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Présidentielle de 2016 : La thérapie de choc Pascal Koupaki pour un Bénin meilleur
Publié le vendredi 4 decembre 2015  |  La Presse du Jour
Pascal
© aCotonou.com par DR
Pascal Koupaki




Cela n’est plus un secret pour personne. Pascal Irénée Koupaki est candidat à la succession de Boni Yayi en 2016. Pour faire la différence avec ses concurrents, le candidat de la Nouvelle conscience compte sur son programme de société et sur sa façon de voir le Bénin qui axée d’une part, sur l’éthique, la conversion impérative des mentalités de ses compatriotes et sa manière de prendre en charge les défis et enjeux de la Nation puis d’autre part, sur un système nouveau de gouvernance par lequel, tous ensemble, nous allons provoquer la vraie rupture et rétablir l’équité, relever le Bénin et le conduire grâce à la Nouvelle conscience. Cette vision du candidat passe inéluctablement par des réformes courageuses déclinées en sept axes. Trois d’entre eux sont énumérés ci-dessous.

LES CHANTIERS DE REFORME
Oser transformer le Bénin, c’est vouloir relever ses défis en élaborant et en mettant en œuvre une stratégie de réformes audacieuses et peut-être douloureuses à court terme, mais bénéfiques à moyen terme pour le peuple. C’est forger de nouvelles mentalités pour créer les conditions d’une foi en l’homme et en ses semblables. A cet égard, il est impératif d’organiser le pouvoir d’Etat autour de principes éthiques. Le Bénin de la vertu est le But, c’est-à-dire le Bénin de l’unité et du travail. L’axe des réformes comprend sept composantes :
(i) l’axe de l’animation du territoire ou le creuset de la transformation des mentalités ;
(ii) l’axe politique ;
(iii) l’axe administratif et budgétaire ;
(iv) l’axe économique et financier ;
(v) l’axe des secteurs éducatif, social et culturel ;
(vi) l’axe sécuritaire ;
(vii) l’axe environnemental et climatique.
Il reste entendu que chaque volet est considéré comme un grand chantier de réformes publiques, destiné à :
Rétablir la confiance dans l’individu-citoyen, clé de voûte de notre succès ;
dégager une façon responsable de penser, de dire et d’agir qui illuminera l’esprit des hommes en qui le peuple a placé son espoir de réussite humaine.

Axe de l’animation du Territoire
L’objectif ultime qui soutient la perspective politique est de parvenir à l’animation des villages, des quartiers de ville, des communes et des départements de notre pays, à travers la réalisation d’un projet d’animation du territoire, qui participe à la transformation irréversible de l’être, à la naissance de l’individu6citoyen et à son mieux-être.

C’est la première dimension opérationnelle de la transformation du Bénin, qu’elle soit urbaine ou rurale. Cet axe prend sa source dans la nouvelle conscience, renvoie aux dynamiques territoriales, c’est-à-dire à tout ce qui concourt à la vitalisation d’un territoire.
Les neuf socles constitutifs de l’animation territoriale comprennent :
- l’animation politique (vie des institutions et des parties politiques, éducation à la vie militaire, conquête et exercice du pouvoir d’Etat et des pouvoirs locaux par les voies légales, l’éthique et la transparence, accès à tous les services publics, lutte contre la pauvreté, les exclusions et les inégalités) ;
- l’animation sociale, culturelle et interculturelle (questions d’accès des populations aux services sociaux de base et aux valeurs sociales, dialogue intergénérationnel) ;
- l’animation juridique et citoyenne (éducation aux droits de l’homme et accès aux services judiciaires dans l’équité) ;
- l’animation religieuse et spirituelle (dialogue entre les religions, éducation à la foi et respect des libertés de croyance, médiation sociale, prévention des crises) ;
- l’animation sportive et ludique (promotion de la santé mentale et physique de la population, organisation des divertissements, entretien du corps physique, apprentissage de l’effort et de l’endurance, développement de la culture de la compétition et de l’esprit d’équipe) ;
- l’animation technologique (accès des populations à la formation aux moyens améliorés de production, de transport, de communication, de consommation, d’élimination des déchets, de sécurité, d’économie d’énergie, d’allègement des activités économiques et domestiques…) ;
- l’animation économique (facilité d’accès au financement et à la sécurisation des activités économiques, facilité d’accès au marché, développement des réseaux de transport, organisation des acteurs économiques en filières économiques, création de labels et valorisation des entreprises locales, organisation de foires…) ;
- l’animation écologique (éducation à la protection de l’environnement et à la gestion durable des ressources naturelles, promotion de technologies et procédés de production, de consommation et de gestion des déchets moins ou non polluants) ;
- l’animation sécuritaire (promotion du respect de l’ordre public comme un facteur de production transversal, un moyen de maintien de la qualité de vie et du bien-être, développement d’initiative de promotion de l’Etat de droit, système d’observance et d’alerte des frustrations collectives, mise en œuvre de plans locaux de sécurisation du territoire, systématisation d’une démarche d’évaluation des impacts sécuritaires des implantations et du déroulement des activités…)
Le projet d’animation du territoire libèrera les énergies et visera à faire de chaque homme-citoyen, à la fois acteur de sa propre vie et responsable de la communauté dans laquelle il vit.

Axe politique
L’axe politique est la deuxième dimension opérationnelle de la transformation du bénin et concerne l’exercice de la responsabilité politique par rapport au régime politique, à l’intégrité territoriale et à l’unité nation ale, entendue comme la participation de tous les citoyens, quelles que soient leurs conditions et leurs convictions, à la réalisation de projets de société proposés au peuple ; ceci afin de renforcer la fraternité et conduire, dans la justice, le peuple au travail et au bonheur partagé.

La préservation de la paix, le renforcement de l’unité nationale, le fonctionnement adéquat de l’Etat, de la société et de l’économie nationale reposent sur une justice de qualité, accessible à tous, diligente, compétente, prévisible, conséquente, responsable et exemplaire. Il faut réunir les conditions pouvant crédibiliser et consolider le système judiciaire, au service de l’Etat de droit et du citoyen. Une nouvelle gouvernance judiciaire est impérative pour restaurer le pouvoir judiciaire dans ses prérogatives. Aussi l’Etat doit-il veiller, grâce à ses organes de régulation, à l’accès équitable des citoyens aux médias publics et privés.

Une presse écrite et audiovisuelle professionnelle constitue l’un des piliers de la veille citoyenne.
L’objectif principal de cet axe comprend trois volets :
(i) l’animation de la vie publique pour l’éducation des citoyens au militantisme et au civisme ainsi qu’à l’appropriation de l’éthique, socle de la vertu, de leurs droits et devoirs ;
(ii) la mise en place d’un cadre de préparation au leadership politique incarnant les valeurs de la République et la défense constante de la chose publique et de l’intérêt général ;
(iii) la réunion des conditions d’un minimum de bien-être nécessaire à la pratique de la vertu et à la promotion des valeurs humaines.

C’est aussi la manière dont tout cadre issu d’un parti politique de type nouveau se fait distinguer par ses méthodes normées de gestion d’une structure de l’Administration ou d’une entreprise publique. Il nous faut des acteurs politiques, des acteurs sociaux, des acteurs culturels, des acteurs traditionnels et des acteurs de développement décidés à vivre en public et en privé selon les règles éthiques, et ayant une capacité d’analyse prospective de la situation économique, monétaire, budgétaire, politique, sociale, culturelle, environnementale, sécuritaire, géostratégique et diplomatique afin de formuler des propositions ou des contrepropositions de nature à faire avancer ou provoquer l’ouverture de chantiers de réformes publiques rédemptrices. En d’autres termes, des acteurs ayant une vaste culture de l’humain, des exigences de la Nation et une conviction forte. Cette culture/expérience doit répondre à trois défis comportementaux pour l’acteur politique en particulier:
- répondre de l’équité dans la gestion de la vie publique ;
- répondre de la mise en œuvre des politiques publiques et de l’utilisation efficiente des moyens publics et ;
- répondre de la satisfaction des citoyens quelle que soit leur position géographique d’établissement.

Dans ces conditions, être acteur politique c’est penser et agir en responsable engagé par rapport à l’intérêt général et au respect du bien commun. C’est se comporter en serviteur de la cité. C’est assumer pleinement ce sacerdoce, qui concilie l’éthique et la politique pour le bien-être général. Serviteur et justiciable, l’acteur politique doit répondre de ses actes devant la Justice républicaine assainie.

La gouvernance politique, vue sous l’angle de la responsabilité politique, exige des hommes et des femmes politiques des qualités et des initiatives : de bonnes idées, une bonne pratique de militantisme, du volontariat et du bénévolat, de la compétence et de l’engagement, une bonne capacité d’organisation et de planification, un système de délégation de pouvoirs fondé sur la nécessaire décentralisation et la déconcentration, des prédispositions à la justice et à l’équité, des aptitudes pour l’impulsion, la coordination, l’évaluation, le compagnonnage, le contrôle et la reddition des comptes. La politique, c’est la culture du bien au service exclusif du peuple, pour son épanouissement et son accomplissement. C’est aussi là, le maître-mot de mon engagement dans la vie de la Cité.

Nous avons besoin de bons citoyens, car c’est du milieu des bons citoyens que sortent et sortiront de bons hommes d’Etat et de bons politiques. Etre un bon politique, c’est réunir un ensemble de capacités spirituelles, intellectuelles, organisationnelles, civiques, morales, culturelles et techniques pour orienter, gérer ou influencer la gestion des affaires publiques dans le strict respect de
l’intérêt général et du bien commun. De telles capacités sont nécessaires d’autant que l’élu politique ou tout acteur politique devant exercer une fonction élective ou nominative, a besoin de faire preuve d’une large ouverture d’esprit et de crédibilité dans sa démarche de conquête et d’exercice du pouvoir d’Etat et des pouvoirs locaux.
Cette crédibilité de l’acteur politique s’apprécie, au-delà de sa compétence technique, à travers sa capacité à :
* proposer des solutions alternatives aux problèmes de développement (rôle d’idéologue, de chercheur, de réformateur et de développeur) ;
* aider le peuple à se débarrasser de ses sentiments d’impuissance, de peur, d’incertitude et de pessimisme (rôle de coach, de compagnon et de psychologue) ;
* éduquer le peuple sur les valeurs de la République et les valeurs culturelles positives issues de l’histoire et des régimes successifs (rôle d’éducateur et d’historien) ;
* crédibiliser l’action publique (rôle d’exemple social et de leader) ;
* défendre les intérêts du pays, de la communauté et la justice (rôle de défenseur de la paix, de la vérité et des droits humains) ;
* servir le peuple au regard de l’intérêt général (rôle ministériel, de délégataire ou de serviteur).
Axe administratif et budgétaire
C’est la troisième dimension opérationnelle de la transformation du Bénin, qui pose la clarification du sens de l’Etat dans le contexte de la nouvelle conscience. Sans une bonne administration, un Etat ne peut guère incarner la puissance publique et l’Etat de droit. Cet axe comprend l’ensemble des moyens organisationnels, institutionnels visant la modernisation de l’Etat pour améliorer l’efficacité des services rendus grâce à des innovations pertinentes, à l’amélioration des conditions de travail et à l’élévation de la conscience civique et professionnelle des travailleurs. Elle porte en conséquence sur l’amélioration des règles, des normes, des procédures et des processus dans le but que chaque résultat du programme d’activités soit mesurable en coût financier, en temps, en qualité et en satisfaction des usagers/clients/citoyens.
La modernisation de l’Etat, notamment la modernisation de la gestion publique et des structures de l’Etat, reste au cœur de mes constantes préoccupations. Elle se traduit par :
* la coordination de l’action gouvernementale et la concertation interministérielle au niveau central et déconcentré ;
* le management participatif, la restauration de l’autorité de l’Etat et du leadership par le respect de la parole donnée et des procédures ;
* la dépolitisation de l’administration par la lutte contre le clientélisme dans la gestion des carrières des agents de l’Etat, plus disciplinés et assidus au travail (affectation, nomination, recrutement, surveillance du patrimoine des agents de l’Etat, sanctions disciplinaires, promotions…);
* l’effectivité de la décentralisation et de la déconcentration (crédit délégué, déconcentration des ressources humaines et du système décisionnel, proximité de la chaîne budgétaire et de contrôle financier) ;
* la simplification administrative ;
* la programmation budgétaire et la passation des marchés publics selon des règles de transparence ;
* l’instauration de la formation continue des personnels de l’Etat et du secteur privé ;
* le développement de l’administration électronique et informatique ;
* l’évaluation de l’action publique, la reddition des comptes, la satisfaction des usagers.

En définitive, la modernisation de l’administration devra avoir pour finalité la rationalisation des moyens, l’amélioration du climat des affaires, le relèvement des performances, l’amélioration de l’image des gouvernants et de l’administration, le renforcement de l’attractivité du pays, la promotion des initiatives privées, l’accélération de la croissance économique pour le bien-être des populations.

Il s’agit là d’une réelle stratégie de redressement de notre pays et donc d’une rupture avec les pratiques vécues.
En somme, le devoir en tant que gouvernant est de veiller à ce que chacun soit à la place qu’il faut en fonction de ses talents pour que notre pays prenne le chemin du travail bien fait, le travail créateur de richesses et de bien-être collectif. Le gouvernant doit donc s’engager à faire de la méritocratie une réponse forte à toutes les pratiques de médiocratie. Mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut doit être un comportement.

La modernisation de l’administration, dans la perspective de la Nouvelle Conscience, vise à promouvoir la culture de l’éthique, la bonne administration des affaires publiques, la bonne gestion des hommes et la promotion du genre. Ses principaux déterminants sont:
* la responsabilisation par l’obligation de rendre compte ;
* la transparence par l’obligation faite aux gouvernants et dirigeants de respecter et de faire respecter les procédures de gestion et d’informer les citoyens des décisions qu’ils prennent, afin que ces derniers puissent participer au suivi de leur mise en œuvre et de leurs impacts ;
* la satisfaction des usagers-clients dans les meilleures conditions d’efficacité et d’efficience possible ;
* la lutte contre la corruption et l’enrichissement sans cause ;
* la participation, processus institutionnel et social, qui doit garantir les intérêts des parties prenantes dans la conduite des projets de changement qui les concernent et contribuer au contrôle citoyen des moyens et des institutions qui influent sur leur vie ;
* la reconnaissance du mérite et la promotion de l’excellence combattant toutes les formes de gaspillage des ressources humaines ;
* l’exemplarité des gouvernants et des dirigeants, car une élection ne peut instantanément conférer à un homme, les vertus ;
* le désintéressement des gouvernants et des dirigeants ;
* la sanction comme mécanisme de reconnaissance du mérite et moyen disciplinaire de lutte contre l’impunité pour décourager les pratiques contraires à l’éthique et à l’intérêt général.
Il faudra prendre un ensemble de mesures pertinentes, au plan réglementaire, administratif et financier, qui auront d’une part des conséquences positives sur le niveau, la composition et la qualité des recettes et des dépenses publiques, et d’autre part sur les mécanismes de contrôle budgétaire et financier.
(…)
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