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Assainissement dans l’enseignement supérieur au Bénin: Le MESRS François Abiola en lutte contre les détenteurs de faux diplômes (Liste intégrale des 196 détenteurs de faux diplômes épinglés. Des mesures prises pour la sécurisation, la reconnaissance offi
Publié le mardi 19 fevrier 2013   |  sonangnon.org


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© Autre presse par DR
François Abiola, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique


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Le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le professeur François Adébayo Abiola, n’entend pas s’arrêter en si bon chemin dans les réformes en cours dans l’Enseignement supérieur dans notre pays...

(Liste intégrale des 196 détenteurs de faux diplômes épinglés. Des mesures prises pour la sécurisation, la reconnaissance officielle des diplômes obtenus légalement dans les écoles privées)

Le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le professeur François Adébayo Abiola, n’entend pas s’arrêter en si bon chemin dans les réformes en cours dans l’Enseignement supérieur dans notre pays. En plus de la politique de désengorgement de nos universités publiques, de la mise à disposition des centres universitaires des enseignants de qualités, l’homme depuis un moment ne ménage aucun effort pour assainir tout le système éducatif du supérieur. C’est ainsi, qu’il a lancé depuis bientôt 2ans une lutte implacable contre les détenteurs de faux diplômes de son secteur. Une lutte qui a permis de mettre la main sur cent quatre vingt seize (196) détenteurs de faux diplôme

Face aux hommes des médias ce vendredi 15 février 2013, dans la salle de conférence du Ministère de l’Enseignement Supérieure et de la recherche Scientifique, en présence des directeurs centraux et les membres de son cabinet, le Ministre François Adébayo Abiola, a situé les uns et les autres sur les tenants et les aboutissants de cette rencontre. Aux dires de ce dernier, deux préoccupations ont suscité cette sortie médiatique. Faire le point sur la situation réelle des établissements privés d’enseignement Supérieur et informer sur le processus qui a conduit à la découverte de nouveaux détenteurs de faux diplômes dans l’enseignement supérieur. Abordant le premier point, c’est-à-dire la situation au niveau des Établissements privés d’enseignement supérieur, il a déclaré que la commission mise en place a dénombré 111 Ecoles. Mais parmi celle-ci ; seulement 29 sont homologuées. Selon le MESRS, le tout ne suffit pas d’être homologué. Il faut également recueillir un avis favorable à l’issue d’une inspection avant de prétendre jouir du droit de reconnaissance de diplômes dans les filières autorisées. C’est d’ailleurs ce que stipule le décret n° 2010-297 du 11 juin 2010 portant conditions de reconnaissance des diplômes post-Bts délivrés par les Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur et pour lesquels l’Etat n’organise pas d’examen national. « Pour qu’un diplôme soit reconnu et cosigné, il faut d’abord que l’Etablissement soit autorisé à donner la formation, que le programme de formation soit homologué, que l’Etablissement ait fait l’objet d’une inspection favorable et enfin que le cursus de l’étudiant ait été régulier ». Au vu de ce décret, des 29 Etablissements retenus, seulement 23 ont satisfait aux critères en 2012. De plus, avant de s’inscrire un de ces 23 établissements, il faudrait que les parents d’étudiants ou les étudiants même prennent le soin de s’assurer que ledit établissement est autorisé à enseigner dans la filière où ils désirent suivre leurs formation car on peut être reconnu par le ministère de l’Enseignement supérieur et ne pas être autorisé à enseigner une filière. Selon les ministre Abiola et ses directeurs centraux, en l’occurrence le directeur général de l’Enseignement supérieur, le directeur du contrôle et d’équivalence des diplômes, et le directeur des établissements privés d’enseignement supérieur, plusieurs citoyens de notre pays possèdent de faux diplômes. En plus des 51 cas démasqués et présentés en 2011, 196 autres ont été épinglés par le rapport de la commission chargée de l’authenticité des diplômes. Au nombre de ceux-ci, près de 182 faux diplômes auraient pour provenance le Niger. Aussi, beaucoup d’autres magouilles ont été soulignées et les enquêtes suivent leur cours. Le Ministre François Abiola, soucieux du bien-être des jeunes béninois utilise le cœur parental dans le règlement des problèmes qui se posent à l’Enseignement Supérieur. Avec ces réformes, un parent d’élèves qui inscrit son enfant dans un établissement autorisé et dans une filière homologué, n’a plus de souci à se faire ; le diplôme de son enfant sera reconnu officiellement par l’Etat. Ce fait simplement règle beaucoup de problèmes (effectif pléthorique, transport, hébergement, restauration), dans les Universités publiques. De même, cette disposition règle l’injustice qui règne à ce niveau, mettant au même pied d’égalité les diplômes obtenus dans le public et ceux obtenus dans le privé ; une injustice qui a toujours existé dans le temps. Cette lutte engagée contre les faux diplômes montre bien que le Professeur François Abiola n’a pas emprunté ce titre et qu’il aime ce pays du fond de son cœur. Pour lui, la morale doit être de mise et l’enseignement ne doit pas devenir une affaire commerciale. Avis donc aux fraudeurs, car des mesures sont prises pour qu’ils répondent de leur forfait devant les structures compétentes en la matière.

Léonel. EBO

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