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La Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Cec-Ccib) |
L’ambassade de France au Bénin en collaboration avec le ministère en charge de l’Enseignement supérieur a organisé, mercredi 2 décembre, une journée d’échanges sur les relations universités-entreprises. L’objectif de cette initiative est de renforcer la coopération entre les universités et les entreprises pour une meilleure adéquation entre les formations enseignées et les besoins des entreprises.
Professionnaliser les formations supérieures au Bénin par le renforcement du dialogue entre les établissements d’enseignement supérieur et les milieux socio-professionnels. C’est le but visé par l’ambassade de France au Bénin à travers un atelier de renforcement de coopération entre les universités et les entreprises pour une meilleure adaptation des formations professionnelles universitaires. Cet atelier a porté non seulement sur la restitution des missions de terrain effectuées entre le 1er et le 31 octobre 2015 mais aussi sur le test du guide des relations universités-entreprises dans cinq établissements béninois et le cadre règlementaire de cette coopération.
Pour les organisateurs, l'atelier est d’une importance capitale et vient à point nommé. Pierrick Rousseau, attaché de coopération scientifique et universitaire à l’ambassade de France au Bénin, indique qu’il est temps que les universités réajustent leurs formations en intégrant les besoins des entreprises pour réduire le déphasage entre les diplômes et la pratique sur le terrain. Pour ce faire, il faut la volonté des deux partenaires. «Pour réussir la professionnalisation, il faut certes des engagements des universités mais aussi ceux des entreprises pour permettre à chacun de faire des propositions dans le sens d’une amélioration. Nous voulons accompagner les deux partenaires à travers cette initiative», reconnaît Pierrick Rousseau.
Le directeur des Ressources humaines de la Société des ciments d’Onigbolo, Evariste Ahouangbonou, affirme que ce partenariat est nécessaire dans la mesure où «l’un des acteurs formateur et l’autre utilisateur, ils doivent convenir d’une même stratégie pour qu’il n’y ait pas de dichotomie entre la formation et le résultat final attendu».
Certains participants se désolent du fait que les étudiants éprouvent beaucoup de difficultés pour trouver des structures qui les accueillent pour des stages académiques. Selon Aliou Moussa Djibril, directeur de l’Institut universitaire de Technologie de Lokossa, c’est la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (CCIB) qui ne joue pas son rôle. «C’est la CCIB qui doit accompagner le placement des étudiants en stage, mais elle ne le fait pas, ce qui fait que les structures de formation sont obligées de se débrouiller comme elles peuvent en cherchant elles mêmes les stages aux étudiants, d’où la difficulté de ces derniers», regrette-t-il?
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