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2e entretiens politiques de l’Association béninoise de droit constitutionnel: la rationalisation des fonctions gouvernementales au cœur des débats
Publié le jeudi 12 novembre 2015  |  La Nouvelle Expression




Après les premiers entretiens politiques de l’Association béninoise de droit constitutionnel (ABDC) sur le thème «Les partis politiques et l’élection présidentielle de 2016 », les deuxièmes entretiens ont eu lieu hier, mercredi 11 novembre 2015, à la salle de conférence du CDIJ à Cotonou sur le thème « Rationalisation des fonctions gouvernementales au Bénin ». Et ce, avec l’appui de la Fondation Hanns Seidel représentée par Frank Aridja. Nombre d’acteurs politiques et de la société civile ont répondu à l’invitation de l’ABDC.



Sylvanus Y.B. AYIMAVO



La série d’entretiens de l’Association béninoise de droit constitutionnel se poursuit, avec un deuxième thème évocateur : « Rationalisation des fonctions gouvernementales au Bénin ». Justifiant le choix du thème, le vice-président de l’ABDC, Simon Dako, indique : « Une fois au pouvoir, il se pose le problème de comment gérer le pouvoir ». En clair, quand un candidat est élu à la présidentielle, la formation de son équipe gouvernementale en vue d’une bonne gouvernance est souvent soldée par un échec.



« Pourquoi Kérékou a eu trois gardes des sceaux en 10 ans et Yayi en a eu 9 en moins de 10 ans? Pourquoi au ministère de l’Intérieur Yayi a eu 9 ministres pour un secteur si stratégique ? Autant de questions que s’est posé le professeur Joël Aïvo, président de l’ABDC. Selon lui, il se dégage de ce constat, une instabilité gouvernementale. « En 9 ans sous Yayi, nous avons eu 10 remaniements ministériels », résume-t-il. « Yayi a utilisé la gâchette du pouvoir en permanence », constate-t-il.

L’ancienne ministre de l’Economie et des finances de Boni Yayi, Mathys Adidjathou invitée à ces entretiens, s’est désolée de la politisation de la fonction ministérielle. « Le pays n’arrive pas à profiter de la pleine capacité des ministres », déplore-t-elle. Selon elle, cela s’explique par le fait que « le chef de l’Etat pèse beaucoup sur la contribution des ministres… l’intelligence des 27 membres du gouvernement se ramène à la seule volonté du chef du gouvernement », révèle-t-elle.

Pour inverser la tendance en 2016, trois communications suivies de riches et instructifs débats ont meublé les assises. « Les partis politiques et la formation des gouvernements au Bénin » ; « La stabilité gouvernementale et la bonne gouvernance sous le Renouveau démocratique », « Quel nombre et quel profil des ministres pour une efficacité gouvernementale ». Ce sont les communications respectivement présentées par l’ancien ministre Alexandre Hountondji, Simon-Narcisse Tomety, expert en aménagement du territoire et développement, et le professeur Victor Topanou, ancien garde des Sceaux.

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