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Komi Koutché à propos du projet de loi de finance : « … le PIP 2016, est consacré à plus de 50% pour les secteurs productifs, 30% pour les secteurs sociaux et plus de 17% pour l’administration… »
Publié le mardi 17 novembre 2015  |  Visages du Benin
Komi
© aCotonou.com par DR
Komi Koutché, ministre des finances, de l’économie et des programmes de dénationalisation,




Comme le veut la pratique au cours des travaux budgétaires à l’Assemblée nationale, le ministre de l’Economie et des Finances et celui du Plan ont finalisé les jeudi 12 et vendredi 13 novembre 2015 l’exposition à la représentation nationale des grandes orientations de la loi des finances gestion 2016. Au terme de cet exercice dont le première partie s’est déroulé courant juin 2015, le ministre Komi Koutché le vendredi dernier, a livré à la presse parlementaire, un aperçu des préoccupations essentielles des députés. Voici un extrait des déclarations du Ministre Komi Koutché.
« ..C’est un budget qui, dans sa composante Pip, est consacré à plus de 50% pour les secteurs productifs, à plus de 30% pour les secteurs sociaux et plus de 17% pour l’administration ; c’est-à-dire la gestion. Les axes essentiels sur lesquels ce budget est assis sont notamment les infrastructures dans le domaine des routes, dans le domaine de l’énergie, dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, et des infrastructures sociaux. Nous avons fait cet exercice et le Premier Ministre et moi avons eu l’honneur de recueillir les préoccupations pertinentes des honorables députés comme à l’accoutumée. Mais il est important d’indiquer qu’au terme de la nouvelle loi organique relative aux lois de finances, cette étape n’est plus la première étape avec le Parlement parce que cette loi nous impose de faire des débats d’orientations budgétaires avant le 30 juin de l’année en cours. Nous avons fait ce débat d’orientation budgétaire au cours duquel le gouvernement a partagé avec les députés, les grandes orientations économiques et financières pour l’année 2016. Déjà à cette étape, nous avons reçu les recommandations des députés qui y ont été intégrées ; ce qui a facilité les débats. De façon spécifique, pour les débats qui sont en cours, les députés se sont intéressés à un certain nombre de questions d’actualité. Il s’agit notamment des ajustements qui ont été effectué ces derniers moments par le gouvernement au niveau des Gsm. La préoccupation des députés, légitimes représentants du peuple, c’est de savoir dans quelle mesure ces augmentations ne vont pas impacter négativement le pouvoir d’achat du consommateur. Nous les avons rassurés sur le fait que, selon les services techniques du ministère compétent qui ont fait le travail qui a été examiné par le gouvernement, la première préoccuper du gouvernement, c’est de préserver les consommateurs locaux des répercussions de ces augmentations. S’il y a un aspect sur lequel nous avons essentiellement agi, c’est le tarif extérieur international entrant (…) L’appel local continue de demeurer un Franc/La seconde et l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep) qui est l’arbitre du secteur est chargé de veiller à ce que le tarif soit rigoureusement appliqué. Les députés se sont intéressés à d’autres questions comme par exemple le Fonds d’appui au développement des Communes (Fadec) qui a connu une baisse. Nous les avons rassurés sur le fait qu’en termes d’effort, le Fadec qui est le moyen par excellence de transfert de ressources internes aux Communes n’a pas connu de diminution. Bien au contraire, il a connu une augmentation. Pour le Fadec non affecté, l’engagement que nous avons pris vis-à-vis des partenaires techniques du Bénin est que nous ne
diminuons pas d’année en année le montant. L’année dernière, le Fadec non affecté était de 10 milliards de Fcfa. Pour 2016, nous avons reconduit les 10 milliards Fcfa. Pour le Fadec affecté qui est géré directement par les ministères, c’était de 5 milliards de Fcfa en 2015. Nous sommes passés à 8 milliards de Fcfa pour l’année 2016. Par contre, pour le Fadec sur financement extérieur, il y a eu une diminution… »
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