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Réflexion de Chantal TOURI sur les relations Koupaki-Yayi: Savoir « Rompre sans tapage »
Publié le vendredi 27 novembre 2015  |  L`événement Précis
L`ancien
© La Nation par DR
L`ancien Premier ministre, Pascal Irénée Koupak chez le President Boni Yayi




Dans certains milieux politiques où l’on peine à trouver et à présenter un candidat crédible à l’élection présidentielle, on s’arrête souvent sur le nom de Pascal Koupaki. On trouve l’homme compétent, préparé pour la fonction de chef de l’Etat. On lui reproche néanmoins une seule chose : Etre resté trop longtemps avec Yayi Boni … ! A cet argument très répandu, il faut opposer des réponses crédibles.
La première vient d’un témoin que l’on ne peut récuser. Il s’agit d’un ancien Ministre proche de Yayi et connu pour son sens de l’observation politique indépendante. : Nassirou Bako, ancien Ministre des Affaires Etrangères.
Voici sa réponse à une question très franche et très pointue d’un journaliste et rapportée par un organe de presse :
« L’émission Zone Franche (Canal 3) de ce dimanche 18 août, a eu pour inviter le ministre des Affaires Etrangères, Arifari Bako. Entre autres sujets au menu : le nouveau gouvernement de Boni Yayi. Synthèse. Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine, de la Francophonie et des Béninois de l’Extérieur, Nassirou Arifari Bako était l’invité de l’émission zone France de la chaine de télévision privée Canal 3 Bénin, hier dimanche 18 août 2013. »
Pendant environ deux heures, le monsieur Diplomatie du gouvernement Yayi s’est prononcé sur quelques grands sujets de l’actualité nationale, notamment le nouveau gouvernement du Chef de l’Etat, la révision de la Constitution et la correction de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi).
Sur le tout dernier gouvernement, en date du dimanche 11 août, l’intervention du ministre Bako s’est axée autour du départ de Pascal Irénée Koupaki (PIK) et la suppression du poste de Premier ministre qu’il a occupé de 2011 jusqu’à son départ. Selon des informations qui circulent dans certains milieux, le désormais ex-Premier ministre aurait décidé de quitter le gouvernement suite à une vive altercation entre le Président Boni Yayi et lui. «Pascal Irénée Koupaki est une personnalité d’une très bonne éducation. Altercation entre le Chef de l’Etat et lui, ce serait surréaliste. Le départ de Pascal Irénée Koupaki est un départ entièrement négocié», a clarifié le ministre Bako. Qui a ajouté que depuis un moment, le Premier ministre Koupaki avait pris ses distances pour raisons de santé. N’empêche qu’au gouvernement, selon lui, PIK a travaillé de «manière désintéressée», sur les grands dossiers. «Son poste n’est pas constitutionnel, a poursuivi le ministre sociologue. Ce qui veut dire qu’il n’avait pas une autorité directe sur les autres ministres. Mais, il a pu gérer.»
(Par Léonce Gamaï 19 Août 2013 à 07:58 15784)
A ceci s’ajoutent les conseils nombreux et convergents de dirigeants africains , de personnalités étrangères , des gens de la police et de simples citoyens qui ont alerté Koupaki sur les pratiques d’un Yayi qui n’hésite pas à faire mal , très mal à tous ceux qui lui tournent le dos , l’encombrent ou l’empêchent de « rêver » On cite pèle –mêle :
Mathurn Nago, les anciens ministres Lawani, Zinzndohoué, Matthys ; le SG Ouin Ouro, etc. On parle du dossier des empoisonnements, de la rocambolesque affaire ICC ,etc… On sait les tentatives directes de coups montés contre Pascal Koupaki lui-même., enfermé un soir dans son bureau par un cordon de gendarmes …
Dans un tel climat, il faut savoir « prendre ses distances » avec intelligence et savoir « ROMPRE SANS TAPAGE ». On comprend mieux le mot de Nassirou Bako qui parle de « départ entièrement négocié »
Alors, il faut simplement saluer l’intelligence d’un homme d’Etat qui a su préserver sa vie et sa disponibilité pour nous permettre désormais une espérance de profonde remise en ordre.
En clair, KOUPAKI a su prendre de la hauteur dans son comportement à la fois pour préserver l’unité nationale et laisser le Président de la République aller au terme de son mandat. Sans chercher à le perturber ou à le déstabiliser. L’opinion aurait largement désapprouvé un manque de réserve indigne d’un homme d’Etat à qui l’on ne saurait imputer la responsabilité des insuffisances de ministres qu’il n’a pas nommés et qui ne relèvent pas de lui.

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