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Célébration du 55e anniversaire de l’indépendance du Benin en présence d’hôtes étrangers dont le président nigérian, Muhammadu Buhari Samedi 1er août 2015. Benin. Photo: le président Nigérian, Muhammadu Buhari, Lionel Zinsou, Premier ministre du Bénin et le president Boni Yayi. |
Critères à la candidature unique des Fcbe pour la présidentielle de 2016 défavorables au premier ministre Lionel Zinsou ? A priori et à la lecture de la lettre circulaire du Coordonnateur national de l’alliance au pouvoir, Eugène Azatassou aux militants, lançant un appel à manifestation de candidature, ils l’étaient. Car, en dehors des critères éliminatoires qui sont prescrits par la loi n° 2013-06 du 25 novembre 2013 portant code électoral en République du Bénin et qui définissent les conditions de participation à l’élection du président de la République, les critères d’appréciation instaurés par l’alliance étaient un matelas de difficultés qui se dressaient sur le chemin des ambitions du Zinli national. Entre autres, il devait justifier de son appartenance à l’alliance Fcbe, de son militantisme, de sa capacité de mobilisation et de rassemblement tant au niveau de sa base qu’au niveau national, avoir un mandat électif ou un électorat confirmé. En somme, de la mer à boire pour le premier ministre de Boni Yayi. Mais erreur.
Lionel Zinsou a actuellement les faveurs de Boni Yayi et sa désignation pour être le porte-flambeau des Fcbe se précise. En effet, loin des critères contenus dans la lettre circulaire du coordonnateur Fcbe, Eugène Azatassou, largement relayés par les canards et les valeurs incarnées par lesdits critères, il y a, aux dernières nouvelles, le plus important, qui prime sur tous les autres, et qui serait celui de la capacité financière. Et s’il en est ainsi, il n’y a pas meilleure manière de tresser des lauriers pour la candidature de Lionel Zinsou chez les cauris et du coup, de prêter flanc à une option à haut risque. Puisque, c’est un secret de polichinelle que derrière le Franco-béninois, c’est non seulement des milieux d’affaires mais aussi son pays d’adoption, la France.
Pourtant, il y a de vrais critères. Des critères républicains et porteurs de grandes valeurs qui ne sauraient être supplantés par un critère scélérat, éliminatoire et glissé au dernier moment. Sinon, pourquoi la capacité financière doit-elle primer sur les autres critères ? Où sont les autres critères ? Les Fcbe ne cotisent-ils pas pour financer l’élection de leur porte-flambeau et ne sont-ils pas en train de tomber dans le piège d’une candidature imposée ? Ce qui est certain, la messe de la présidentielle de 2016 et du choix du prochain locataire de la Marina est loin d’être dite et Lionel Zinsou a encore beaucoup de neuvaines à réciter avant que ses compatriotes ne lui accordent en février prochain leur confiance. Sinon, le seul ‘‘Au nom du père’’ ne suffira pas au fils, surtout si son expérience politique est en dessous de la normale.
Angelo DOSSOUMOU
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