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Adjinakou N° 2166 du 18/2/2013

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Poursuite devant la Hcj: Sale temps pour Kamarou Fassassi (Après son interpellation, son passeport lui est retiré à l’instar de Zinzindohoué, Lawani et Biaou)
Publié le mardi 19 fevrier 2013   |  Adjinakou


Kamarou
© La Nouvelle Tribune par DR
Kamarou Fassassi ancien ministre des mines et de l’énergie


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L'affaire de la poursuite d'anciens ministres devant la Haute Cour de justice(Hcj) connaît depuis hier un nouveau rebondissement. Pendant que la police interpellait à son domicile, l'ancien ministre de l'Energie, Kamarou Fassassi, la résidence de son homologue des Affaires étrangères Rogatien Biaou faisait l'objet d'une perquisition en son absence.

Soupçonné de prévarications, Kamarou Fassassi, ancien ministre de l'Energie sous le Général Mathieu Kérékou est, à la demande du Chef de l'Etat, appelé à comparaître devant les magistrats de la Haute Cour de Justice. L'étude de son dossier a démarré hier au sein de la Commission des lois à l'Assemblée nationale. Kamarou Fassassi a été également convoqué dans l'après-midi de la journée du 18 février 2013 par la police.

Interpellation express

D'après les informations fournies par l'intéressé lui-même, il a été interpellé à son domicile et conduit dans les locaux de la Direction de la police judiciaire sise à Akpakpa. Pour l'heure, personne ne connaît avec précision les motifs de cette interpellation. Mais, tout porte à croire qu'elle est liée au dossier des groupes électrogènes de la Sbee, un dossier qui connait l'implication des anciens députés Célestine Adjanohoun et Luc da Matha. Kamarou Fassassi aurait été donc auditionné pour les malversations dans l'achat des groupes électrogènes au profit de la Sbee.

Au moment où l'ancien ministre Fassassi était interrogé à la direction de la police judiciaire, une autre équipe de la police s'évertuait à perquisitionner le domicile de l'ex-ministre Rogatien Biaou à Abomey-Calavi. Heureusement ou malheureusement, il n'était pas à son domicile sinon qu'il serait peut être interpellé lui également>

Néanmoins, des sources laissent entendre que la police est à sa recherche. In fine, les passeports des anciens ministres Armand Zinzindohoué, Soulé Mana Lawani et Rogatien Biaou dont les députés ont approuvé la poursuite devant la Hcj, ont été retirés par les services de la police nationale. Ce faisant, ils sont interdits de tout voyage hors du territoire national en attendant leur comparution imminente. On se rappelle que la semaine écoulée, les députés de la Commission des lois ont majoritairement souhaité que les ministres qui font l'objet de poursuite devant la Hcj soient tout simplement mis à la disposition des juges de l'institution pour les besoins de l'enquête. Sous réserve donc de l'avis de la plénière, les trois(03) ministres Zinzindohoué, Lawani et Biaou seront fixés sous peu.



Pris à son propre piège ?

Pour le cas de Kamarou Fassassi, c'est normalement hier que la Commission des lois devrait entamer son étude. Mais, il est interpellé par les forces de l'ordre contre toute attente. Peut-être que le Chef de l'Etat veut se rattraper dans sa démarche. En effet, dans sa lettre ouverte adressée au Chef de l'Etat, Kamarou Fassassi dit n'avoir jamais été écouté sur ce qui lui est reproché. Malgré cela, son nom est cité parmi les ministres devant comparaître devant la Hcj. Pourtant comme il l'a dit lui-même, le rapport de la Commission d'enquête de l'Inspection générale d'Etat(Ige) sur la gestion de la Sbee à l'époque ne l'a jamais indexé. C'est d'ailleurs ce qui l'amène à dénoncer un acharnement politique et un montage grossier. En attendant que les députés de la Commission des lois et la plénière ne se prononcent, Kamarou Fassassi vient d'être écouté par la police. Aux dernières nouvelles, il aurait été relâché tard dans la soirée de ce même lundi 18 février 2013. Toutefois, son interpellation suscite encore des interrogations dans observateurs qui disent ne pas comprendre pourquoi la police devrait encore s'immiscer dans un dossier qui déjà en examen au parlement pour être confié à la Haute cour de justice, seule instance habileté à connaitre du dossier, puisque soulignons-le, le mis en cause est une ancien ministre.

Edgar Gnimavo

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