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Des acteurs de l’éducation de la sous-région en conclave à Porto-Novo
Publié le mardi 10 novembre 2015  |  24 heures au Bénin




La ville de Porto-Novo accueille depuis le 26 octobre 2015 à Novella Planet hôtel, des acteurs de développement de l’éducation du Burkina Faso, du Sénégal et du Bénin. Ceci, dans le cadre d’un atelier portant sur le thème : « Echanges sur les acquis des formations en conception et en réalisation d’outils pédagogiques au préscolaire dans les systèmes éducatifs béninois, burkinabé et sénégalais ».

Organisé par le Conseil des activités éducatives du Bénin (Caeb) avec l’appui du Programme de développement des réseaux pour l’éducation en Afrique de l’Ouest (Prodere-Ao) phase 3, du Fonds d’appui aux initiatives transnationales (Fait), de l’Agence Française du développement (Afd), et de Solidarité laïque, l’atelier a connu à sa cérémonie d’ouverture, la présence du président du Conseil d’administration du Caeb, Moumouni Bakary et du chef de fil transnational, Ibrahima N’Diaye.

Selon le président du Réseau des acteurs du développement de l’éducation au Bénin (Radeb), Paul Loko, l’importance de la rencontre de Porto-Novo se justifie par le fait qu’elle pose le problème de l’éducation de la petite enfance. « …Le taux d’accès au préscolaire avoisine 13% et 14%. Au Bénin, les écoles normales qui formaient les enseignants du préscolaire avaient été longtemps fermées. Même les partenaires au développement en sont arrivés à ne plus accorder d’importance à l’enseignement préscolaire. Heureusement, plusieurs Organisations non gouvernementales qui croyaient encore à ce type d’éducation ont lutté pour que les écoles maternelles soient rouvertes. Aujourd’hui, ces écoles existent et fonctionnent comme elles peuvent. Mais il y a toujours le problème de la qualité de l’enseignant et de l’enseignement, le problème de manque d’infrastructures et de matériels didactiques (…) Nous pouvons former les enseignants en leur montrant que les jeux importés et utilisés dans nos écoles maternelles ne sont pas les meilleurs. Nous pouvons fabriquer des jeux ici à partir des objets de récupération. A l’issu de cette rencontre, nous devons prendre des engagements auprès de nos gouvernants afin qu’ils investissent mieux dans la formation sur le plan national… », a déclaré Paul Loko. A sa suite, le chef de fil transnational, Ibrahim N’Diaye, s’est réjoui du chemin parcouru depuis l’idée de l’utilisation des jeux fabriqués ici en Afrique pour développer l’éducation préscolaire.

Nicaise AZOMAHOU
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