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Grève en milieu scolaire: Désordre et perte pour l’Etat, gain pour les frondeurs !
Publié le lundi 16 novembre 2015  |  Le Confrère de la Matinée
Célébration
© Ambassade par DR
Célébration de la Journée Mondiale de l`Arbre par la Mission Américaine au Bénin
Vendredi 25 Avril 2014, Cotonou : Dans le cadre de la Journée de l`Arbre et de la Terre, la Mission Américaine au Bénin a visité trois établissements scolaires à Cotonou pour les sensibiliser sur la protection de l`environnement. Photo : Un volontaire lisant le livre « Mama Miti, la mère des arbres » aux jeunes élèves




A nouveau, le milieu scolaire est convulsé par la énième grève en milieu scolaire. Déjà des voix montent pour dénoncer les enseignants grévistes. Cette grève répétitive en milieu scolaire est synonyme de désordre et de perte pour l’Etat et de gain pour les frondeurs.

A peine la rentrée scolaire 2015-2016 amorcée que, les signaux dans le secteur public trahissaient l’annonce d’une obscurité. Effectivement, la rentrée scolaire semble une farce mis à part la pommade passée faisant croire que 2015-2016 serait de la même veine que 2014-2015.
S’emballent alors les pédales. Les exigences des trois fronts de l’éducation reviennent au goût du jour. Le message est aussi clair comme de l’eau de roche : si les exigences sont satisfaites, la rentrée scolaire sera. Deux points essentiels fondent le jusqu’auboutisme des frondeurs : la signature pure et simple du statut de l’enseignement et la sédentarisation des vacataires qui, constituent aujourd’hui l’effectif le plus nombreux du corps enseignant.
Suivant sa logique d’aller dans le sens d’une année scolaire apaisée, le gouvernement qui avait promis 10.000 FCFA de prime en attendant de voir comment régler le problème des 25% réclamés a fini par respecter sa promesse. Si les dix mille (10.000) FCFA avaient été donnés, les enseignants du public peuvent se sentir heureux : le gouvernement a lâché du lest et accorde les 1.25% réclamés depuis des années. Cette paire de manche gagnée, reste maintenant la question du « yes » du Chef de l’Etat. A ce sujet, la fermeté des trois fronts est sans négociation. Ils durcissent le ton car pour eux, le jeu en vaut la chandelle. C’est avec le régime YAYI que les enseignants du public, tous les cycles confondus ont obtenu le plus d’avantages. Ceux des cycles maternels, primaires et secondaires sachant que les professeurs d’université ont fini par obtenir le décrochage ou statut particulier et les avantages y afférents, pas question pour eux de baisser la garde surtout à quelques mois de l’élection présidentielle ouvrant la succession du chef de l’Etat, Thomas Boni YAYI.
Les très fâchés d’enseignants du public ne veulent pas démorde car défendant une cause légitime qu’on ne saurait leur contester. Mais leur refus d’infléchir leur position amène de plus en plus de parents fatigués de cette situation à condamner les enseignants grévistes comme étant des gens qui se moquent d’eux et qui n’ont pas pitié des enfants. « C’est normal qu’ils grèvent, ils ont leurs enfants dans les privés, sont assurés de percevoir leur salaire. Au lieu de mettre en avant la conscience professionnelle, de songer à bien former nos enfants, ils ‘‘bordelisent’’ l’enseignement public. Avec tout ce qu’ils ont obtenu de YAYI, ils ne doivent plus grever. Ils ne lui sont pas reconnaissants’’ ». Ces propos de Modeste H. expriment le ras-le-bol d’un ensemble de Béninois qui voient en ce mouvement, un désordre et une parte pour l’Etat. Ce qui n’est pas de l’avis des enseignants qui entendent obtenir le gain de la partie en ne lâchant pas prise. Car disent-ils, c’est maintenant ou jamais !

Kolawolé Maxime SANNY
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