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Désignation de leur joker pour la présidentielle de 2016 : Les ténors de la classe politique font durer le suspense
Publié le mardi 10 novembre 2015  |  Fraternité
Thomas
© aCotonou.com par DR
Thomas Boni Yayi et Adrien Hougbedji




Ils peuvent se féliciter d’un parcours politique accompli. A deux mois de l’ouverture du dépôt des candidatures pour la présidentielle de 2016, ces ténors de la classe politique tiennent tout un peuple en haleine et dans les mailles de l’incertitude. Malgré l’avalanche de candidatures, les yeux sont rivés sur ces partis et alliances de partis tenus de mains de maître par ceux qu’il convient d’appeler à juste titre, les ‘’patrons’’ de la classe politique béninoise. Il s’agit du Parti du renouveau démocratique (Prd) de Me Adrien Houngbédji, l’Union fait la Nation (Un) que préside Bruno Amoussou, la Renaissance du Bénin (Rb) des Soglo, l’alliance des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), famille politique du Chef de l’Etat dont les performances aux dernières élections démontrent à suffisance son emprise sur l’électorat béninois. C’est donc à raison que le mutisme de ces forces politiques jette un coup de froid au sein de la classe politique. D’ailleurs, il ne peut en être autrement avec ces figures qui ont réussi en 25 années de vie démocratique à s’imposer dans la jungle politique au Bénin. Les exemples les plus édifiants sont ceux de Adrien Houngbédji, Bruno Amoussou, qui bien que forclos, parce que frappés par le veto constitutionnel de la limite d’âge sont très courtisés en cette période de précampagne électorale. Il en est de même du couple Soglo qui malgré le poids de l’âge, ne manque sûrement pas de prodiguer de sages conseils au fils sur la prudence qu’il doit observer dans la prise de position de la Renaissance du Bénin (Rb), parti dont il tient désormais les rênes, dans ce méli-mélo à la veille de la présidentielle de 2016. Et ce n’est surtout pas Boni Yayi qui va s’empresser de livrer son pion. Du coup, le défaut de légitimité frappe la plupart de ces candidatures qui poussent comme des champignons. La question du fief électoral devient préjudiciable. Aucun candidat ne peut y échapper. D’ailleurs, ils l’ont s’y bien compris que personne n’entend se faire ravir la vedette au niveau de ces formations politiques. Talon, Ajavon, Koupaki, Bio Tchané ou Gbian se livrent une guerre silencieuse sur le sujet. Les enchères montent et le silence des ‘’patrons’’ amplifie les offres. C’est le mérite des aînés. Le peuple béninois retient son souffle.
Arnaud DOUMANHOUN
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