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Première journée du procès dans l’affaire « disparation de Pierre Urbain Dangnivo »: la Cour d’appel renvoie les débats au 10 novembre
Publié le mercredi 4 novembre 2015  |  La Nouvelle Expression
Codjo
© aCotonou.com par DR
Codjo Alofa, le charlatant activement recherché par les forces de sécurité




La vérité judicaire dans l’affaire de l’assassinat présumé de Pierre Urbain Dangnivo, cadre du Ministère de l’Economie et des finances prendra encore son temps. Hier mardi 3 novembre, premier jour du procès, la Cour d’appel de Cotonou n’a pas pu procéder à l’ouverture des débats au fond. L’audience est reportée au mardi 10 novembre prochain.

Euloge ZOHOUNGBOGBO

10 novembre 2015. C’est à cette date que la Cour d’appel de Cotonou a renvoyé les plaidoiries dans le dossier de l’assassinat présumé de Pierre Urbain Dangnivo. A peine la session ouverte que la partie civile s’est offerte le loisir de constater des vices de procédures et sollicitée par suite le report.

Après l’installation de la Cour, le Président Félix Dossa lance les travaux de cette session spéciale qui a connu une mobilisation spectaculaire. La salle d’audience A de la Cour d’appel de Cotonou est, l’entre quelques temps, devenue l’attraction des Béninois intéressés par le procès dans l’assassinant présumé de Pierre Urbain Dangnivo. Dans un premier temps, le Président Félix Dossa s’est assuré de la présence des accusés, des avocats de la défense et de la partie civile. Il s’apprêtait à procéder à la prestation de serment des jurés et à l’installation des autres membres quand, soudain, les avocats de la partie civile le stoppent net. Le duo Joseph Djogbénou et Théodore Zinflou a soulevé un problème de vice de procédure. Selon les prétentions de ces deux avocats, l’affaire assassinat et complicité d’assassinat de Pierre Urbain Dangnivo inscrit au rôle est étroitement liée à celle d’évasion du sieur Codjo Cossi Alofa. De ce point de vue, soutiennent-ils, il point besoin de les distinguer.

Non, rétorque le Ministère publique. Pour le Procureur Général Gilles Sodonon, l’affaire assassinat et complicité d’assassinat en débat n’a pas visé, les infractions d’évasion qui est une infraction distincte. Selon lui, cette infraction d’évasion a déjà connu son épilogue à travers un arrêt de renvoi au niveau du Tribunal de première instance de Porto-Novo. Cet argumentaire du Ministère public n’a pas satisfait les deux avocats qui ont estimé qu’en dépit de l’arrêt de renvoi, le dossier évasion a des liens très étroits avec l’affaire en instance et qu’il est de leur devoir d’avoir des éléments sur cette affaire en vue de mieux l’apprécier. La Cour sollicite une suspension de 5 minutes.

Echanges, menaces et report

C’est à la reprise que les échanges ont été houleux. Mais avant, le Président Félix Dossa a démarré l’appel des jurés. Toujours incisive, Me Joseph Djogbénou en se fondant sur l’article 292 du Code de procédure pénal, a estimé que le dossier ne pourra être jugé en l’état. A cet effet, il demande à la Cour d’accepter les observations et demandes de la partie civile et de renvoyer l’affaire à une date qu’elle estime convenable. Le Ministère publique s’oppose à cette demande. Face aux menaces de Me Joseph Djogbénou, Gilles Sodonon sollicite une suspension de quelques minutes. Après la suspension, le Président Félix Dossa a prononcé le renvoi de l’affaire au 10 novembre.

A noter la présence à cette audience du présumé assassin de Pierre Urbain Dangnivo, le sieur Codjo Cossi Alofa.
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