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Appel à la prudence de Me Joseph Djogbenou dans le cadre des obsèques de Kérékou
Publié le vendredi 11 decembre 2015  |  24 heures au Bénin
Maître
© Autre presse par DR
Maître Joseph Djogbenou




Le peuple béninois se prépare à rendre un dernier et vibrant hommage au grand camarade de lutte qu’est le défunt Général Mathieu Kérékou. A cet effet, ils sont des milliers de compatriotes qui se préparent à se rendre à Natintingou, lieu réservé pour abriter désormais la dépouille du grand camarade de lutte, le Général Mathieu Kérékou. Ce déplacement massif requiert quelques précautions que Me Joseph Fifamè Djogbénou se fait le devoir de rappeler aux peuples béninois.


Lire ici son adresse a la prudence et à la solidarité en 9 points aux amis du général qui se rendent à Natitingou.


Amir NABIL


PRÉCAUTIONS RECOMMANDÉES POUR SE RENDRE À NATITINGOU POUR LE GÉNÉRAL


Chers amis,


Nombreux sont ceux parmi nous qui prendront (si ce n’est déjà fait) le départ pour Natitingou (600km au Nord Ouest de Cotonou) en vue de prendre part à la cérémonie d’hommage et d’inhumation de la dépouille du Général Mathieu KEREKOU.


Je voudrais attirer l’attention de chacun que le meilleur hommage que l’on puisse rendre à un être est de s’efforcer à préserver sa vie. Or, nous aurons, plus que d’habitude, à éprouver nos routes qui sont dans un état très peu glorieux.


Je nous invite à prendre des précautions maximales pour éviter les accidents de la circulation routière. Il faut, à cet égard :


1°) Vérifier la qualité des pneus.


2°) Vérifier et contrôler la qualité et la flexibilité des éléments de direction du véhicule.


3°) Eviter d’être seul dans sa voiture et éviter que tous les passagers somnolent au même moment. Chacun doit savoir qu’il accompagne le conducteur dans la direction de l’automobile et l’encourager à rester en éveil et à respecter le code de la route.


4°) Eviter d’effectuer des dépassements alors qu’on a pas la pleine vue sur la route. Faire attention surtout dans les virages. Les passagers ne doivent surtout pas encourager les conducteurs dans ces dérives. Protester afin que tous restent en vie.


5°) En ce qui concerne les véhicules de l’Etat, ils sont à la base de plusieurs accidents de la circulation en pareille occasion. Il faut surtout que les conducteurs de véhicules administratifs évitent de se lancer des compétitions inutiles. Celui qui arrive en premier n’est surtout pas le meilleur que Dieu promet à la vie. Et aucun grigris ne sauve le monde.


6°) A l’endroit des autorités administratives. Ils ont l’absolue responsabilité d’instruire leurs chauffeurs à la patiente et à la prudence. Elles ont, plus que d’autres, l’obligation de faire respecter la loi. Chacun doit s’assurer que son chauffeur est dans les dispositions psychologiques, familiales et professionnelles en vue de prendre la route. Une limitation de vitesse doit nécessairement être introduite avant le départ.


7°) Quand on est fatigué, deux secondes de somnolence sous un arbre sauve de nombreuses vies.


8°) En outre, l’administration de la Santé, les sapeurs pompiers et les agents de police devront être mobilisés pour parer à toute éventualité cette fin de semaine. Les ressources humaines et matérielles devront être spécialement affectées au profit des CHD d’Abomey, de Parakou, de Natitingou et de Djougou.
Des dotations de la même nature devront également être affectées aux régiments des sapeurs pompiers, de gendarmerie et de police dans les mêmes zone. Les usagers doivent constituer une chaine de solidarité pour informer les radios communautaires ou commerciales locales ou régionales des accidents éventuels.

Les citoyens doivent se rendre disponibles pour donner leur sang et offrir tels
services qui sauvent la vie.


9°) Eviter surtout de garer sa voiture et sa motocyclette pour regarder ceux qui seraient victimes de ces accidents malheureux. Il faut surtout secourir et appeler au secours.


Chacun a l’obligation de partir à Natitingou mais surtout de revenir pour témoigner de la qualité de l’hommage.


Et il n’y a aucun bilan mortel de fin d’année qui n’ait pour cause l’abus de l’alcool, l’impression prétentieuse d’être le maître du volant et de la route, la crainte révérencielle qui empêchent les passagers de protester.


Allons-y. Mais revenons en vie pour nous mêmes et nos parents. Pour notre commune patrie et pour l’humanité.


Si la vie ne vaut rien, rien ne vaut la vie.


Ce message vaut pour tous les évènements de fin d’année.


Joseph Fifamin DJOGBÉNOU
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