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16 jours d’activisme contre les violences basées sur les genres : Les journalistes s’engagent dans la lutte aux côtés de Wanep-Bénin
Publié le vendredi 11 decembre 2015  |  Matin libre




Dans sa campagne de lutte contre les violences faites sur les femmes et filles, le Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix (Wanep-Bénin) a organisé une série d’activités. Parmi lesquelles, les émissions radiophoniques, les séances de sensibilisations dans les villages lacustres, un appel à productions de presse sur les violences basées sur le genre au Bénin. Des hommes des médias ont, par leurs écrits, dénoncé le phénomène, condamné l’impunité, le silence des victimes et la complicité des responsables à divers niveaux. Ainsi, « Harcèlement sexuel, une violence moins réprimée : la nécessité de rompre avec la loi du silence » de Aziz Badarou ; « Violences faites aux femmes et aux filles, un phénomène qui résiste au temps » ; « Viol sur mineures, 13 dossiers vidés par la Cour en 2015 » de Bertrand Houanho, sont des écrits de deux journalistes du quotidien MATIN LIBRE qui ont été retenus et qui figurent dans un recueil d’articles de 44 pages, réalisé au terme des 16 jours qu’a duré la campagne. « A travers la presse, 16 jours d’activisme contre les violences basées sur les genres » est le titre dudit recueil. Hier, jeudi 10 décembre 2015, au Palais des congrès de Cotonou, lors de la cérémonie de clôture et du lancement de la publication, la Coordonnatrice de Wanep-Bénin a souligné le rôle important des médias dans la lutte contre ce fléau mondial. Lequel fléau est aux dires de Mickel Homel, Directeur résident de la Giz, «l’un des obstacles les plus fondamentaux à l’effectif des droits humains et au développement de la société ». A l’entendre, une femme sur 3 sont victimes de violence à travers le monde. Ses conséquences ‘’dramatiques’’ sont de plusieurs ordres et la plus déplorable reste, selon ses propos, celle psychologique. Même si l’éradication des violences basées sur les genres, à l’écouter, n’est pas aussi simple que celle d’un virus, Mickel Homel reste convaincu qu’avec l’apport des uns et des autres, on viendra à bout de ce fléau.

Cyrience KOUGNANDE
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