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Les acteurs agricoles s’informent sur le Traité international sur les ressources pour l’agriculture
Publié le jeudi 10 decembre 2015  |  ABP




Bohicon – Un atelier de sensibilisation et d’information a réuni mardi au Carder Zou-Collines à Bohicon, plusieurs acteurs du monde agricole et des universitaires, sur le Traité international sur les ressources phylogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture, sous le contrôle du DG du Carder Zou-Collines, Marcellin Allagbé.

Ce Traité, à en croire les conférenciers, est un instrument juridique contraignant, basé sur un système multilatéral, qui couvre une liste non définitive d’espèces alimentaires et fourragères.
Il a été adopté et signé en 2001 à Rome, et est entré en vigueur en 2004 dans plusieurs pays qui l’’a ratifié, dont le Bénin en février 2006.


Au total 46 espèces cultivées sont couvertes par le système multilatéral.
Il était aussi question du Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation.
La convention sur la biodiversité encore appelée Protocole de Nagoya adopté le 29 octobre 2010 à Nagoya au Japon, vise un partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques des pantes, animaux, ou tout autre organisme dans un but commercial ou de recherche, a-t-on expliqué.


Cet instrument juridique est élaboré, ont poursuivi les conférenciers, pour mieux combattre la bio piraterie et l’appropriation illégitime des ressources génétiques et des connaissances traditionnelles autochtones.
Faut-il le rappeler, 82 pays ont ratifié le protocole de Nagoya, et le Bénin en est le 50ème, alors qu’il était retenu que cette convention entrera en vigueur quand 50 pays l’auraient ratifiée.
Au regard des avantages qu’offre ces instruments juridiques, les experts présents à cette rencontre ont convié les participants à s’approprier l’outil et à restituer les connaissances acquises dans leurs milieux.
Aussi, les experts à cette rencontre ont réfléchi sur la mise en œuvre effective des contenus de ces accords cadres, qui visent l’utilisation durable des ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture, et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation en harmonie avec la Convention sur la diversité.


Les réflexions et propositions ont convergé vers la prise d’une loi au Bénin par l’Assemblée nationale, pour permettre la mise en application effective de ces outils.
Le Professeur Alexandre Dansi, a souligné l’importance pour le Bénin de disposer d’une banque de gènes pour la conservation des ressources génétiques.
Le recrutement de sélectionneurs s’avère capitale, puisque notre pays n’en dispose pratiquement pas, s’est alarmé l’universitaire.


Au tour du Directeur général du Centre d’action régionale pour le développement rural, Marcellin Allagbé, de proposer à l’assise, la convocation d’une séance de concertation plus restreinte autour de ces questions, pour définir des stratégies à soumettre aux instances de décisions hiérarchiques.
Réorienter l’aliment sur les plantes de chez nous afin de rétablir le principe de l’alicament dans nos habitudes, tel est le leitmotiv de cet atelier.


ABP/IA/TB
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