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La Nation N° 5828 du 23/9/2013

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A propos de la révision ou non de la Constitution : le parti Notre Cause commune opte pour une révision immédiate
Publié le lundi 23 septembre 2013   |  La Nation




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Le parti Notre Cause commune est monté au créneau, samedi 21 septembre dernier, pour opiner sur la révision de la Constitution du 11 décembre 1990.

C’est son président, Didier Dahounto qui, animant une conférence de presse au campus d’Abomey-Calavi, a déclaré que le NCC est favorable à une révision immédiate de la Constitution.

Il a, à l’occasion, développé le thème : « La révision immédiate de la Constitution du 11 décembre 1990 : analyses scientifiques, prospectives économiques et aspects surréalistes ».

Par Didier Pascal DOGUE


La révision immédiate de la Constitution du 11 décembre 1990, en tout cas d’ici à 2016 au plus tard. C’est le choix fait par le parti Notre Cause commune (NCC), un parti de centre gauche.

Cette option a été dévoilée, samedi 21 septembre dernier, lors d’une conférence de presse animée par le président de ladite formation politique, Didier Dahounto. Il s’agit, a-t-il poursuivi, d’un sujet capital qui défraie la chronique.

« Un sujet capital dans les débats socio politiques et dans les colonnes des journaux. », a-t-il précisé. Et de poursuivre que la révision ou non de la loi fondamentale est liée aux ambitions et objectifs divergents et contradictoires de la mouvance présidentielle et d’une opposition politique qui tend à se radicaliser.

Pour Didier Dahounto, il faut procéder à une révision immédiate de notre loi fondamentale car, la mauvaise gouvernance a gangrené le pays.

Il fait allusion aux crimes économiques qui semblent devenir la norme au point où si rien n’est fait en urgence, les caisses risqueraient d’être vides à brève échéance.

Une pareille option est le résultat d’un travail fait par le président de NCC avec le soutien de professeurs et d’intellectuels d’un certain rang, afin de recentrer le débat. Il s’agit, selon lui, d’expliquer sur des bases scientifiques et grâce à des analyses de prospectives économiques, que la révision immédiate de la Constitution est une exigence économique et une directive des institutions internationales à savoir l’UEMOA, le Fonds monétaire international et la Banque mondiale.

A ce sujet, le conférencier a expliqué comment des contrats intéressants ou autres avantages échappent au Bénin à cause de "la forme ou l’état" de sa Constitution qui n’est pas aux normes internationales.

A titre d’exemples d’éléments pour combler cet handicap, il a cité l’imprescriptibilité des crimes économiques, la constitutionnalisation de la Cour des comptes et de la CENA.

L’imprescriptibilité des crimes économiques permettra, selon lui, de mettre devant leurs responsabilités et leur faire rendre effectivement gorge, certains dirigeants du pays qui font de plus en plus preuve de mauvaise gouvernance attitrée au point de vider les caisses publiques. La constitutionnalisation de la CENA aura comme mérite de conférer à cette instance, une certaine stabilité juridique pour des économies et celle de la Cour des comptes pour se conformer aux normes internationales, afin d’engendrer ou de créer les conditions pour une croissance à deux chiffres.

Par rapport à la mauvaise gouvernance, Didier Dahounto reconnaît que tout n’est pas rose, mais que le chaos peut être évité si on procédait à une révision immédiate....

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