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© La Nation par DR
Véronique Brun Hachémè, ministre en charge de la Décentralisation et de la Gouvernance locale |
Le Ministre de la Décentralisation de la Gouvernance Locale, de l’Administration et de l’Aménagement du Territoire, Véronique Brun Hachémè et son collègue chargé de l’Urbanisme et de l’Habitat ont procédé à l’ouverture au Palais des congrès de Cotonou ce mardi, de la «journée d’échanges et de réflexions sur l’aménagement du territoire et la croissance urbaine au Bénin», dont les travaux visent à examiner de plus près, la problématique de la croissance démographique et l’espace habitable des populations en zone urbaine.
La poussée urbaine au Bénin évolue de façon galopante et inquiétante et concerne des villes comme: Cotonou, Porto-Novo, Parakou; trois principales villes et des grandes agglomérations telles que Djougou, Bohicon, Glazoué, Lokossa qui sont des villes secondaires qui enregistrent une augmentation de population avec un espace de plus en plus exigu.
Et pour la Ministre en charge de la Décentralisation, la situation est préoccupante, « on ne peut pas subir la croissance urbaine » a-t-elle lancé tout en précisant que la poussée urbaine inquiète et la problématique concerne toutes les échelles de la population, «pas seulement les spécialistes en la matière », a-t-elle précisé.
"On estime qu’en 2020, que la moitié de la population béninoise sera urbaine. Il y a donc urgence « pour une responsabilité future", a déclaré le Ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Noël Foton qui affirme par ailleurs que la solution passe par « la valorisation des matériaux locaux ».
"Cotonou accuse une forte densité de la population béninoise, 1.500.000 d’habitants et une stagnation de population avec « une croissance de 2,50% environ, sans un plan démographique", a expliqué Sévérin Nsia, délégué à l’aménagement du territoire.
"L’espace et la population de Cotonou ne sont pas en adéquation. Ce phénomène de gonflement urbain, oblige les habitants à s’installer dans des endroits marécageux: cas de Vossa", a poursuivi l’expert.
Le délégué à l’aménagement du territoire a également souligné que l’espace disponible reste inexistant et l’on assiste à une ruée de populations sur Calavi et Sèmè qui ont vu leur taux de croissance passé à plus de 6%.
ABP/CAM/DKJ
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