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Mathurin Nago et Pascal Koupaki, même sort que Bruno Amoussou et Adrien Houngbédji ?
Publié le mardi 8 decembre 2015  |  Afrika7.com
Mathurin
© aCotonou.com par DR
Mathurin Nago Président du 6e groupe parlementaire béninois




Bien qu’ayant été en pôle position autour de Mathieu Kérékou, Amoussou et Houngbédji n’ont pu être adoubés pour la succession de l’énigmatique général au palais présidentiel de la Marina. Une image similaire se profile pour Mathurin Nago et Pascal Irené Koupaki, anciens proches de Yayi qui ne devraient (plus) espérer un appui du Docteur Yayi pour sa succession.

Qui de Mathurin Koffi Nago et Pascal Koupaki arrivera à succéder à Boni Yayi à l’issue de la présidentielle de Février prochain ? Une question à laquelle répondre trop vite par le positif pour l’un ou l’autre serait un miracle. Pourtant les deux hommes ont été bien très proches de Boni Yayi pendant un long moment avant de se détacher de lui deux ans environ avant la fin de son mandat. Alors qu’on serait bien tenté de prédire à l’époque le dauphin de Yayi entre celui qui était son premier ministre et le président de l’Assemblée Nationale. Qu’est ce qui a pu bien se passer, pour que leur destin soit comme celui de Amoussou Bruno et Adrien Houngbédji ayant été proches de Mathieu Kérékou sans pouvoir lui succéder ? Pour qui connait Pascal Irené Koupaki, il a été l’homme de main si on peut le dire ainsi du Président Boni Yayi avec qui il a entamé la mise en application du changement. Il a occupé des postes bien stratégiques dans son gouvernement avant de finir au poste de premier ministre, le seul du Bénin après maître Adrien Houngbédji. Poste qu’il va quitter en partant du gouvernement de Yayi en Août 2013, suite à une crise opposant les deux personnalités. Cette crise qui a fait débarquer ou démissionner Koupaki du gouvernement était attribuée par les initiés du sérail à la « trop grande proximité » du Premier ministre d’alors avec Patrice Talon ennemi numéro 1 de Yayi.

Cette sortie du gouvernement ne semble pas avoir amélioré outre mesure la côte de popularité de l’homme ou alors c’est l’intéressé qui n’a pas su travailler à politiser son départ afin d’en espérer récolter les fruits à travers par exemple une obtention du fauteuil présidentiel du palais de la Marina sans la bénédiction de l’actuel occupant.

Cela rappelle un certain Adrien Houngbédji ayant apporté son soutien au retour aux affaires du général Mathieu Kérékou dont il a été Premier ministre avant de démissionner de son gouvernement. Même si sa proximité (ou complicité) avec Kérékou ne saurait être comparable à celle de Koupaki avec Yayi, Houngbédji n’avait pas sorti tirer un gain politique de son départ du gouvernement lorsquil s’était agi de briguer par la suite la succession de Kérékou.

Mathurin Nago, président de l’Assemblée Nationale, allié du président Yayi n’a pu lui aussi obtenir l’appui de ce dernier pour briguer la magistrature suprême. Tout comme un certain Bruno Amoussou, président de l’assemblée nationale, alors proche du président Kérékou n’avait pu obtenir un coup de pouce du général pour lui succéder au palais de la Marina.

Mathurin Nago a donc fini par prendre ses distances -politiquement- de Boni Yayi. Plusieurs sources voudraient que, l’inimitié entre Patrice Talon et son ex ami de président, soit la vraie raison de ce revirement qui semble nuire en fin de compte aux ambitions présidentielles de Nago. Deux fois présidents de l’Assemblée Nationale pratiquement imposé par Yayi, il n’a pu décrocher le graal d’être son dauphin désigné.

Voyant venir le danger de cet écartement du « dauphinat », Mathurin Nago avait tenté de prendre son destin en main, jouant quelque peu à la rupture façon Macky Sall qui avait bien marché au Sénégal.

Contrairement à Mathurin Nago, Pascal Koupaki lui, n’a pas voulu d’une rupture « fracassante » avec Boni Yayi, préférant une certaine politique du silence.

Hélas ! Ni l’un ni l’autre, de leurs anciennes positions favorables à leurs ruptures tonitruante pour l’un et silencieuse pour l’autre, n’ont su provoqué l’influence nécessaire au sein de la population. C’est du moins ce qui est visible. Ou alors serait-on tenté de dire que l’animal politique qu’est le Chef de l’Etat sortant, aurait réussi à leur prouver que sans son appui, ils ne peuvent y arriver. Là, c’est (peut-être) aller trop vite en besogne…
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