation sera au cœur de nos préoccupations par les formations continues, l’élévation de leurs compétences pour accompagner les performances de nos entreprises et de nos investissements.


Félix MAHOUGNON

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