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En réponse aux déclarations du camp de Dahè : Houdé contre-attaque
Publié le lundi 7 decembre 2015  |  Fraternité
Valentin
© aCotonou.com par CODIAS
Valentin Aditi HOUDE, 2ème Questeur de l`Assemblee Nationale, Coordonateur de l`Alliance nationale pour la démocratie (AND), lors du Sortie officielle du parti des Forces Démocratiques Unies.
Cotonou, le 14 mars 2015 au Palais de Congres




La passe d’arme entre les anciens camarades de l’Alliance nationale pour la démocratie et le développement (And) n’est pas prête de connaître son épilogue. Vendredi dernier à l’Infosec de Cotonou, c’est le camp de l’Honorable Valentin Aditi Houdé qui est monté au créneau pour répliquer aux déclarations faites, quelques jours plus tôt, par le groupe conduit par Barnabé Dassigli, Noël Gankpé, Amandé Moussa et les Honorables Justin Agbodjété et Octave Houdégbé. D’abord, l’He Houdé a indiqué qu’à la naissance de l’And, il y avait 16 formations politiques à signer le protocole d’accord et justifié les raisons de la non adhésion au dernier moment des Honorable Cyriaque Domingo et Venance Gnigla et de leurs partis. Ainsi, contrairement à ce qu’auraient laissé entendre le groupe de Dahè, Valentin Aditi Houdé a affirmé que ce sont les menaces qu’ils recevaient à la veille de la naissance de l’And qui ont empêché ces deux députés, qui sont d’ailleurs ses amis, à prendre le train de départ de l’Alliance qu’il préside et non son insolence. De même, a-t-il servi à ses détracteurs qu’il n’a jamais modifié, ni violé les textes qui régissent l’alliance. Mieux, il a appelé au respect desdits textes. « Le protocole d’accord et le code d’éthique, constituent la loi fondamentale à l’And et ils possèdent ça. C’est sur la base de ces textes que j’ai dirigé jusqu’au moment où les faits défiants des dissidents ont commencé », a-t-il affirmé.
De son côté, le vice-président et porte-parole, Nazaire Dossa, a constaté la nullité des actes que pose le groupe de Dahè. « Ils ont violé l’article 20 du protocole d’accord et ils ne peuvent pas méconnaître les textes de loi avec le parcours qui est reconnu à chacun d’eux. Nous ne répondrons plus aux imposteurs que sur le terrain de la mobilisation pour la victoire du candidat de l’And à la présidentielle de 2016 », a-t-il clamé. Et si Nazaire Dossa et Célestine Adjanonhoun sont convaincus qu’actuellement, le groupe de Dahè n’a aucune pièce légale comme il le prétend, les conférenciers du vendredi dernier à l’Infosec n’ont pas manqué de répondre à la polémique autour du financement de la campagne législative du président Houdé.
Exaspéré, le député de la 6ème circonscription électorale n’est pas allé par quatre chemins pour donner la réplique à ses anciens camarades. « Qui finançait mon élection avant l’And ? Ce n’est pas Houdégbé et j’ai été élu cinq mandats durant. Ce sont eux qui ont demandé qu’on fédère nos forces. Mais, je ne savais pas que c’était une stratégie pour m’assassiner », a-t-il déclaré. Pour Nazaire Dossa, c’est le groupe de Dahè qui détenait, dans l’ancien Bureau exécutif national, le cordon de la bourse. « Le trésorier est du parti du député Houdégbé et le trésorier adjoint de celui de Amandé Moussa », a-t-il clarifié. Si le groupe de Dahè parle de mauvaise gouvernance et de gestion solitaire, l’He Houdé souhaite donc que les responsabilités soient situées. Mais avant, il tient à faire savoir à ses anciens camarades, aujourd’hui ses détracteurs qu’ils ont bénéficié de son aura pour se faire élire et qu’il détient des preuves du financement de leur campagne.
Arnaud DOUMANHOUN
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